La pluie était incessante, l'orage se faisait entendre accompagné d'un vent glacial, des larmes coulaient à flot, tellement, que je ne le voyais plus. Mes mains étaient glacées par le froid de ce fameux hiver. Cet hiver qui a tout changé. Cet hiver...
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Jeudi, 06 novembre Point de vue de Bae Min 15h17
Deux semaines et quelques jours se sont déjà écroulés depuis la soirée d'anniversaire de Ji-hyuk, depuis que Taehyung m'a déposé en moto devant chez moi. Il n'est pas rentré à l'intérieur, il s'est juste contenté de s'assurer que je rentre bien avant de repartir sur sa moto.
Cette semaine a été plutôt calme, Taehyung avait le sourire jusqu'aux oreilles parce que ses notes ont montées d'une vitesse impressionnante. Il est, on peut dire, plus supportable que d'habitude grâce à ça.
Dans les vastes couloirs de l'école, je marche, les cours en mains vers mon casier. Mais cette fois-ci, quand je l'ouvre. Aucun mots ne s'échappent de celui-ci, c'est sûrement une farce d'un élève. Je regarde autour de moi, personne ne fait attention à ma présence.
Aucun regard n'est braqué en ma direction. He-Ran n'est pas dans les parages. C'est la première fois, en 4 ans que ça m'arrive. C'était devenue une sorte de routine pour moi, ça devenait presque normal.
La panique surgit en moi, je commence à avoir peur, ce n'est pas normal. Je devrais au moins entendre des rires, des gens qui me fusillent du regard. Ça ne me rassure pas du tout. Je dépose mes cours dedans, ferme mon casier et me dirige vers la sortie du plus vite que je peux quand j'entend qu'une personne m'appelle.
Je me retourne en direction de la voix et c'est Taehyung que je vis arriver vers moi.
— Tu as quelque chose de prévu maintenant ?
— Non. répondé-je un peu la défensive.
Avec lui je dois rester sur mes gardes. Il peut être gentil mais très sournois quand il le veut et sûrement maintenant. Il y a quelque chose qui cloche j'en suis sur.
— Suis moi alors. dit-il en prenant mon sac de mes mains.
— Hein ?
— Tu prends tes pieds et tu me suis. m'impose-t-il en quittant le portail de l'école.
— Pourquoi ?? demandé-je en essayant de suivre le pas.
— Continue de me suivre et tu verras. dit-il enjoué.
— Mais on va où ?
— Surprise.
— Aaah. ralais-je. C'est loin ?
— Arrête de parler. souffle-t-il.
Je roule des yeux et me place à côté de lui, ce type est aussi têtu qu'une tête de mule. Si je parle encore, il risque de s'énerver. Je me contente de regarder le chemin que nous prenons en essayant de deviner l'endroit dans lequel il allait m'emmener.
