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Note de l'auteur : je regrette d'avoir tardé à mettre en ligne ce chapitre. Des événements personnels en ont décidé autrement. Je remercie tous ceux qui sont encore là ;-)
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Il y a 10 ans...

Brian pdv

Le mec qui est à genou devant moi entrain de performer n'est pas des plus experts. J'ai du mal à me concentrer sur sa bouche quand mon esprit est ailleurs. Cet après-midi Brad m'a annoncé qu'il devait partir pour NY quelques temps, histoire de mettre à flot une branche de sa filiale spécialisée dans l'édition cette fois. Il veut que je parte avec lui, mais je refuse de le suivre. J'ai réussi tout seul à me faire respecter dans ce métier. Même si Brad m'a ouvert des portes et aidé à rencontrer les bonnes personnes, je ne me suis jamais laissé séduire au point de faire ou accepter tout ce qu'il me demandait. J'ai travaillé durement pour y arriver et ma réussite je ne la dois qu'à moi seul. Je regarde le type et je me dégage de lui alors qu'il maugrée un « enculé ». Je n'y arrive pas ce soir ! Je pensais que venir aux 'bains' allait me changer les idées mais c'est en vain. J'ai laissé Michaël au Woody's avec les copains, et je me suis éclipsé jusqu'ici par ce que je n'arrivais pas à me concentrer. J'espérai qu'une petite pipe allait me détendre, comme d'habitude, mais je revois Brad et son regard de chien battu me demandant de le suivre et je repense à ces dernières années et le temps qui est vite passé.
Nos rencontres sont devenues de plus en plus fréquentes et j'ai passé de nombreuses soirées chez lui. J'ai même vécu dans sa belle demeure mais je savais que cela ne durerait pas. Je me suis toujours dit que Brad n'était pas celui auquel je rêvais en cachette. Oui en cachette, parce qu'au fond de moi je suis comme tout le monde, même si je m'évertue à me montrer différent ou a exceller dans le rôle du 'trouducul' notoire que chacun me qualifie. Quand la vie est devenue trop compliquée avec mes parents, j'ai trouvé un job de livreur trop heureux de prendre enfin ma liberté et en finir avec eux pour de bon. J'ai voulu mon indépendance, mais quand on gagne à peine de quoi manger, mes résolutions sont vite parties en fumées et comme j'étais trop fier de demander de l'aide à Debbie, je suis resté avec Brad. Nous n'étions pas un couple, mais c'était tout comme ! Il sortait beaucoup et ramenait souvent un ou deux partenaires de jeu à la maison. Parfois je sortais avec lui, mais je voulais me concentrer sur mes études et économiser le plus possible pour pouvoir m'assumer et avoir un pied à l'étrier. Brad ne m'a jamais donné de l'argent gratuitement. Il l'a toujours fait en retour d'un travail rendu et pour ça, je lui en suis reconnaissant.
Plus je devenais performant dans mon travail, plus je devenais exigent avec les uns et les autres et je n'ai pas fait d'exception avec Brad. Je commençais à mal réagir à ses escapades et le manque d'argent et de liberté m'a rendu possessif. La vie devenait infernal ensemble. On se disputait tout le temps. Finalement quand j'ai pu gagner ma vie dignement, j'ai pris une chambre à côté de chez Debbie. Elle voulait que je m'installe chez elle, mais avec Michaël encore sur place, les choses n'auraient pas été mieux que celles que je vivais avec Brad. Je suis reconnaissant de tout ce qu'ils ont fait pour moi, mais Michaël est trop possessif et Debbie envahissante.
Au début Brad l'a mal pris que je veuille partir, puis il a compris que ce n'était plus possible et l'a accepté. Nous avons continué à nous voir, mais juste pour la baise, et quand je le voulais, parce que, soyons honnête, je suis un 'top'. Du coup nos rencontres se sont espacées de plus en plus. J'ai fréquenté tous les bars gays et les boites de nuit de la ville. La liberté sexuelle a rendu les choses plus permissives en quelque sorte, et un véritable quartier gay a vu le jour. J'ai profité pleinement de mes soirées en faisant la fête et en sortant très souvent me forgeant ainsi une réputation de matador du sexe, jamais deux fois le même partenaire, et sans état d'âme. Le sexe est un exutoire. Il n'y pas de sentiments dans les relations rapides, pas d'emmerde, que de la satisfaction. Brad m'a enseigné à devenir un maître en la matière et je dois dire que je suis fier d'être devenu celui dont tout le monde parle, dont tout le monde a envie de coucher avec. Mon ego est surdimensionné et j'aime sentir que j'ai du pouvoir quand je baise. C'est moi qui choisi et non l'inverse. Mais là, je me sens mis à mal. Quelque chose m'échappe et je n'y peux rien. Brad s'en va et je voudrai prétendre que cela ne m'atteint pas mais je sais que je mens. Il a toujours été présent à mes côtés même quand je ne le voyais pas, je savais que je pouvais compter sur lui à tout moment. Nous avons évolué différemment. Je pense qu'avec la différence d'âge les choses ses sont accentuées. Il est devenu un homme encore plus riche et il a tout ce dont il désir, à part une vie 'amoureuse rangée'. J'ai senti qu'il attendait davantage de moi, quelque chose que je ne suis pas prêt à lui donner. Ça ne fait pas parti de mes fantasmes cachés. Je vis dans le présent, le concret et pour le moment je ne rêve pas de me ranger. Je veux consommer ma vie et en profiter jusqu'à perdre haleine. Je me dis qu'on peut partir à tout moment et que la vie est trop courte alors autant en profiter. Je n'ai eu, jusqu'à présent qu'une image altérée de la 'happy family' avec des parents absents et abusifs, qui restaient ensemble par commodité et obligation. Je ne vois pas en quoi le 'mariage' et 'l'amour' seraient une fin en soi. En tout cas pas pour moi. C'est un truc d'hétéro imposé par la société et la religion. Quand on est gay on s'affranchit de ces barrières parce qu'on est déjà en marge des autres. C'est ce que je me dis et ce auquel je crois.
Je repense à mon passé et je m'arrête au feu qui passe au rouge et j'en profite pour m'allumer une cigarette. Brad voulait qu'on se voit ce soir parce qu'il avait quelque chose d'important à me dire. J'ai refusé pensant qu'il voulait encore m'obliger à le suivre, mais une petite voix intérieure me dit que ce n'est peut être pas ça et que je ferai mieux de l'écouter et que c'est le moins que je puisse faire. Au feu vert je décide de changer de cap et de ne pas aller à la boite de nuit mais chez Brad. Je roule pendant une vingtaine de minute quand j'arrive dans la rue bien connue où il habite. Je me dis qu'il est peut être sorti et que j'aurai dû le prévenir, mais je vois sa voiture dans l'allée. Je me gare juste à côté et je sors confiant qu'il soit là. Peut être que je vais interrompre quelque chose mais ce ne serait pas la première fois, alors je ne me sens pas gêné le moins du monde. Je sonne et j'attends quelques instants. Je lui ai rendu ses clefs quand je suis parti et je n'ai pas voulu les garder. J'entends le verrou et la porte s'ouvre. Brad me regarde étonné de me voir. Il se pousse et je passe sans rien dire, puis au moment où il referme la porte, il me pose la question, « qu'est-ce que tu fiches ici ? Je te croyais occupé ? ».
Je souris parce que je sais ce que veux dire 'occupé' pour lui...  « J'ai changé d'avis...» Dis je simplement en me dirigeant vers le séjour. J'enlève ma veste que je jette sur le fauteuil sous l'œil amusé de Brad. Il se dirige vers le bar et me sert un verre sans me demander ce que je veux, il connaît mes choix par cœur. Il me regarde parfois et me tend le verre avant de s'asseoir à mes côtés. « Alors Brian pourquoi t'es là ? Tu m'as dit la dernière fois que tu ne voulais pas partir avec moi. Aurais-tu changé d'avis ? » S'enquit il plein d'espoir. Le son de sa voix trahit un désir caché, mais je ne peux pas lui faire croire qu'il s'agit de ça. Je secoue la tête tout en avalant le liquide alcoolisé. Je n'en suis pas à mon premier et celui de Brad me fait l'effet d'un calmant. « Non je n'ai pas changé d'avis. Tu m'a dit que tu voulais me parler avant de partir...alors me voilà ! » Dis je avec un geste d'emphase. Il me dévisage et sans attendre il m'attrape et m'embrasse. Nos langues ont un goût de whisky et je me laisse faire par Brad qui est mon maître en la matière. Rapidement il me bascule sur le grand canapé en cuir design qu'il a importé d'Italie et qui lui a coûté au moins deux mois de mon salaire. Je ne lutte pas et je dirai même que j'en avais envie. Je ne sais pas si c'est pour ça qu'il voulait me revoir mais il ne peut pas partir sans me dire 'au revoir'. Je me retrouve déshabillé de mes attributs en un éclair et comme lui ne portait pas grand-chose sous son caleçon...nos corps se frottent et nos sexes nous procurent des décharges à chaque fois. Il accentue l'excitation en prenant mon sexe et en le frottant au sien. J'aime quand il est en contrôle et c'est bien le seul en qui j'ai confiance pour me laisser aller. Il humidifie ses doigts avec ma salive et au moment où j'inspire prêt à recevoir ses doigts sur moi, il les met sur le sien. J'ai ouvert les yeux interrogateurs puis j'ai rapidement compris que ce soir, il voulait me donner le plaisir d'être moi même. Je n'attends pas qu'il change d'avis et je me dégage de son emprise pour me retrouver sur lui. Il s'est mit sur le ventre, à quatre pattes. Il est offert à moi et sans demander mon reste, je m'avance vers lui et je mords ses fesses gentiment puis je le lèche et je le suce, lui procurant une frustration qui va émoustiller son désir. Je veux qu'il me supplie et je le sens trembler sous ma langue. Je l'entends émettre des sons incompréhensibles et je lui enfonce un puis deux et trois doigts, l'écartant le plus possible. A chaque pénétration, il pousse et en demande encore. Il m'appelle et m'implore mais je fais durer l'envie, bien que je sois à la limite de ma capacité à résister. Il m'excite et de savoir que c'est moi qu'il veut et que je suis à la manœuvre me donne un sentiment de toute puissance. Je me dégage doucement pour aller chercher un préservatif dans mon pantalon quand je sens qu'il m'attrape la main et m'arrête, « quoi ? » dis je. Il me regarde un instant hésitant à me demander l'ultime mais je comprends ce que cela implique et je reste interloqué. « Brad ! Tu m'as toujours dit que le faire sans était interdit ! ».
« Je sais...mais toi c'est pas pareil ». J'essaie d'ingérer rapidement ce qu'il me dit et je ne sais plus ce que je dois faire, l'alcool aidant. « J'ai envie de te sentir Brian...c'est différent que ce soit toi à cette place...j'ai confiance ». Je le regarde et je lutte. Je ne comprends pas le numéro qu'il est entrain de me jouer et je me sens piégé. Il joue avec mes sentiments et je sens déjà que ma queue se refroidit. « Brad ! C'est pour ça que tu voulais me voir ? Pour que je te baise à nu ? C'est pathétique ! En quoi cela diffère que je mette un préservatif ou pas ? »
« Non je t'assure que ce n'est pas pour ça que je voulais te voir...mais je vois que cela te contrarie...n'en parlons plus Brian...si tu n'es pas prêt à...»
« Pas prêt ? Pas prêt à quoi bordel ? On n'est pas marié et on baise à droite à gauche. Si toi tu as envie de te faire un 'kiff' fait le tout seul, je ne te suis pas cette fois ! ». Je me lève furieux qu'il m'ait fait passer l'envie, et c'est en colère que j'attrape mon pantalon. Il se précipite vers moi et m'arrête en essayant de me calmer, « Désolé Brian, oublie, prends un préservatif ou tout le paquet si tu veux, cela n'a pas d'importance ! Je voulais juste que tu me fasses un cadeau, Ce cadeau tu comprends Brian ? C'est parce que je tiens à toi plus que tu ne peux l'imaginer ! ». Je le regarde et j'ai l'impression de le voir alors pour la première fois, seul vulnérable et beau. Ma poitrine se serre à sa vue et je me sens soudain mélancolique. Je n'arrive pas à comprendre ce qui nous définit et ce qui a fait qu'on soit toujours en contact après toutes ces années mais je le respecte et je me demande si je dois lui faire ou pas ce cadeau, parce que c'est lui, en l'honneur de tout ce qu'il m'a donné. Je dois être trop lent à la décision car il s'approche et m'enlace sans que je me débatte. La colère s'est envolée et il me parle à l'oreille doucement alors que l'on est seul, « J'ai envie de toi, avec ou sans préservatif...c'est toi que je veux en moi ».
Il ne m'en faut pas davantage, que ces quelques mots susurrés par Brad pour redonner vie à ma queue. Il me caresse et enlève mon pantalon que je n'avais pas eu le temps d'agrafer, puis m'attire de nouveau vers le canapé confortable. « Reprenons » me dit il, puis il sort de la poche de mon pantalon un préservatif qu'il me tend et se remet en position jambes écartées. Cette fois je n'hésite pas, je me caresse quelques secondes le temps d'ouvrir le paquet et de maintenir l'excitation et sans le ménager, je m'enfonce en lui d'un seul coup. Il accuse le coup et je m'arrête pour qu'il s'adapte à la douleur mêlée de plaisir. Il me regarde par dessus mon épaule et je m'approche pour l'embrasser, me donnant ainsi le signal que je peux continuer. Je le tiens fermement par les hanches et je commence mes allers retours en lui. La sensation est à son comble et j'essaie le plus possible de frotter sa prostate lui donnant un maximum de sensation. Il se cale à moi davantage et je vais le plus loin possible et je sens mes protubérances buter sur ses fesses à chaque fois, accentuant la sensation qui me submerge peu à peu. Notre plaisir émerge en même temps et je prends son sexe dans ma main droite que je frotte en rythme avec mes vas et viens. Je sens alors le liquide chaud inonder mes doigts en même temps que son rectum me serre. Je jouis peu de temps après et je m'affale sur lui, vidé. Nos respirations sont haletantes mais mon sexe finit par ressortir et j'enlève le préservatif que je pose par terre, puis il se met sur le dos et m'attire à lui. « Brad il faut que je t'essuie »,
« Chuut, ce n'est pas grave on en a vu d'autre ! » puis il m'attire à lui. On reste ainsi quelques instants dans les bras l'un de l'autre mais je ne m'endors pas et lui non plus. Au bout de quelques instants je relève ma tête qui était appuyée contre son torse et je le regarde. « Si tu me disais pourquoi tu voulais que je vienne...» dis je. Il soupire et me caresse le bras. Je le regarde et lui semble fuyant. Je m'inquiète soudainement pensant qu'il a peut être une maladie, quelque chose de physique et qu'il n'ose pas me l'avouer. « Brad, que se passe t-il ? Tu es malade ? ». A ce moment il me regarde interloqué et se met à rire me serrant un peu plus à lui.
« Dis moi au lieu de rire ! »,
« Tu as vraiment cru que j'étais malade ? Désolé ce n'est pas drôle, c'est juste que tu faisais une drôle de tête ! ».
Je n'aime pas quand il me titille, j'ai l'impression de n'être qu'un enfant alors que j'ai passé l'âge. « Non Brian, je te remercie de t'inquiéter mais ce n'est pas pour moi que je t'ai fait venir. Je voulais te parler business ». A ces mots je souffle et je me relève agacé, « Je croyais avoir été clair Brad, je ne veux pas travailler pour toi ni avec toi, ce ne sera pas possible ! ».
« Non tu n'y es pas. J'ai bien compris que tu ne le voulais pas et je le respecte, même si je trouve ça dommage. Non je voudrai te faire une proposition ».
« Une proposition ? C'est-à-dire » je demande intrigué. Il se dégage, se lève et me tend mes affaires, « Viens habille toi on ne peux pas parler d'affaire à poil ». Je lui souris comprenant ce qui peut le distraire, puis je le suis dans le bureau.
« Est-ce que tu as faim ? » me demande t- il ? « Je peux nous faire livrer quelque chose »,
« A cette heure ci ? »,
« Heu oui, tu sais avec l'argent tout s'achète. Justement je voudrai te parler d'argent ». Il me suggère de m'asseoir et va dans la cuisine prendre quelque chose puis revient avec son téléphone et un prospectus qui de loin ressemble à une carte pour des pizzas. Il sait que je n'aime pas manger après une certaine heure, mais pour une, fois je ne vais pas me débiner. Après avoir commandé une Végétarienne pour moi, et une Pepperoni pour lui, il s'installe à son bureau. Il en sort un papier et me le tend. « Qu'est ce que c'est ? » je lui demande en prenant le document. Je regarde l'entête et je vois que cela vient de son avocat.
« Brian, tu sais que je pars pour un moment et je n'aime pas te savoir seul dans ton minuscule studio... ». Tous en l'écoutant parler, je parcours du regard le document que j'ai entre mes mains. Je relève la tête ahurie, « Tu m'a acheté un loft ? » Je demande en lisant les papiers et d'une certaine manière je suis énervé aussi bien que je ne sache pas pourquoi. Je continue de lire et je n'en crois pas mes yeux. « Brad, Qu'est ce que ça veut dire ?? ».
Il fait un geste qui se veut d'apaisement, il me connaît trop bien, « Calme toi Brian ! Il n'y a pas de piège, pas de contre parti. Comme tu le sais je suis seul et je n'ai pas de famille, pas d'enfant, pas de nièce, d'oncle ou je ne sais pas qui. Tu es la seule personne qui compte pour moi. J'ai de l'argent Brian, pourquoi je devrai me priver de t'aider ? Pourquoi tu refuserais au nom de je ne sais quelle fierté ? ». Je n'arrive pas à croire ce que je lis. Il m'a acheté un loft, qui est uniquement à mon nom et ce n'est pas tout, il est mentionné dans ces documents qu'il me donne une somme substantielle pour que je puisse monter ma boite de Com et devenir mon propre patron. Il sait que j'en ai toujours rêvé. « Brad je ne peux pas accepter ! »,
« Si tu peux ! ». Je n'en crois pas mes yeux. Je sens l'émotion me gagner et je n'aime pas paraître faible, surtout pas aux yeux de Brad. « Tu te rends compte de ce que cela signifie pour moi ? Tu le sais Brad ? ».
« Brian je te connais bien et je sais comment tu fonctionnes. Si je t'aide à monter ta boite, ce n'est pas pour t'acheter, te garder ou je ne sais quoi que ta jolie tête peut penser. Cela n'enlève en rien ton talent et ta réussite. Je le fais parce que tu le mérites. Je le fais pour te faire gagner du temps et accomplir ce que tu es, ce que tu vas devenir, un homme intelligent et très doué Brian. Je veux juste te donner un coup de pouce, c'est tout. Le reste ce sera ton affaire. Et les clients que tu gagneras, tu les auras uniquement par ton travail et ton talent, pas par mon argent Brian. Considère que c'est un prêt si tu ne peux pas l'accepter en l'état, mais sache que je n'attends rien en retour ».
J'intègre tout ce qu'il me dit et je n'arrive pas à contenir mes larmes que je sens rouler sur mes joues. Je ne sais pas quoi lui dire, ni comment le remercier. Il m'a tellement donné et je me demande bien ce que j'ai pu lui donner en retour. Qu'est-ce que j'ai fait pour le mériter finalement ? « Brian arrête de ruminer » me dit il puis il me tend un paquet de mouchoir. « Viens, je vais te servir un verre puis après on mangera. La pizza ne va pas tarder et la paperasse peut attendre ». Je relève la tête et essuie mes yeux ne sachant pas quoi dire je le suis plein de reconnaissance.

Il y a 20 ans...20 ans aprèsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant