SUN-HI :
Notre escorte nous dépose aux pieds de la maison de disque. Nous entrons dans le hall, il est étonnement vide. Déjà, c'est surprenant. Ensuite nous nous dirigeons vers le dortoir. La porte est entrouverte. Je m'arrête net, j'ai un mauvais pressentiment. Mon mère m'interroge du regard. Je hausse les sourcils, je ne comprends pas trop mais mon instinct me demande de me méfier. Nous poussons la porte et nous découvrons les agents sensés nous protéger ligotés au milieu de la pièce.
Mon coeur s'arrête de battre. Mon frère regarde partout. Nous ne voyons rien. Je commence à libérer un des agent de la sécurité, je l'entends gémir et me montrer quelque chose derrière moi avec ses yeux. Je me retourne et je reçois immédiatement un cou sur le crâne. Je m'écroule au sol.
Je suis dans le brouillard, ma tête me fait très mal. J'ai mal au coeur, je sens que je suis malade. Je n'ouvre pas mes yeux. Hou ! Quand je bouge ma tête, j'ai l'impression que mon cerveau va exploser. J'essaie, cependant, d'ouvrir les yeux. La clarté m'éblouit. Je referme les yeux. Il faut que je m'habitue à la luminosité. J'ouvre progressivement les yeux, et après cinq essais, j'arrive à maintenir mes yeux ouvert. Par contre, j'ai l'impression que ma tête est serrée dans un étau. Je pose machinalement ma main sur ma tête et quand je la retire, je découvre qu'elle est recouverte de sang. Je m'inquiète et je me redresse lentement.
Je suis dans une pièce sombre, uniquement éclairée par une fenêtre de laquelle les rayons du soleil se frayent un chemin. J'observe cette pièce que je ne reconnais pas. Je ne sais pas du tout où je suis. Je fixe mon regard dans le fond de la pièce, j'ai l'impression d'apercevoir quelque chose ou quelqu'un. Impossible de savoir à cette distance. Je m'assois sur le lit, ma tête tourne légèrement, j'attends que mon esprit se stabilise. Je me lève péniblement à cause de la douleur lancinante qui s'accentue à chaque mouvement que je fais. Je marche lentement vers la tâche sombre au fond de la pièce. Je m'abaisse et je découvre une personne. Je ne vois pas bien à cause de l'obscurité. Je m'accroupis, et je parle à la personne.
"- Bonjour, qui êtes vous ?"
Comme réponse à ma question, je n'ai qu'un faible gémissement. Je m'avance plus près, je suis très proche de la personne. Au timbre du gémissement, je sais qu'il s'agit d'un homme.
Tout à coup toute la pièce devient claire. Je me retourne et je découvre trois types très bien habillés. Ils ont l'air sadique. Ils s'avancent vers nous. Je tourne la tête vers la personne assise au sol et je découvre mon frère. Il est en sang, le visage tuméfié, et coupé. Ils ont dû le torturer. Ils me font peur, ils ne reculent devant rien. L'un d'eux s'approche de moi, et m'attrape violemment le bras pour m'obliger à me lever. J'entends mon frère leur dire :
"- Ne la touchez pas !"
Les deux autres types rient. Je pense que nous sommes fichus. Nous n'allons pas nous en sortir. J'ai mal au bras. Il me serre très fortement, je ne peux pas le retirer. Il me sourit.
"- Tu sais que tu es mignonne toi !" Il me dit en caressant mon bras.
Je me débats. Il me fait vraiment très peur. Il s'écarte de moi, un autre type lui demande de me lâcher, certainement leur chef. Il s'éloigne et je peux respirer. J'aide mon frère à se lever. Et on nous propose un marché.
"- Si vous nous rembourser la dette de votre père plus les intérêts, vous aurez la vie sauve.".
Je m'approche de mon frère. Je tourne le dos au bookmaker, et je m'aperçois que j'ai conservé mon portable dans la poche de ma veste. Nos kidnappeurs ne l'ont pas aperçu. C'est notre chance, le petit coup de pouce de la vie. Je décide d'appuyer sur le numéro de Chen en espérant très fortement qu'il soit près de son téléphone. C'est notre seule opportunité de nous en tirer vivants parce qu'ils ne nous libérerons jamais. Il ne faut pas compter là-dessus.
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CHEN :
Je suis dans la salle de repos, nous allons bientôt monter sur scène. Mon maquillage et ma coiffure sont finis, je m'assois sur le fauteuil juste à côté de Xiumin. Mon téléphone vibre. Je réponds, je ne comprends pas trop ce qu'il se passe. J'entends un homme menacer une femme.
J'écoute attentivement, Xiumin pose son oreille sur mon portable. Nous écoutons, nous reconnaissons la voix de Sun-hi. Je veux l'appeler pour l'informer que je suis en ligne, mais Xiumin, pose sa main sur ma bouche. Il me fait signe de me taire. Il m'explique qu'il pense qu'elle a appelé pour que nous entendions la conversation.
Elle questionne le kidnappeur adroitement. Elle réussit à lui faire avouer le lieu où ils sont retenus prisonniers, dans la banlieue de Séoul. Il les retiennent dans l'ancien cinéma, abandonné aujourd'hui. Nous avons l'adresse et nous entendons Sun-hi dire :
"Il faudrait appeler la police".
Je demande à Xiumin de regarder sur internet le numéro de téléphone du commissariat de Séoul. Il le compose et demande à parler au Directeur. Il lui explique ce qu'il se passe et on leur indique où la trouver. Le Directeur, nous informe qu'il dépêche une patrouille et des renforts. Je me sens soulagé, mais je ne peux m'empêcher d'avoir peur quand j'entends l'homme demander à Sun-hi :
"- Pourquoi tu dis qu'il faudrait appeler la police ?"
Puis la communication est coupée. Je panique, Xiumin essaie de me calmer. Je deviens fou, il faut que je réussisse à dompter mon angoisse, nous devons monter sur scène dans cinq minutes. Je prie pour que la police arrive à temps pour la sauver. Je ne tiens plus en place. Je suis le groupe, nous sommes accueillis par le public avec des applaudissements et des cris. Je n'ai qu'une hâte que le show se termine pour prendre des nouvelles de Sun-hi.......
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Est-ce que la police va arriver à temps ? Est-ce que Chen reverra Sun-hi ? J'espère que ce chapitre vous a plus. Dites le moi !
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Une poésie pour CHEN // exo
FanficSun-hi est une jeune femme rêveuse, littéraire, poète à ses heures perdues. Elle a assisté au fan-meeting du groupe EXO après un concert à Séoul. Elle est en admiration devant Chen, un membre du groupe qui lui inspire tout un tas de textes, et de po...