Chapitre 6

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Chapitre spécial pour fêter le début de ma nouvelle fiction ! J'espère qu'il vous plaira !
La bise Micheline.

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28 Avril 1506.

 
Je prends donc le chemin d'une source accompagnée du garde, Albéric il me semble. Il marche légèrement devant moi, de quoi m'indiquer le chemin et me protéger en cas de danger. Nous avançons dans le calme, personne ne parle et tant mieux. Je n'ai pas envie d'engager la conversation, je préfère me terrer dans le silence paisible de la forêt.
Nous arrivons plutôt rapidement vers une petite rivière, Albéric s'arrête brusquement pour me laisser le passage. Je regarde autour de moi, et me tourne vers lui.


«- Vous comptez m'observer me déshabiller ? Retournez-vous pour l'amour de Dieu.»


Le garde se tourne brusquement, le rouge lui montant au joues. Mais je n'en ai que faire, et je commence à me dévêtir. Je défais délicatement mon corset, mais ce dernier étant très serré et les ficelles se trouvant derrière moi, il m'est difficile d'y parvenir. Au bout de quelques minutes à m'acharner sur ce fichu corset, je me rends compte que je n'y arriverai pas toute seule. Je prends sur moi, me retourne à nouveau et appelle le garde.


«- S'il vous plaît, j'ai un petit problème avec mon corset, est-ce que vous pourriez m'aider ?»


Albéric se retourne doucement, les joues toujours aussi rouge et les yeux baissés. Je vois qu'il n'ose pas les relever et tant mieux. Il s'approche lentement de moi, je me mets dos à lui pour qu'il puisse accéder à mon haut et je sens ses doigts froid parcourir le long de mon dos. Il tente d'attraper les ficelles énouées. Je sens sa respiration le long de mon cou et je ne peux m'empêcher de pousser un petit soupir de satisfaction. Je suppose qu'il a entendu car ses doigts se sont soudainement arrêtés. Il s'est comme crispé. Je souffle à nouveau, mais cette fois de mécontentement en lui demandant de se dépêcher. Il reprend son activité et défait rapidement mon corset. Une fois la tâche terminée, je tourne la tête vers lui et remarque qu'il s'est à nouveau tourné de mon côté opposé. Bien. Je défais ma jupe, descends ma chausse et me met à nu. Je parcours rapidement la petite distance qui me sépare de l'eau et m'y engouffre rapidement. L'eau est assez froide mais supportable.

Tout le long de ma baignade, Albéric ne s'est pas retourné. Pourtant, je sais qu'il écoutait mes moindres faits et gestes de son oreille attentive.

Après plusieurs minutes d'une agréable ablution, je me décide à sortir de l'eau. J'aperçois près de mes vêtements une serviette de soie. Un chevalier l'a sûrement amené pour que je puisse me sécher. Ce que je fais sans plus attendre. Je remets ma chausse, ma jupe et tout ce qu'il m'est possible de faire toute seule, mais vint mon corset. Comment pourrais-je le remettre de moi-même alors que je n'ai même pas réussi à l'enlever ?


«- Albéric s'il vous plaît, est-ce que vous pourriez revenir pour m'aider à nouer mon corset ?»


Je me repositionne dos à lui, attendant qu'il s'approche de moi pour effectuer l'action que je lui demande. Je n'ai pas à patienter longtemps, seulement quelques instants plus tard je le sens près de moi. Il prend les quelques ficelles qui sont disposées par-ci par-là de mon corsage, les place correctement les unes au-dessus des autres et serre le tout. Quelques minutes plus tard tout est à nouveau en place. Je m'apprête à me retourner pour reprendre la marche et retrouver le campement mais je sens des mains se poser sur mes hanches ce qui m'arrête dans mon action.


«- Vous êtes si belle madame, me souffle t-il au creux de l'oreille.»


Je me crispe à l'entente de cette phrase. Je ne sais plus que faire mais je dois réagir. Ceci est indécent.


«- Mais que faites-vous bon sang. Lâchez-moi. Enlevez vos mains de ma taille. Ramenez-moi au campement, vite. Et ne m'adressez plus la parole, le presse-je.»

Désir. [RM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant