[2] Ilyes- « À Bout De Souffle » [TERMINÉE]

𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟔𝟐

Je me suis mise à sourire devant la lettre. Je n'ai plus qu'à patienter 1 an, seulement 1 an.. Au final 1 an équivaut à 12 mois, enfaite c'est beaucoup. Dans tout les cas, je n'ai pas le choix de patienter. Au moins il est en vie, je le savais, je l'ai toujours su. Lyes n'était pas le plus intelligent en cour mais c'est de loin la personne la plus maline que j'ai connu.

Lyes est vivant mais Loubna elle est vraiment morte. Quand j'avais revu son visage pâle, avec les yeux fermés dans son cercueil, j'ai repensé au jour de sa naissance, je prie Dieu pour que je meurs avant mes enfants, c'est horrible de voir son enfant mort.

Je rentre et je m'étale sur mon lit et je m'endors.

Dans La Peau de Lyes :

Adam s'est échappé de prison, il n'est pas à Lyon, donc il doit être logiquement dans les alentours de Paris. Il faut que je le retrouve en moins d'un an, pour attraper ce gros chien un an ne suffit pas. De toute façon je serais bien obligé de déménager d'ici, de ce pays, voire quitter le continent. Envoyer Adam en prison ne suffira jamais, le seul moyen d'être tranquille c'est de partir d'ici. J'oserai jamais dire à Ines que c'est par rapport à ça, elle ne dormirait plus sur ces deux oreilles. Alala qu'est ce que ça m'a fait plaisir de parler avec elle, c'était certes pendant quelques minutes mais j'ai passé un bon moment avec elle. Ça faisait longtemps que je rêvais de pouvoir parler à ma famille et qu'il me rappelle par mon vrai prénom.

Mais pour l'instant, mon but est de retrouvé Adam avant cette date là.

Si vous saviez à quel point la mort de Loubna m'a fait du mal. J'ai même assister à son enterrement, jamais je pourrais rater ça. Je m'en voulais un peu dans le fond même si je n'ai rien à voir. Je me disais que si je serais là, si j'aurais été un père présent, elle ne se serait jamais fait violé et peut-être ne se serait pas marié et peut-être qu'on aurait remarqué qu'elle était malade et on aurait pu la soigné.

Juste le fait qu'elle se soit fait violé ça m'avait mit hors de moi, j'allais attrapé ce putain de Houssem et l'égorger puis je me suis rappeler que je devais être caché et que personne ne devait être au courant que c'était moi qui me cachait derrière ce "costume". D'ailleurs le fait que Ines est grillé que c'était moi derrière le costume, ça m'avait pas du tout rassurer.

Mmh..Loubna, je m'en rappel d'avoir dis à Ines que je ne voulais pas de fille et que je voulais que des garçons. Au final c'était une de mes plus grandes fierté, elle était d'une douceur et d'une gentillesse, elle parlait tout le temps et elle ne s'arrêtait jamais de sourire. Elle apportait dans mon coeur de bonne onde. Mon coeur s'est brisée en mille morceaux quand Ines m'a annoncé sa mort. C'était mon petit bonheur, je me rappellerai toujours de ces moments passé avec elle. Elle me demandait toutes les 10 minutes si j'allais bien, elle me suivait de partout. Mes siestes avec elle, Ismaïl et Ilyes, je tendais mon bras pour qu'il puisse dormir dessus comme si c'était un cousin.

Ces moments là qu'ils me briseront le coeur parce que plus rien ne sera jamais comme avant. Quand je regardais Loubna, j'avais l'impression de voir Mélissa à travers elle. Je dirais même que j'avais l'impression que c'était Mélissa mais dans un autre corps. J'aurais voulu lui dire au moins une dernière fois avant qu'elle parte que j'étais fier d'elle et qu'elle m'a rendu heureux. Ma petite vie..Qu'Allah lui ouvre les portes du paradis inshAllah.

10 mois plus tard :

Je n'ai plus donné de nouvelle à personne, même pas Inès, depuis la dernière fois, on ne s'est plus revu, au fond je sais qu'elle m'attend et qu'elle pense à moi très souvent. Mais qu'elle patiente encore deux mois et je la retrouverais au même parc, au même banc, le même jour, à la même heure.

J'ai l'impression que depuis que je l'ai rencontré elle n'a jamais changé, elle a le même visage, le même corps et le même caractère, elle n'a pas changé d'un pouce.

Je pense aussi à Ilyes, la dernière fois j'ai été peut-être un peu violent avec lui.

[...]

Il s'était cacher derrière un buisson pour me suivre, il croit vraiment que je ne l'ai pas vu ? Nan mais franchement !

Moi : Dis moi, tu te sens discret ?

Il tourne sa tête.

Moi : Tu devrais éviter de me suivre avant que je deviens mauvais envers toi. Les gamins de ton genre m'insupportent.

Il sort de sa cachette.

Lui : T'as fais pleurer tata Maïssa sale chien ! Tu devrais juste avoir honte de toi.

Il allait me donner un coup de poing sur le visage, mais j'arrête son poing avec ma main.

Moi : Tu devrais te mêler de tes affaires petit.

Je regarde l'heure.

Moi : Bon moi je me casse, rentre chez toi et évite de me suivre sinon c'est moi qui te cognerais mon poing dans la gueule.

[...]

D'ailleurs quand je l'ai entendu parler de Maïssa, j'avais eu tellement la haine, si Yasser ce gros chien a osé faire du mal à ma soeur, j'hésiterai pas à l'attacher et à le jeter dans la Seine. Maïssa aussi me manque, j'ai l'impression qu'elle a reprit un nouveau départ et qu'elle m'a oublié. Je lui en veux pas de toute façon, c'est moi qui lui ai demandé de le faire. Ma mère elle ne sort jamais, elle vivait chez moi quand Ines n'était pas là, elle m'a beaucoup aidé, maintenant je ne la vois plus posé un pied dehors. Ines ne m'a pas parlé d'elle, j'espère juste qu'elle est en bonne santé et qu'elle est toujours vivante, au moins qu'elle soit toujours là à mon retour.

𝐅𝐢𝐧 𝐃𝐞 𝐋𝐚 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟔𝟐.