Ceux des cieux

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Il fallait regarder le ciel pour le trouver. Le paradis, mon paradis. Lianes, liants et liens des choses. Il n'y avait pas de nuages, ce n'en étaient pas. On nommait ces endroits les maisons célestes. Il suffisait de tendre les bras. Les cieux comme libération. La promesse était faite. Tout était pardonné, tout serait oublié. Douleur n'avait plus de sens et Paix était un euphémisme. Le plus beau des euphémismes. On m'appelait, ils m'appelaient. Leurs douces âmes étaient d'une pureté sans bornes. Les mots ne servaient plus à rien là-bas. Je l'ai sentit. Le matériel se dissipait, n'ayant plus de rôle à jouer. Il n'y avait plus de rôle à jouer.


Paradis, par où commencer ? Rien n'aura plus de fin.


La réponse était devant mes yeux. Le cercle se refermait pour recommencer plus intensément sous une nouvelle forme. Toute l'inquiétude candide, cupide et stupide perdait de son intérêt. On pouvait recommencer, il n'y avait plus que l'espoir. C'était ça : « L'espoir vivra toujours. ».


Paradis, par où commencer ? Rien n'aura plus de fin.


Je suis une âme sauvée.

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