La pluie était incessante, l'orage se faisait entendre accompagné d'un vent glacial, des larmes coulaient à flot, tellement, que je ne le voyais plus. Mes mains étaient glacées par le froid de ce fameux hiver. Cet hiver qui a tout changé. Cet hiver...
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Vendredi, 26 novembre Point de vue de Bae Min 21h01
Sous un ciel bleu abyssal ou seuls les quelques étoiles et la lune d'un blanc lumineux éclair totalement le réseau, je me prépare dans une des innombrables caravanes des danseuses enchaînées.
Plutôt dans la journée, j'ai reçu un appel d'un des gardes de Hyun Wan qui m'informait que ce soir je devais être présente. M'indiquant également que j'allais recevoir une tenue, et que, il était impératif que je la porte.
Sans plus d'information j'ai du bien évidement accepter et c'est la raison pour laquelle je suis vêtue fin plutôt presque pas vêtue.
Mes cheveux sont attachés en chignon montant grâce à deux baguettes noirs croisées. Deux longues fines mèches ne sont pas attachées à l'extrémité de ma frange.
J'ai du fer à paupière noir dans le creux de ma paupière et le reste est saupoudré de doré, un trait fin d'eye-liner rend mon regard plus tranchant. Mes cils, à présent plus long et noirci par le mascara mette en valeur mes yeux. Mes joues sont légèrement rosies grâce à du blush et mes lèvres sont recouvertes d'un gloss translucide.
Mes fines jambes sont recouvertes par des portes-jarretelles noirs, c'est la première fois de ma vie que j'en mets et c'est notamment la dernière fois.
Mes chevilles sont soutenues par des talons aiguilles noirs, je sais d'ailleurs pas comment je vais faire pour tenir toute la soirée avec sachant que j'ai déjà du mal à me tenir debout.
Ensuite, j'ai une jupe courte en cuir toujours de couleur noir qui sert ma taille, par dessus je porte un crop top noir à dentelle.
Pour finir, c'est avec une veste en cuir noir que ma tenue se complète. La seule couleur qui se différencie est un bandeau rouge que j'ai dû attacher autour de mon bras gauche.
Je me sens extrêmement mal à l'aise vis à vis de la manière dont je suis habillée, ce n'est pas le genre de chose dont j'ai l'habitude.
Je me regarde à travers le miroir fissuré au dessus de l'évier.
On ne dirait pas moi, ce n'est pas moi.
Tout ce que j'ai envie de faire, là tout de suite c'est essuyer mon visage, me changer et rentrer.
Soudain, la porte s'ouvre et deux filles pénètrent à l'intérieur de la caravane.