Chapitre 24 partie 2

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Oui vous feriez mieux de vous habituer à ce dessin parce qu'en fait  je l'aime et JE VAIS LE METTRE PARTOUT J'EN AI TELLEMENT RAB

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Oui vous feriez mieux de vous habituer à ce dessin parce qu'en fait  je l'aime et JE VAIS LE METTRE PARTOUT J'EN AI TELLEMENT RAB




Look at her with her eyes like a flame, she will love you like a fly will never love you ; again



Kay avisa une grosse racine qui dépassait du sol et s'assit là une minute pour reprendre autant de contenance que possible. Le terrain qui entourait la maison Prideaux était immense ; le parcourir en s'attendant à trébucher à tout instant sur le cadavre d'un enfant s'avérait encore plus insurmontable que prévu. Mais elle ne pouvait pas flancher. Tout reposait sur Louis et elle, en tout cas tant que Jesse n'était pas là. Elle ne savait pas combien de temps exactement s'était écoulé depuis qu'ils avaient remarqué la disparition d'Arthur. Juste le temps que Louis appelle son beau-frère à la rescousse, qu'elle propose d'aider en attendant, qu'ils se répartissent les recherches : lui la maison, elle le jardin autour. Juste le temps qu'elle fasse un tour et un constat : il n'y avait aucune trace de l'enfant dans les environs.

La jeune femme se prit la tête entre les mains, son souffle toujours saccadé. Il était évident à l'attitude de Louis qu'il soupçonnait sa sœur d'y être pour quelque chose. Malgré tout ce qu'il lui avait raconté, Kay n'arrivait pas à s'imaginer, à se représenter réellement...


Elle se leva brusquement, ignorant son estomac noué et la bile au fond de sa gorge. Peut-être que Louis avait retrouvé l'enfant sain et sauf, caché quelque part dans la maison. Dans tous les cas, ce n'était pas en cogitant dans son coin qu'elle allait aider.


Le salon des Prideaux était plus peuplé et agité qu'elle l'avait laissé. Jesse était arrivé, et il n'était pas seul ; il avait dû croiser Pete sur le chemin et le ramener avec lui. Kay retint un soupir d'accablement en constatant qu'Arthur, lui, n'avait pas réapparu.


— Mais enfin, s'impatientait Maze avec une certaine nonchalance, ça n'a pas de sens. Lou, tu as bien regardé, tu es sûr ? Je vais voir au grenier.


Son frère lui barra la route.


— J'ai regardé le grenier, rétorqua-t-il en la poussant - pas trop fort, mais suffisamment quand même pour la faire retomber assise sur le canapé.


Il jeta un coup d'œil à Jesse.


— J'ai regardé partout, ajouta-t-il avec une touche d'impuissance dans la voix.

Les Échos du bayouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant