Don't worry { TERMINÉ }

20. Un choix sans issue

°Avant de commencer à lire ce chapitre, je tenais à m'excuser pour l'anachronisme présent dans le chapitre d'avant, la personne qu'il l'a vu se reconnaîtra 😉. Donc oui Max disait qu'elle allait envoyer un mail à son père. Et comme ils sont en 1985, et bien ils ne connaissent pas internet haha encore désolée

°Aussi, dans le chapitre "Stancy ou Jancy", Nancy, disait à son père "Mais papa, j'ai dix huit ans je fais ce que je veux" Et bien non Nancy n'a pas dix huit ans mais vingt! Encore désolée!

Voilà, petit mot de début finit, bonne lecture-->

~Point de vue de Nancy~

-Allez, Mademoiselle Wheeler, il faut manger. me suppliait l'infirmière qui s'occupait de moi depuis mon arrivée dans cet hôpital.

Cet hôpital, c'était une sorte d'issue pour moi qui permettait de m'échapper de cette famille qui craint dans laquelle je vis. Ma mère, Karen Wheeler, une femme douce, gentille et généreuse. Mais aussi protectrice, un peu coincée, et triste. Mon père, un homme paresseux, sans aucunes envies et toujours coincé dans son vieux fauteuil en regardant la télévision. Mon petit frère, Mike, pas si petit que ça, un garçon rêveur, sensible, et amoureux de cette jolie étrangère. Il n'y a bien que Mike pour tomber amoureux des personnes les plus "bizarre" si on peut dire ça comme ça. Mais, en apprenant à connaître son "amie" j'ai bien l'impression qu'elle tente de s'investir dans la société d'aujourd'hui. Holly, ma petite sœur de six ans et demi, énervante, hyperactive mais débordante de joie de vivre et super mignonne. Et pour finir moi. Ah! Moi... Nancy Wheeler, toujours connue comme la jeune fille bien rangée, un peu coincée sur les bords qui s'habille avec des longues jupes roses, les cheveux longs et avec une ampoule dans le cerveau. C'est comme ça que les gens me voient, ou me voyaient. Steve me voyait comme ça au début, puis ça a changé. Steve c'était un amour de jeunesse, de début du lycée, mais maintenant c'est devenu bien plus. Jonathan aussi d'ailleurs.

Mais qui penserait que la gentille Nancy Wheeler coucherait avec deux gars en même temps, et fuguerait la nuit pour rejoindre son copain d'en face , le tout pour être internée dans un hôpital psychiatrique pour dépression? Qui? Et bien Jonathan. Car pour lui, j'étais l'autre Nancy Wheeler. La Nancy qui aime voyager, courageuse, à la fois intelligente et rebelle sur les bords. C'était le seul qui pensait ça de moi, et je suis tombée sous son charme.

La voix de Naomi ( l'infirmière) me suppliant de manger me sort de mes pensées déprimantes, et me tend une cuillère de lasagne, dont la part trônait dans une assiette blanche, sur le plateau, accompagnée d'un verre d'eau. Elles avaient l'air délicieuses, pourtant, j'avais perdu l'appétit.

-Pour la millième fois, je n'ai pas faim. rétorquai-je d'une vois sèche, emplie de regret et de désespoir.

-Mais je ne peux pas vous laisser comme ça.... Je suis désolée Mademoiselle Wheeler mais vous devez manger.

-Sinon quoi? répliquai-je en la défiant du regard, les sourcils froncés.

-Et bien sinon je devrais vous mettre sous perfusion. me répondit-t-elle sèchement, en perdant surement patience.

-Et bien mettez moi sous perfusion. Qu'est ce que je perds, de toute façon?

Elle soupira et reposa la cuillère dans le plat, elle me dit, d'un ton sec

-Je vous laisse le plat si vous daignez enfin à manger. À toute à l'heure, Nancy.

Puis elle s'en alla vers la porte, et la claqua derrière elle. La pauvre Naomi, je lui en fais vivre des choses. Tout les jours c'est la même chose, elle m'apporte les médicaments, je les avale contre mon gré, et je refuse d'avaler quoi que ce soit. Je finis endormie sous perfusion. Tous les jours, c'est Jonathan et Steve qui alternent pour venir me voir. Et ma mère aussi. Chaque jours elle a l'air un peu plus triste, un peu plus déçue de la famille qu'elle avait écopée. C'est vrai. Mon père n'est pas venu une seule fois me voir pour l'instant. J'ai l'impression d'être inexistante pour lui, comme ses deux autres enfants d'ailleurs.