Je lui souris, je le prends par le bras et pose ma tête sur son épaule.
Ismaïl : Voilà c'est ici que je dors.
On était dans une forêt, y avais plein de bout de bois accroché pour faire un sol et un plafond.
Moi : Oh mon Dieu ! Ismaïl je ne veux plus te voir dormir ici.
Ismaïl : Promis c'est la dernière nuit.
Je pose une couverture par terre à côté d'un tronc d'arbre, je m'assois contre le tronc, je met un coussin sur mes genoux et derrière mon dos. Ismaïl pose sa tête sur mes genoux et se couvre avec la couverture. Je suis resté réveillé toute la nuit en lui carrassant les cheveux pour m'assurer qu'il dorme bien.
Il se réveille dans les coups de 10h. J'ai fais semblant de dormir.
Il se lève et me secoue.
Ismaïl : Maman lève toi, on doit y aller.
Je fais semblant de me réveiller.
Moi : Qu'est ce qui y a ?
Ismaïl : On doit y aller ? On va rejoindre Ilyes
Je me lève. On prends les couvertures et les coussins et on retourne à la maison.
Ismaïl : Merci d'avoir passé cette nuit avec moi.
Moi : *En lui souriant* Y a pas de quoi, c'est normal t'es mon fils !
On rentre à la maison y avais personne, Ilyes n'était pas là.
Moi : ILYES ?
Personne m'a répondu. Pourtant la porte était fermé à clé. Il a sûrement dû sortir.
Y avais eu un silence.
Je me retourne, Ismaïl fixait le sol.
Moi : Y a un problème ?
Ismaïl : C'est ici..
Moi : Ici de quoi ?
Je regarde le sol
Ismaïl : Ici où son corps s'est effondré. J'arrive pas à oublier maman..
Je lui attrape les deux mains.
Moi : Calme toi Ismaïl ! C'est normal tu sais, on oublie pas la mort de quelqu'un.
Ismaïl : Y'en a qui arrive à oublier, pourquoi pas moi ?
Moi : Personne n'oublie, sache le, on apprend juste à vivre avec.
Ismaïl : A vivre avec ?
Moi : Plus les jours passent plus tu seras habitué à l'absence de cette personne, tu y penseras souvent parce que n'importe quel mot, n'importe quel geste te fera penser à cette personne mais tu t'y habituera un jour ou l'autre. Certains arrivent à s'y habituer rapidement et d'autres comme toi qui prennent plus de temps parce qu'ils se sentent coupable ou parce qu'ils sont attachés à cette personne.
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[2] Ilyes- « À Bout De Souffle » [TERMINÉE]
General FictionC'est dur mais parfois faut accepter de laisser certaine chose devenir des souvenirs. Y a des paroles qu'on oubliera jamais, "𝐌𝐞𝐫𝐜𝐢 𝐈𝐥𝐲𝐞𝐬 𝐝'𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐥𝐚̀ 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐛𝐮𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐦'𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧...