Chapitre 29

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Altaïr était sorti par la fenêtre, descendit en se laissant tomber, et atterit sur le sol. Une fois en bas, il entendit la fenêtre se fermer.

-Bonne nuit Malik. fit-il en commençant à avancer.

Il inspira, ferma les yeux, puis expira pour se détendre. Ça y est, il allait enfin pouvoir décompresser. Qu'est-ce qu'il adorait marcher le soir comme ça : en silence, la nuit, il pouvait réfléchir comme oublier pendant le temps d'une nuit. Il ne se prenait pas la tête. Il avait essayé de convaincre Malik plusieurs fois, mais ce dernier n'avait jamais accepté. Mais ce n'était pas un problème, il aimait être tranquille. Il marchait tranquillement, l'air frais lui rafraîchissant son visage sous sa capuche. Il avança ainsi jusqu'à atteindre la forêt. Il y entra, s'enfonçant davantage dans l'obscurité de la nuit. Il marchait, les feuilles mortes craquant sous à chaque pas, il ne s'arrêtait pas. Mais alors que tout semblait paisible et silencieux, l'odeur d'un feu vint jusqu'à lui. Il fronça les sourcils, essayant de suivre la piste de la fumée devenant de plus en plus épaisse pour arriver à une sorte de camp. Autour de ce feu, 6 personnes avaient l'air de s'amuser. Il sourit en les voyant et s'avança un peu plus. Mais d'un coup, son sang se figea, il bloqua sa respiration, il reconnut immédiatement les personnes qui étaient là, et ce qu'il voyait lui fit l'effet d'une gifle. Il voyait cet homme, l'homme qu'il détestait le plus dans toute sa vie, l'homme qu'il haïssait au plus au point, cet homme, qui, actuellement, avait son bras droit autour des épaules d'une femme, cette femme, cette amie, qu'il croyait être la sienne, la femme qui avait réussi à le faire tomber amoureux, Maria.
Il avait l'impression qu'il allait exploser. Le temps passant au ralenti, son regard n'arrivait pas à quitter Maria, il se sentait tellement mal d'avoir été trahi ainsi. Il arriva à enregistrer l'information seulement une minute plus tard. Il se retourna, s'appuya contre un arbre, serra la mâchoire pour se retenir d'y aller, d'attraper Robert et de lui casser la figure. Il fit à peine un pas lorsqu'il entendit un " crac ". Il n'y avait plus de bruit, les 6 personnes là-bas l'avaient entendu aussi. Il n'avait plus qu'un seul choix, courir. Mais alors qu'il y allait, il entendit la voix de Robert :

-Maria, va voir ce que c'est.

Son sang fit un tour, pas Maria, pas Maria ! Il ne fallait surtout pas qu'elle le voit, mais il était tellement paralysé par la colère qu'il ne bougea pas. Maria arriva lentement, plissa les yeux pour voir qui c'était, et lâcha, en se mettant la main sur la bouche, ses yeux grands ouverts :

-Altaïr ?

Altaïr manqua de hurler. Il se mordit la lèvre et se retourna doucement. Une fois face à Maria, il dit parfaitement calmement :

-Maria.

Aucune expression n'était discernable de son visage. Même sa voix était neutre, sobre, sans aucune émotion. Il avait une parfaite maîtrise de ses sentiments et Maria pensa même qu'il ne les avait pas vu. Elle demanda alors un peu plus détendu :

-Qu'est-ce que tu fais ici ? Elle osa même un sourire.

Altaïr avait compris qu'elle pensait qu'il n'était pas au courant. Il voulait voir si elle allait lui dire la vérité. Il se força donc à sourire, un sourire parfaitement simulé, et lui répondit toujours aussi neutre :

-Je me promène, et toi ?
-Moi aussi écoute ! Mais je vais pas tarder à rentrer ! Je te laisse ! À plus Alt-
-Pourquoi on resterait pas ensemble ?
-Quoi ?
-Maria, tu vas aller dormir n'est-ce pas ?
-Oui.
-Donc allons-y ensemble.
-Tu es sûr ? Je veux pas te déranger et tu veux peut-être encore te promen-
-Tu ne me déranges pas du tout. dit-il en se rapprochant d'elle.
-Euh...d'accord mais si on nous voit ensemble ? Je veux dire, toute seule je serai plus discrète et... fit-elle en faisant des pas en arrière alors qu'Altaïr, lui avançait.
-Je serai aussi discret que possible, je te le promets.

Assassin's creed highschool !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant