Le comportement de Yoongi avait été bizarre et ça avait confirmé à Taehyung qu'il avait quelque chose à cacher. Il en était presque persuadé maintenant, ce garçon était louche et il avait l'explication sous le nez, grâce à Jungkook. Le pauvre Jungkook qui se remettait doucement. S'il n'avait plus de marques sur le corps, il lui en restait dans la tête et le roux trouvait ça insupportable. Son comportement avait changé au lycée et c'était normal, après ce qu'il avait vécu.
Taehyung s'était donc promis de continuer encore et encore jusqu'à avoir le fin mot de l'histoire, jusqu'à avoir les aveux de Yoongi, qui jouait plus que très bien son jeu d'innocent qui ne savait pas. Ça lui tapait sur les nerfs à chaque fois, de le voir sourire, de le voir faire comme si. Lui, il avait du mal, il n'y arrivait pas. Il était en colère en permanence, il avait toujours cette envie de lui sauter à la gorge et de le forcer à le dire, de l'entendre tout confesser. Mais chaque chose en son temps, il se disait, et s'il attendait bien, il n'en serait que plus satisfait.
De plus, un autre aspect lui criait que Yoongi avait quelque chose à se reprocher. Depuis quelques temps, le plus vieux avait tendance à s'éloigner de son ami, qui pourtant faisait tous les efforts pour se rapprocher.
Pourquoi ?
Il avait forcément quelque chose sur la conscience pour agir de la sorte, c'était ça. Taehyung ne voyait pas d'autre explication.
Quant à Jungkook...
Il se laissait un peu vivre. Il évitait son aîné à tout prix, était plutôt content de le voir s'éloigner de son meilleur ami, mais détestait voir ce dernier lui courir après. Pourquoi il avait accepté l'idée de cette vengeance déjà ? Parce qu'il avait mal, parce qu'il souffrait. Il pensait que c'était une bonne idée, mais à bien y réfléchir, ça ne l'était peut-être pas. Ce qu'il voulait maintenant, c'était oublier l'existence du blond, le rayer de sa vie. Sauf que ça n'avait pas l'air de vouloir se passer comme ça. Il avait demandé à Taehyung d'abandonner pourtant, mais rien n'y avait fait.
Ce matin-là, une chaise était vide dans la salle. C'était celle de ce monstre. Taehyung était soulagé, dans un sens, mais aussi déçu et triste. Il avait prévu de lui poser quelques questions, d'avancer lentement sur son chemin. Sans le garçon, il ne pouvait pas. Il se pencha vers Jungkook en lui souriant gentiment.
— Kookie, tu vas avoir une journée tranquille, sans avoir peur. Tu veux aller boire un café après les cours ? Ça te changera les idées.
Le-dit Kookie leva les yeux vers son hyung. Ça faisait longtemps qu'ils n'étaient pas sortis tous les deux. Déjà parce que lui, il n'en avait pas envie, mais aussi parce que son ami était littéralement devenu obsédé par ce Min Yoongi. Au final, il avait bien réussi à le lui voler, mais d'une façon tellement ignoble qu'il refusait d'y penser à nouveau. Il sourit faiblement avant d'accepter.
— D'accord, on ira boire quelque chose. J'aurais bien aimé passer le week-end chez toi aussi, c'est possible ?
Le grand fit mine de réfléchir un instant. Ses parents ne disaient jamais non à ce que son ami vienne et de souvenir, ils n'avaient rien prévu de spécial. Si Jungkook demandait c'était qu'il avait besoin et il ne pouvait tout simplement pas le laisser dans le besoin. Il ne pouvait s'empêcher de vouloir le protéger, de vouloir vérifier que ça allait bien, alors c'était parfait pour lui.
— Bien sûr. J'en parlerai à mes parents mais à mon avis ils seront d'accord. Tu pourras venir profiter de la chaleur de mon lit. Ils ont toujours pas réparé ton chauffage ?
Le brun répondit négativement avec un signe de la tête. À vrai dire, si, son chauffage était réparé. Mais c'était quelque chose qu'il utilisait souvent comme excuse pour aller dormir avec son hyung, alors il ne pouvait pas laisser cette excuse filer entre ses doigts. L'hiver était bien entamé désormais et aller dormir avec son ami, même s'il habitait loin, était un de ses plaisirs.
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✞┊LES LIMBES DE TA VENGEANCE ❞ TAEGI!𝖺𝗎.
Fanfiction❝ 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐥𝐞 𝐦𝐞𝐧𝐬𝐨𝐧𝐠𝐞, 𝐥𝐚 𝐣𝐚𝐥𝐨𝐮𝐬𝐢𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐮𝐚𝐮𝐭𝐞́ 𝐬𝐞 𝐦𝐞̂𝐥𝐞𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐲𝐜𝐞́𝐞𝐧𝐬, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬...