𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟑𝟗

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Le lendemain :

Je dépose les garçons à la gare, je tenais quand même à les accompagner devant le train.

Ismaïl était loin devant nous. Tandis que Ilyes était à côté de moi, il avait l'air mal.

Moi : Ça va pas ?

Ilyes : C'est bizarre, j'ai encore rêvé de Loubna à l'hôpital.

Moi : Ah bon ?

Ilyes : Ouais, je sens qu'il va lui arriver quelque chose. J'en suis sûr et certain.

Il s'est mit à me fixer

Ilyes : Toi aussi t'as rêvé de ça, n'est ce pas ?

C'est vrai que ces dernières nuits j'ai fais les mêmes rêves que Ilyes, dans ce rêve on voyait Loubna allongé dans un lit d'hôpital.

Moi : Comment tu sais ?

Ilyes : Tu parles en dormant, des fois tu te met à pleurer. Ta chambre est pas loin de la mienne j'entends tout.

Moi : Quoiii ?! Je parle en dormant ?

Ilyes : Depuis que t'es revenu j'entends tout tes rêves

OH LA HONTE ! J'espère ne pas avoir rêvé de quelques choses de bizarre depuis.

Ilyes : Si Loubna se retrouve sur un lit d'hôpital je m'en remettrai jamais, jamais.

Moi : On s'inquiète peut-être beaucoup trop, Loubna peut être à l'hôpital pour accoucher.

Ilyes : Ça m'étonnerait fortement. Loubna est à 6 ème mois de grossesse.

Il fronçait les sourcils.

Ilyes : Comme papa l'a fait avec Loubna, Ismaïl, moi et toi, je le ferais, j'ai un seul objectif dans ma vie. Je veux voir Loubna grandir heureuse avec Houssem, je veux voir Camilia grandir dans de très bonne condition, je veux voir Ismaïl se battre contre son traumatisme et toi maman je veux te voir heureuse jusqu'à la fin de tes jours, je ne veux plus voir de larmes coulaient sur ton visage et je vais tout faire pour arriver à mon objectif. Je suis prêt à tout pour vous protéger comme papa l'a fait pour nous !

Il m'attrape l'épaule.

Ilyes : Et ça je t'en fais la promesse.

Il parlait avec haine et sérieux, c'est bel et bien le fils de Lyes, c'est sa copie craché que ce soit mentalement ou physiquement. Ils ont eux deux les mêmes détermination, les mêmes objectifs et la même façon de penser.

Il glisse sa main sur ma joue.

Ilyes : J'ai attendu pendant des années ton retour, maintenant t'es là devant moi, je laisserais personne faire couler tes larmes même pas tes traumatismes du passé.

Ismaïl : Allez Ilyes dépêche toi, le train va partir !

Il me regarde une dernière fois avec un petit sourire au coin des lèvres.

Ilyes : Je t'aime maman.

Il s'en va en courant rejoindre Ismaïl. Je les regardais courir pour rattraper leur train. Mais j'ai commencé à me sentir observer. Je me suis diriger vers le parking où j'avais garer ma voiture.

"Ils t'observent, ils te suivent" ça doit être cette personne, j'ai bien fais de ne pas être parti avec les garçons, il m'aurait suivi. Mais cette personne était seul, Lyes mentionnait plusieurs personnes quand il disait ça.

Je me suis mise dans un coin du parking cette personne me suivait encore.

Moi : T'es pas très discret, sors de là !

Il sort de sa cachette, j'en été sûr, c'était l'homme masqué.

Moi : Qu'est ce que tu me veux ?

Il me regardait, il me faisait tellement peur, on ne voit que ses yeux, tout son corps et y compris son visage sont couvert.

Moi : Je vois, je n'aurais pas de réponse.

Je passe à côté de lui, je l'avais frôlé, son odeur me disait quelque chose. Je m'arrête.

Moi : On se connaît n'est ce pas ?

Lui : Oui.

Sa voix ne me disait rien.

Moi : Qui es tu ?

Il ne me répond pas et s'en va. Je le regardais marcher, qui est cet homme ? Il s'arrête pour me regarder et continue sa route.

Je me dirige vers ma voiture pour rentrer chez moi. Je continuais à le regarder partir à travers le rétro. Son odeur m'a tellement perturbé, je veux savoir qui c'est ! J'en suis sûr d'avoir déjà rencontrer cet homme mais sa voix ne me dit rien.

Je suis rentré chez moi, j'ai pris ma douche et je suis resté toute la journée à réfléchir, tout ça me semble bizarre. À la maison tout était calme, c'était bizarre, ça me faisait rappeler à quand j'avais mon appartement pour moi seul à l'époque, tout était calme. J'enfile une brassière de sport noir et un short noir qui m'arrivait au dessus des genoux pour aller dormir, il était tard 02:20. J'arrivais pas à dormir, j'avais oublié de sortir les poubelles et ça perturber mon sommeil, il m'en faut vraiment peu pour perturber mon sommeil..

Je soupire et j'enfile un long gilet, je prends les poubelles et je descends. Je les jette dans le local poubelle et je rentre dans mon allée. Une femme se tenait face à moi.

Elle : Où tu vas ma grande ?

Elle m'attrape par les épaules. Je reconnais cette voix, je l'ai déjà entendu quand Adam m'avait kidnappée, elle veut me ramener au près de lui !

Je pouvais pas utiliser mes mains. Je prends un grand élan avec ma tête et je lui donne un gros coup de tête. Elle me lâche et tient sa tête.

Elle : Sale bouffonne !

Je pars en courant vers les escaliers, le temps que j'attende l'ascenseur elle aura le temps de m'attraper.

Je suis monté jusqu'à mon étage, j'étais tellement essoufflée mais j'étais contente, il ne m'avait pas rattrapé. Arrivée devant ma porte deux hommes se tenaient face à moi.

Un des hommes s'approche de moi et me donne un coup de pied dans la tête, ma tête cogne le mur.

Homme 1 : Enfin, il était temps qu'on la retrouve. On va gagner un max d'argent.

Homme 2 : Y a vraiment des personnes qui mettent une fortune pour une femme comme elle ? Elle ne sait même pas se défendre.

Il m'a traîné par les cheveux jusqu'en bas.

Je ne peux pas repartir, je viens tout juste de retrouver mes enfants et mes frères. J'ai promis à Ilyes qu'à son retour je serais encore là, je ne peux pas me permettre de faire des promesses si ce n'est pas pour les tenir.

𝐅𝐢𝐧 𝐃𝐞 𝐋𝐚 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟑𝟗.

[2] Ilyes- « À Bout De Souffle » [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant