𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟐𝟗

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Moi : Je parle avec Loubna, on parle de sa nouvelle maison.

Maman : *En me souriant* Tu me la passeras quand t'aura fini de parler avec elle ?

Moi : Oui pas de souci

Elle part

Moi : Loubna pas un mot sur ce que je viens de te dire, ok ?!

Loubna : Oui t'inquiètes ! Parlons d'autre chose, elle peut nous entendre. J'ai trouvé le nom de la *Elle toussait* petite..

Moi : Loubna ? T'es sur que ça va ?

Loubna : Arrête de t'inquiéter pour rien Ilyes ! Promis j'ai rien.

Moi : Bon d'accord, tu disais ?

Loubna : J'ai trouvé le nom de la petite !

Moi : Ilyesa ?

Loubna : Hahahahaha mort de rire, je me roule par terre ! Je vais l'appeler inshAllah Camilia !

Camilia, c'était un prénom que j'avais toujours aimé sans aucune raison, ce prénom signifie "parfaite" en arabe.

Moi : Tu l'as appelé comme ça parce que je t'ai dis que je trouvais ça super beau comme prénom ?

Loubna : Oui !

Moi : Comment tu t'en es souvenu ? Je t'avais dis ça on devait avoir 6 ans.

Loubna : Dès que tu m'avais dis ça je me suis dis que le jour où j'avais une fille, je l'appellerai comme ça. Plus tard quand elle grandira inshAllah on lui dira que c'est toi qui lui a choisi son prénom.

Elle riait. Ça m'avait énormément toucher, je me rends compte que quand j'avais un souci et que je lui racontais elle m'écoutait attentivement. Dieu merci de m'avoir donné une soeur comme Loubna. Encore 4 mois et je vais être tonton !

Moi : Loubna, tu me manques beaucoup, reviens vite à Paris pour nous voir..

Loubna : La prochaine fois Ilyes promis je fini d'emménagé et j'arrive vous voir !

Y a eu un long silence.

Moi : Je vais te passer maman..

Je lui passe le fixe à ma mère. J'ai l'impression à chaque fois que je parle avec Loubna ou que je parle d'elle je deviens pas bien.

Elles ont parlé des heures et des heures, la facture elle va être épicée là !

C'était le soir elles étaient encore au tel, je suis parti me doucher, me brosser les dents et dormir. Demain y avais la famille qui venait à la maison.

Je me suis réveil avec la gorge tout sèche, il devait être 3h du matin. Je vais à la cuisine boire de l'eau. J'entendais dans le couloir quelqu'un pleurait ça devait être ma mère.

Elle était assise par terre en train de taper sur ses jambes.

Elle : Relève toi ! Allez ! Relève toi !!

Je comprenais rien.

Elle : Je peux pas les laisser faut que j'y arrive ! Relève toi, allez !

[2] Ilyes- « À Bout De Souffle » [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant