Je suis humaine, seulement humaine. Alors, je doute comme une folle, pour tout et rien. C'en devient une maladie.
Les si me révoltent, mimiques de mes craintes faciles. La musique se répète de mille façons.
Je veux jeter ce conditionnel à la poubelle, être assurée, assurant pour tout comme une chef, orchestrer ma vie, éviter la moindre fausse note.
Et pourtant, ces fausses notes, je les aime ; ces erreurs douces, mais si rarement.
Je vous assure, je ne veux pas être une artiste torturée.
Mais, j'y ai touché une fois. Je suis foutue. Je ne pourrais plus m'en passer.
Le manque, je ne pensais jamais pouvoir le ressentir autant. Vous me manquez, vous me manquez tous. Mes amis, je vous voudrais toujours à mes côtés. Je voudrais vous entendre toujours, voir vos visages, entendre vos voix, vos rires et vos remarques précieuses, vos critiques sur mes blagues médiocres. Je vous veux tout entiers. Vous me manquez beaucoup trop bordel.
Pourquoi la vie sépare ? Pourquoi la vie oblige au travail, à l'isolement ?
Je me fous de tout. La seule chose que je veux n'est pas achetable, n'est pas prêtable.
Me rendre heureuse ? Offrez-moi une vie infinie avec mes amitiés, des instants sans fins avec les miens.
Me détruire ? Empêchez-moi tout lien humain, tout sourire, toute âme-sœur.
Épargnez-moi. Je n'en puis plus. La distance me tue. Le temps me détruit. Une vie sans amour et je meurs.
Sans amour, je meurs. Vos affections me rendent forte, heureuse, surpuissante ; autant que vous savoir loin me brise. Je ne puis plus respirer. Vous êtes mon oxygène.
J'ai besoin d'oxygène. Que m'avez-vous fait ? Je n'étais pas sensible, sans émotion, pas pour des êtres penseurs. Que dois-je faire de tout cet amour, de toute cette affection ? J'en ai trop, je veux vous l'offrir, pour toujours. Elle me pèse trop, mon torse n'a plus d'équilibre, mon cœur est trop lourd, trop rempli.
Je vous veux, offrez-vous à moi. Non, c'est moi qui m'offre à vous.
Je suis perdue. Où, quand, quoi. Rien n'a d'importance. Seuls vous et vos sourires savent me soigner, réchauffer chaque partie de mon âme.
Ma crainte était de vous perdre. J'avais raison. Parce que vous êtes tout ce que me fait vibrer. Entre chaque retrouvaille, je rêve d'accélérer le temps pour le ralentir ensuite, à votre venue.
Je me pensais loin de ces préoccupations, supérieure aux autres, ne serait-ce sur ce point.L'affection, l'amour, l'amitié ? Pas besoin ! Tu parles. Chaque nouveau projet est attendu avec impatience et chaque discussion tout autant. L'amour adolescent, je comprends maintenant. J'ai le béguin, je crois bien. Je vous aime, accompagnez-moi pour toujours, toujours. Mon désir de joie est insatiable ; aidez-moi à me guérir, en m'injectant une nouvelle dose. Je veux mille vies pour passer mille instants à vos côtés. Vous êtes ce qui me rend vivante.
Il ne faut pas vivre selon ses amis.D'accord, mais je n'y parviens pas ; parce que je vis pour vous,pour vous voir, vous parler, vous aimer, vous rendre tout le bonheur que vous me procurez.
Créez-moi un métier. J'ai quelques idées. Je veux être amoureuse de l'humain, boomerang d'émotions. Mon salaire ? Vos passions et les miennes.
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RandomJe vais mettre ici tous les textes inclassables ou qui n'ont aucun rapport avec d'autres textes que j'ai pu faire en attendant de leur trouver une meilleure place. Bonne lecture :)