Dans La Peau D'Inès :
10 mois se sont écoulé depuis la dernière fois, depuis que j'ai revu Lyes, je n'arrête pas de sourire. Ilyes a reprit un nouveau départ, il dit avoir oublié et être passer à autre chose, sauf qu'on oublie jamais quand quelqu'un de chère meurt, on apprend juste à vivre avec. Ismaïl lui a rencontré une fille il dit qu'il l'aime pas et qu'il ressent rien pour elle mais mon instinct de mère me dit qu'il l'aime mais qu'il ne l'assume pas. J'ai l'impression qu'on avait tous repris un nouveau départ.
Quelqu'un toque. C'était Imran.
Il me prend par le bras et me fait sortir de la maison.
Imran : Adam s'est échappé de prison !
Moi : Quoi ? Adam échappé de prison ? Qui t'as dis ça ?
Imran : C'est passé au info ce matin t'as pas de télé chez toi ?
Moi : Ah je regarde pas les infos.
Imran : Ils ont dit qu'il a été vu pour la dernière fois dans les alentours de Paris. Il n'est pas loin de chez nous.
Je me mise à trembler de peur.
Imran : Pourquoi tu trembles comme ça ? T'as peur ?
Je me suis rappeler de tout ce qui me faisait subir, les coups de poing, les coups de fouet, les brûlures et j'en passe. Ça m'avait tellement traumatisé que juste en prononcant son prénom je me mettais à trembler.
Imran : Ines répond moi !
Moi : Imran, Imran j'ai tellement peur, il est revenu me tuer c'est sûr.
Je me suis mise à pleurer et à m'agenouiller.
Moi : Il sait où j'habite, où je travaille, il va s'en prendre à Ilyes ou à Ismaïl, puis il va me tuer.
Il me relève.
Lui : Je ne veux plus jamais t'entendre dire ça c'est compris.
Moi : Mais c'est fini pour moi Imran, c'est la fin, je ne pourrais plus jamais être tranquille. Même après toutes ces années il me lâchera pas, pas tant que je n'aurais pas rendu l'âme.
Lui : Tu sais, on ne se voit plus trop, on ne se parle plus trop, mais je reste ton grand frère. Le rôle d'un grand frère est de protéger sa petite soeur. Je n'ai pas la mentalité et le courage que Lyes avait pour te protéger mais j'ai fais la promesse à maman de veiller sur toi pour toujours et comme Lyes je suis déterminé à te protéger. Je ne me vois pas sans toi dans ce monde, tant que je serais encore vivant tu le seras aussi c'est clair ? Je ne suis pas souvent présent je sais mais je serais toujours là, je serais là pour toi, parce que je l'ai promis à maman et parce que t'as été ma première fierté.
Ce qui m'avait dit c'était super touchant.
Lui : Essuie moi ces larmes, c'est pas ça qui va t'aider à faire face à ce chien !
J'essuie mes larmes.
Lui : Je suis pas Sofiane, Mehdi ou Karim, moi je ne te laisserais jamais tomber dans ce genre de situation et c'est bien pour ça que je suis ton frère préféré n'est ce pas ?
Il s'est mit à rire.
Toujours le même celui là, il ne changera donc jamais.
Lui : Et en plus je te dois bien ça, je dois bien me faire pardonner pour les erreurs que j'avais faites avant.
Moi : Quoi ? Mais Imran ça date d'il y a plus de 20 ans.
Lui : Et alors ?
Je me suis mise à sourire.
Lui : Je fais ma valise et je viens vivre chez toi le temps qu'il faut.
Moi : Et tes enfants ? Et ta femme ?
Lui : Ma femme est déjà au courant de tout, elle est d'ailleurs entrain de faire ma valise. Et mes enfants je leur ai dis que j'allais en voyage d'affaire. Ma femme est très compréhensive, ne t'inquiète pas elle comprend la situation, elle m'a dit que si c'est pour t'aider elle en voit pas l'inconvénient et puis t'es ma soeur pas une inconnue.
?? : Tu vas encore t'en aller ?
Je tourne ma tête c'était Ilyes.
Ilyes : Tu vas encore partir ?
Imran : Mais nan qu'est ce que tu racontes toi !
Il baisse le regard et continue sa route.
Je vous passe jusqu'au soir.
Ilyes s'était enfermé dans sa chambre toute la soirée, Imran était venu et il était avec Ismaïl. Je profite pour aller voir Ilyes. Je rentre dans sa chambre, il était sur son lit.
Ilyes : On toque avant d'entrée.
Moi : Mort de rire la porte je la casse même comme ça tout le monde peut rentrer quand il veut et en plus c'est moi qui paye le loyer c'est chez moi je rentre quand je veux !
Ilyes : De toute façon tu vas encore partir.
Moi : Mais qu'est ce que tu racontes ?
Ilyes : Les efforts de papa auront servi à rien, il est mort pour rien ?
Moi : Tu racontes n'importe quoi Ilyes, arrête de dire ça, je ne partirais pas. Et ne dis pas ça comme si c'est moi qui voulait partir.
Il se tourne contre le mur.
Moi : Je pensais que t'étais heureux de me revoir, mais j'ai l'impression que ça te fais plus de mal qu'autre chose.
Il se redresse.
Ilyes : Je n'ai jamais dis ça, mais je déteste ma vie, je passe mon temps à réfléchir et à penser à des choses négatifs au lieu d'être heureux comme Loubna l'était, Loubna voyait dans sa vie que du positif et moi que du négatif, elle a été heureuse dans sa vie alors que nous avions vécu les mêmes choses. Je l'envie, je l'envie tellement. La seule fois où j'ai été heureux ce n'était pas dans ce monde.
Moi : Pas dans ce monde ?
Ilyes : J'ai créer un autre monde dans mon imagination, dans ce monde là Loubna et papa existent toujours. C'est les seuls fois où j'ai pu sourire, tout ce qui me rends malheureux ici me rends heureux là bas.
𝐅𝐢𝐧 𝐃𝐞 𝐋𝐚 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟔𝟑.
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[2] Ilyes- « À Bout De Souffle » [TERMINÉE]
General FictionC'est dur mais parfois faut accepter de laisser certaine chose devenir des souvenirs. Y a des paroles qu'on oubliera jamais, "𝐌𝐞𝐫𝐜𝐢 𝐈𝐥𝐲𝐞𝐬 𝐝'𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐥𝐚̀ 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐛𝐮𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐦'𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧...