HONNÊTETÉ
Mercredi, 17 novembre
Point de vue de Bae Min
8h06Je marche, sans trop savoir où aller. Le brouillard est toujours présent malgré le soleil levant.
Après ce que m'a dit Eun An, je suis partie. Je ne pouvais pas supporter de rester en sa présence, je ne pouvais tout simplement pas supporter cette "nouvelle".
Comment se fait-il que ça me touche autant ?
D'un coup, mes halètements laissent place à un flot de larme sans fin. J'éclate en sanglots à travers le brouillard humide. Mes larmes viennent s'écraser sur le sol.
Je viens m'assoir sur un banc, les mains tremblantes j'essuie mes larmes qui coulent abondamment.
Je suis profondément blessée, non seulement parce qu'il l'a fait mais parce que la personne avec qui il a partagé cette intimité est Eun-An. L'une des filles qui a fait de ma vie un enfer pendant 4 ans. Celle qui se nourrissait de ma tristesse, de ma solitude, de ma détresse. Le nombre de fois que je rentrais à la maison avec des bleus. Le nombres de fois où elle m'a humilié à la cantine en me reversant ses plats sur moi. Le nombres de nuits blanches que j'ai eu pour faire ses devoirs. Ses moqueries, ses insultes, ses menaces, j'ai du les subir.
Je pensais qu'il voulait m'aider à surmonter ça, commencer une nouvelle vie. Passer à autre chose mais finalement il s'est foutu de moi.
— Qu'est-ce que tu fais ici ?
Je lève doucement ma tête avant de renifler.
Jungkook se tient devant moi, il s'est agenouillé à ma hauteur. Son regard change quand il remarque que je pleure.
— Pourquoi tu pleures ? demande-t-il inquiet en s'asseyant à côté de moi.
Je ne réponds pas, aucun son ne veut sortir de ma bouche. Je baisse ma tête et ma vue se brouille encore plus.
— Tu ne veux pas en parler, c'est ça?
Je me contente d'acquiescer de la tête et de m'excuser.
— Je comprends, t'excuses pas. Saches que tu peux compter sur moi. Après tout tu fais partie de la famille maintenant.
Je souris faiblement avant de le regarder.
— Je suis sérieux.
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Un nouveau départ || with Kim Taehyung ||
FanfictionLa pluie était incessante, l'orage se faisait entendre accompagné d'un vent glacial, des larmes coulaient à flot, tellement, que je ne le voyais plus. Mes mains étaient glacées par le froid de ce fameux hiver. Cet hiver qui a tout changé. Cet hiver...