[2] Ilyes- « À Bout De Souffle » [TERMINÉE]

𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟓𝟕

Quelques jours plus tard :

J'avais l'impression que même si je n'étais plus ensorcelé, j'avais toujours ce sentiment de tristesse et de culpabilité sur mon dos. Je m'étais renfermé sur moi même, enfaite ce que Ilyes avait dit la dernière fois m'avait blesser. Il m'a clairement expliqué que j'avais gâché sa vie et que si j'aurais été présente depuis le début, il ne serait pas devenu l'homme qu'il est devenu aujourd'hui.

J'étais à l'hôpital entrain de faire des étirements à une patiente.

Je ne savais même pas ce que je faisais, j'étais tellement perdu dans mes pensés.

Fatou : Ines, t'es attendu à l'accueil quelqu'un veut te voir !

Moi : Je fini avec la patiente et j'arrive.

Fatou : Laisse je m'occupe de madame ! Toi vas-y, il fait peur à tout les patients et il est pressé.

Moi : Me dit pas que c'est lui..

Fatou : Je ne vois pas de qui tu parles ma belle !

Je vais à l'accueil, c'était Youssef avec le visage couvert.

Moi : Va dehors !

Lui : Calme, me donne pas d'ordre !

On sort dehors.

Moi : Qu'est ce que tu fais ici ?

Lui : Bah quoi ?

Moi : Quoi bah quoi ? T'es à mon lieu de travail.

Lui : Et alors ?

Moi : Tu devrais éviter de venir ici si tu ne veux pas te faire remarquer.

Lui : Rhoo c'est bon, t'abuses.

Moi : Tu voulais quoi ?

Lui : Je veux savoir si tu vas bien.

Moi : Bah oui je vais bien merci, t'es venu juste pour ça ?

Lui : Ouais..

Y a eu un silence.

Moi : J'y retourne, des patients m'attendent.

Il m'attrape par le poignet.

Lui : Je m'inquiète pour toi. J'ai entendu la discussion entre Ilyes et toi et depuis je te vois de moins en moins.

Moi : T'aurais pas dû écouter, c'était personnel et surtout pour Ilyes.

Lui : Je sais, je m'excuse. Mais je passais par hasard devant votre pallier et j'entendais tout.

Moi : Tu me fais de la peine tu sais, tu dois te sentir tellement seul.

Lui : Je t'ai déjà dis que je considère tes enfants comme les miens, je me suis jamais senti aussi seul enfin ça m'arrive de temps en temps mais ne t'en fais pas pour ça.

Y a eu un autre silence.

Lui : J'ai besoin qu'on se revoit une dernière fois, je dois mettre quelque chose au clair avec toi. La semaine prochaine retrouve moi devant la forêt d'accord et viens à l'heure que tu veux j'y serais à n'importe quelle heure.