Je tourne la clé dans la serrure avant de pousser la porte me laissant pénétrer dans mon appartement. Je dépose le trousseau dans un panier posé sur une commode à l'entrée puis pars en direction de ma chambre mettre les affaires dont j'ai eu besoin pour ma journée de cours. Une grande envie de boire s'emparant de moi je me dirige vers la cuisine afin de prendre un verre d'eau que j'avale rapidement pour me désaltérer au plus vite.
Je m'approche de la grande fenêtre donnant sur un balcon tout en m'y accoudant. La vue qui s'offre à moi me plaît beaucoup et c'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai choisi d'habiter là, en plus de la proximité avec ma faculté qui n'est qu'à dix minutes en voiture. Une centaine de mètres plus loin la mer légèrement agitée s'échouant sur la plage est présente. Lorsque le soir vient chaque jour, je me poste ici-même et admire le coucher du soleil se reflétant dans l'eau offrant un magnifique panorama.
J'apprécie fortement ma vie dans cette ville qui propose tout un tas de bonne chose à faire, tant la journée que la nuit, et malgré ma tristesse lors de ma venue, je ne peux qu'être heureuse maintenant. C'est évident que le manque de ma famille se fait ressentir parce que je vivais constamment à leurs côtés mais nous nous appelons deux fois par semaine minimum et je retourne les voir dès que je suis en vacances.
Je me remémore alors l'inquiétude de mes parents de laisser leur grande fille partir à l'autre bout du pays. Tous les jours j'avais le droit aux recommandations de ma mère qui me précisait de faire attentions aux personnes malveillantes, aux hooligans, comme elle aimait le dire, qui s'amusent quelques fois à détériorer les éléments publics de la ville et pas seulement, alors que comme je le pouvais je tentais de la rassurer. Le jour véritable de mon départ, mon père avait pris une journée de congé et tous m'avaient alors accompagnés jusqu'à l'aéroport avec des pleurs. Ils me manquent mais je pense à eux tous les jours.
Un contact me réchauffant se fait ressentir. Des bras fins passent autour de ma taille avant que des mains rejoignent mon ventre. Je sens des lèvres se poser sur ma nuque dénudée et un corps se coller à moi. Instantanément un sourire apparaît sur mon visage. J'aime son toucher qui possède un côté apaisant, relaxant et surtout sécurisant. Je me sens bien quand je suis dans ses bras, comme a l'abri de tous les malheurs qui m'entourent.
Voulant voir son visage je me retourne pour tomber directement dans ses beaux yeux que j'aime toujours autant. Un petit sourire orne ses lèvres que j'embrasse modestement.
-Comment s'est passée ton après-midi? Demandé-je sachant qu'on ne s'est pas vues depuis le déjeuner.
-Fatigante mais bien j'imagine répond-elle en haussant les épaules.
-Mon pauvre bébé est fatiguée ajouté-je en rigolant tandis qu'elle me frappe doucement l'épaule.
-Tu rigoles maintenant mais tu le feras moins ce soir quand je m'endormirai alors que tu voudras qu'on couche ensemble. Je souris en coin.
-J'arriverai à te faire craquer grâce à mon charme.
-Du charme ? Il faudrait d'abord que tu en aies. Je rigole bien vite suivie par elle.
Je lui embrasse la joue puis la laisse pour me rendre dans la chambre récupérer mon téléphone qui m'indique que j'ai reçu un message de Normani. J'apprends qu'elle nous invite à manger chez elle ce soir avec Ally et Dinah forcément. Je lui réponds qu'on sera évidemment présentes puis explique la situation à ma copine que je rejoins finalement.
Normani habite en collocation avec Dinah et Ally à une trentaine de minutes de notre appartement. Au moment de commencer les recherches pour les locations à Los Angeles elles ont toutes les trois émis l'idée de partager un domicile ensemble trouvant cela plus pratique financièrement parlant en plus d'en avoir envie tout simplement. Leur idée est vraiment intelligente, intéressante et je me serais bien jointe à elles si je n'avais pas d'abord voulu partager mon logement avec Camila.
Partager ma vie avec la brune a tout d'abord été compliqué parce que cela n'était pas dans notre habitude et il fallait réussir à allier notre vie respective sans forcément encombrer celle de l'autre. Nous nous sommes déjà disputées, plusieurs fois même, mais maintenant nous arrivons à vivre ensemble sans accrochage. Je suis heureuse de la tournure qu'ont pris les choses avec elle, en y pensant je ne voyais pas comment cela aurait pu être si ça avait été différent, parce que tout me paraît évident avec elle.
-À quoi tu penses Lau ? Me questionne Camila. Je secoue doucement la tête.
-Au fait que je sois heureuse d'être avec toi, ici. Elle sourit tendrement tout en s'approchant de moi.
-Tu es niaise tu le sais ça ? Son petit sourire en coin et son regard malicieux m'amusent.
-Sûrement. Elle plonge sur mes lèvres en plaçant une de ses mains sur ma nuque qu'elle caresse tendrement. Je la rapproche de moi en posant mes mains sur sa taille.
Le baiser terminé, elle laisse sa bouche contre la mienne me faisant frisonner.
-Je t'aime. Je souris.
-Et c'est moi qui suis niaise après ça? Elle souffle alors que je rigole. Je t'aime aussi.
Je la prends dans mes bras, mon nez dans ses cheveux inspirant leur odeur que j'aime tant. J'ai trouvé celle qui me fallait et même si je ne suis sûre de rien quant à notre futur ensemble, je sais que pour le moment c'est elle et personne d'autre.
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Et bien je crois bien que c'est la fin, yeah enfin! Bon ben je voulais vraiment vous remercier donc merci beaucoup (beaucoup, beaucoup) pour tout ça. Bonne journée ❤.
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Nouveaux voisins (Camren).
FanfictionLauren, aînée de la famille Jauregui, vit avec celle-ci dans un quartier plutôt calme. Un jour de pluie, elle remarque l'arrivée de nouvelles personnes emménageant dans la maison juste en face, et parmi celles-ci, une changera sa vie. 29/03/2018 : #...