1 juin 1506.
Nous sommes enfin le soir. J'ai attendu cette heure-ci avec une forte impatience.
Dans la journée, j'ai reçu un petit mot du roi où il m'indiquait le lieu où je devais le rejoindre. Il s'agit d'un petit coin isolé, dans le jardin.Je finis rapidement de me préparer et enfile ma longue cape noire ainsi que ma petite capuche pour ne pas me faire reconnaître.
Sortant discrètement de ma chambre, je m'assure que personne n'est présent sur ma route. Je marche le plus vite que je le peux et le plus silencieusement en direction du jardin. Heureusement, je n'ai croisé personne. J'arrive rapidement devant le lieu indiqué par le roi et j'ai la surprise de le voir déjà présent. Lorsqu'il me voit arriver, il se lève soudainement, et s'approche de moi.«- Vous m'avez tellement manqué, me susurre-t-il, je n'ai pas cessé un instant de penser à vous.
- Votre Altesse... Je me suis étonnée moi-même à penser à vous. Les délicates attentions dont vous faisiez preuve à mon égard, tous les regards que vous posiez sur moi. Ce sont ces moments-là qui me faisaient me sentir si unique. Je me suis tellement ennuyée de vous depuis que je suis rentrée ici. La seule chose que je désire maintenant et de retourner dans votre palais et de demeurer à vos côtés.
- Je ne pensais pas que vous auriez changé d'avis si vite. Auparavant, vous étiez si dubitative et il était même inconcevable pour vous que j'agisse de la sorte à votre égard. Et maintenant, vous semblez si, accessible.
- Parce que vous m'avez fait me sentir tellement vivante. Et aucune personne n'a jamais réussi à me faire éprouver ce sentiment avant vous.»
Il ne parle pas davantage, et s'avance rapidement vers moi avant d'enchaîner nos deux bouches rosées ensemble. Ils meut ses lèvres aux miennes avec passion et je sens son désir augmenter à travers notre baiser enflammé.
«- Si ce que vous me demandez à travers notre embrassade est de me donner à vous, sachez que je ne le ferai pas. Du moins, pas pour l'instant, je ne souhaite pas être votre maîtresse Majesté, mais seulement votre aimée.
- Je vous désire comme je n'ai jamais convoité personne. Mais je ne souhaite pas que vous deveniez mon amante si ce n'est pas ce que vous souhaitez. Mais laissez-moi au moins vous aimez.»
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Désir. [RM]
Fanfiction«- Comtesse De Pandrarose, vous êtes la femme la plus désirable que je n'ai jamais rencontré. Vous hantez chaque nuit mes rêves ainsi que mes fantasmes les plus orgastiques. La passion qui m'enivre pour vous est trop forte. Laissez-moi vous prendre...