Désir. [RM]

Chapitre 8

02 Mai 1506.


Ça y est, nous sommes arrivés au palais du roi. Je suis émerveillée, tout est si majestueux, si parfait et surtout si royal. Mes yeux sont grands ouverts et ma bouche l'est également. Je prends soin de la refermer rapidement, ce n'est pas de mon rang d'agir de la sorte.
Le coche continue de progresser vers l'entrée du château, et moi je suis presque collée à la fenêtre, je regarde tout aux alentours; les jardin avec les fleurs et l'herbe magnifiquement coupée, L'allée si propre, les tours impeccables et le château si Royal, si majestueux.


«- Nous sommes arrivés Madame, m'annonce un cavalier.»


Je remets tout en place, ma chevelure, ma robe, chaque émotion sur mon visage et me prépare à descendre. J'attends que le coche ouvre la porte pour pénétrer dans ce lieu magique. Je n'ai pas à patienter longtemps car j'entends le clic de la porte en bois qui s'ouvre.
Un cavalier se trouve debout à l'extérieur devant moi, il me tend sa main pour que je puisse descendre. Je la saisis délicatement et parcours prudemment les deux marches qui m'emmène au sol. Une fois les pieds sur terre, Albéric lâche ma main.


«- Mon épouse, entends-je au loin, quel bonheur d'enfin vous retrouver.»


Je tourne précipitamment la tête et je vois mon mari courir vers moi. Une fois ma hauteur, il me prend dans ses bras en me soulevant du sol et me serre fort contre lui qu'il m'étoufferais presque. Je suis heureuse de le retrouver et je le sers à mon tour contre ma poitrine. Mais il me repose rapidement, baisant ma main par la même occasion et se retourne à mon côté. J'ai alors l'occasion d'admirer à nouveau ce palais, et surtout la personne qui se trouve devant.


«- Madame. Votre mari m'a conté votre beauté, mais je dois dire que je suis étonné, vous êtes encore plus belle qu'il vous a décrite.»


Le cœur battant, je m'abaisse en une révérence parfaitement maîtrisée. Mes mains sont moites et je n'arrive pas à réaliser que le roi se trouve juste devant moi.