Je sors de l'hôpital mais je me pose juste à côté de l'entrée, il fait tout noir, la seul lumière provenait de l'entrée de l'hôpital. Je serrais fort le carnet contre moi.
Moi : Merci, merci d'avoir été là pour moi pendant toutes ces années.
Je pense que je la remercierais jamais assez d'avoir été là pour moi, de m'avoir soutenu, de m'avoir redonner le sourire avec ces vielles blagues, enfaite Loubna a été la seul à toujours rester sur mes côtés. C'est que maintenant, une fois qu'elle n'est plus là que je reconnais sa vraie valeur et que je remarque à quel point elle était indispensable pour moi. J'ai vraiment été con avec elle, je m'en veux tellement.
Ismaïl me rejoint.
Ismaïl : T'as tourné la page ? Je pensais qu'il te fallait plus de temps. Regarde je l'ai fais aussi, je pensais que j'allais être le premier à sortir de cet hôpital.
Moi : Au final, elle était contente de partir un vendredi. On peut rien y faire c'est Dieu qui a décidé de lui enlever la vie.
Ismaïl : Ouais..
Moi : Tu sais elle est où maman ?
Ismaïl : Nan, depuis qu'elle est sortie de la chambre de Loubna, elle n'a plus prononcé un mot.
Moi : Elle a promit à papa de faire attention à nous, elle culpabilise dans le fond, je la comprends.
Il prend son téléphone et appel ma mère.
La sonnerie venait de ma poche.
Moi : Raccroche c'est moi j'ai son téléphone.
Quand le téléphone s'est allumé j'ai vu un message de tonton Imran.
"Désolé pour le retard, j'étais occupé ! Joyeux anniversaire petit soeur (; "
Moi : Aujourd'hui c'est l'anniversaire de maman..
Ismaïl : Mais naaaaan !
Le jour de mon anniversaire papa est mort et le jour de l'anniversaire de ma mère Loubna est décédé.
C'était gênant comme situation.
Au bout d'une heure elle la voit à l'intérieur de l'hôpital, elle était juste parti ranger les affaires de Loubna pour qu'on puisse rentrer.
Elle était devant la porte d'entrée. Elle regardait le sol et elle sort. Elle était neutre. On monte dans la voiture.
Ismaïl : Je vais conduire.
Elle monte à l'arrière pour me laisser monter à côté de Ismaïl.
Moi : Joyeux anniversaire maman.
Elle sourit.
Elle : Merci beaucoup..
Moi : J'aurais aimé que ça arrive un autre jour que celui de ton anniversaire.
Elle : Ce n'est pas grave, on y peut rien. Ma mère est aussi morte ce même jour là.
Elle s'est mit à regarder la fenêtre. J'avais fais tout ce trajet pour venir voir ma soeur, j'étais tellement heureux et tellement pressé de la voir. Je ne sais même pas quoi faire, je me sens perdu.
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[2] Ilyes- « À Bout De Souffle » [TERMINÉE]
General FictionC'est dur mais parfois faut accepter de laisser certaine chose devenir des souvenirs. Y a des paroles qu'on oubliera jamais, "𝐌𝐞𝐫𝐜𝐢 𝐈𝐥𝐲𝐞𝐬 𝐝'𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐥𝐚̀ 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐛𝐮𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐦'𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧...