Chapitre 4

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Citation de Jacques Deval :

Nos cauchemars, c'est notre âme qui balaye devant sa porte.

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* Flash Back*

Dans un quartier mal famé du centre-ville de New York, il y avait un immeuble à la façade délabré qui donne l'impression qu'il pourrait s'effondrer à tout moment. D'ici là dans tous les passants d'entrée, c'est dernier préférant changer de trottoir.
Il ne fallait pas être devin pour savoir quel type de personne vivait ici. En général ce sont des familles dont les parents sont plongé dans le crack, des alcooliques ou encore des mecs violents.

En entrant dans ce bâtiment miteux, on se fait agresser par directement par les effluves de alcool et de cannabis imprégnant les murs et les tapisseries.
Le parquet craque sous les pas d'un homme saoul, il titube dans le couloir s'appuyant et se frottant contre les murs sales et moisi. Il est grand, musclé avec une carrure assez imposante dissuadant tout homme sains d'esprit qui voudrait se battre de venir l'affronter. Il semblait en colère, l'alcool n'arrangeait rien. Il s'avance dans l'immeuble avec difficulté pour atteindre le troisième étage, appartement 27.

Puis avec une grande difficulté, il déverrouille la porte de l'appartement celle-ci crack puis s'engouffre dans l'appartement. L'appartement était plongé dans les ténèbres le seul point de lumière était celle de la cuisine qui éclairé le couloir mettant en valeur une jeune femme de qui cuisine. Elle était fine, portait un pyjama amples et de nombreux bandages autour du cou et des bras.

La jeune femme sursaute, se tends on s'entend les bras de l'homme entourer sa taille pour venir la plaquer contre lui. Puis des sueurs froides parcourt sa colonne vertébrale alors que les lèvres moites de son asseyant se colle à son cou pour finir par remonter le plus doucement jusqu'à se coller contre son oreille tout en chuchotant.

« Retiens le bien, tu ne pourras jamais m'échapper petite conne ! Plus jamais tu ne me feras honte devant ma famille comme la veille ! »

Cette voix terrifia la jeune femme, elle se mit à pleurer alors que l'homme la projette par terre. Il commence à lui donner des coups de pieds de plus en plus fort dans son dos, son ventre, ses bras. Il prenait un malin plaisir sadique à l'insulter et elle a traité comme une moins que rien. Elle sentait le sang couler dans sa bouche son nez et ses os craquer sous les coups la faisant gémir de douleur. Terrifie elle se mit à hurler je t'ai peur et a supplié.

« À l'aide ! Au secours ! aidez-moi ! »

Elle avait beau hurler de toutes ses forces mais personne ne viens. Puis soudain la sensation de sombrer dans le noir, l'image commence à noircir, à se flouter pour finir par s'éteindre.

*Fin du Flash Back*

Je me redresse violement sur mon lit. Je repousse la couverture avec difficulté car celle-ci était enroulé autour de moi. Une fois libérée de l'emprise, je saute du lit pour me réfugiée dans un coin de la chambre. Doucement je me laisse glissée contre le mur en bois. J'entoure mon corps de mes bras comme pour me protéger d'un potentiel ennemie qui pourrait surgir de nul pars pour me faire du mal.
Les draps sont mouiller par ma transpiration, impossible de se rendormir dans le lit. J'observe la chambre au couleur chocolat, sa décoration sobre deux tables de chevet en bois. Le montant du lit sculpté représentant des ours qui pêchent et enfin une grande armoire imposante dont l'une des portes à possède un miroir incrusté dans le bois elle aussi sculpté mais cette fois se sont des motifs lunaire qui ornent la deuxième portes.

En espérant que cela m'aide à me calmer. Si j'avais eu l'idée de réussir à dormir jusqu'à sept heure peine perdue. On dirait bien que ce salopard réussit toujours à me pourrir la vie même à des millions de kilomètres de lui.
Je jette un coup d'œil à mon réveil 6h30. Bon! Et bien je vais prendre ma douche et en profiter pour changer les draps.
Une fois dans la salle de bain dont cette fois les couleurs sont plus dans des tons bordeaux, je laisse couler l'eau dans la douche pour que quand je rentre dans la douche. L'eau soit à la bonne température. Mon reflet dans le miroir me donne envie de vomir, cette personnes ce n'est pas moi. Mon teint est blanc, mes yeux marron injecté de sang du à mes pleurs. Des cernes bien noir surlignais mon air malade voir même dépressif.
Je retire mon débardeur, mon short puis je file rapidement sous l'eau. Pour éviter de les voir ses traces violacées, ses blessures à peine refermé. L'eau coule sur ma peau meurtrie par ces années de maltraitance et de soumission. Le contacte de l'eau sur ma peau, me fais frissonnée. Je soupir j'observe l'eau couler dans le siphon de la douche emportant avec elle les derniers relent de mon cauchemar pour me laisser la pantelante appuyer contre le mur froid de la douche. Mon esprit s'embrume à nouveaux et des tas de questions à flux dans mon système nerveux.
Je me demande encore et pour la millième fois pourquoi c'est à moi que cela est arrivé. Comment ça a put déraper à se point.
Les larmes coulent sur mes joues mais pas des larmes de tristesse ça fais bien longtemps que j'ai arrêtée dans verser pour lui. Non plus de larmes d'impuissance et de colère. Je m'en veux énormément de ne pas avoir agis plus tôt.

Après une bonne heure passée sous la douche, je sort de dessous le jet pour m'enrouler dans une serviette moelleuse. Puis direction ma chambre ou je sort de mon sac une pile de vêtements en vrac et froissés puis je les éparpille sur le lit pour trouver quelque chose de chaud car en Alaska l'hiver il ne fait pas super chaud!

Je met mes sous-vêtements en cotons me disant que cela me fait quand même une légère protection, ensuite j'enfile un jean noir et un t-shirt à manche longue blanc pour clôturé ma tenue je met un pull over couleur crème qui me semble le pull le pus chaud parmi tout mes hauts. Une fois prête j'attache mes cheveux tremper en couette haute. Je change les draps de mon lit pour des draps sec et propre de couleur verte. Je les ai trouvé dans un placard sous l'escalier. Je descends dans la cuisine pour déjeuner, une fois mon chocolat chaud et mes pancakes avalée. Je regarde l'heure sur la pendule de la cuisine.

7h50 - Indique la pendule

J'ai encore du temps avant de me mettre en route pour la réserve. Pour passer le temps qui restait avant de partir à la rencontre de mon nouveau patron. Je me met une alarme sur mon iPod à 9h00. Une fois cela fais je profite du temps restant pour déniché un bon livre dans la bibliothèque. Agatha Christie et les dix petit nègres, j'adore cette histoire. Mon livre en main, je m'assis sur l'un des fauteuils de la terrasse. J'étais tellement absorber par ma lecture que j'entendis à peine la sonnerie de mon iPod. J'étais triste de devoir quitter mon ouvrage. Je le pose à l'intérieur de la maison en m'assurant d'avoir bien verrouiller toutes les portes. Puis je pars en direction de la réserve pour retrouver Bran afin qu'il me montre les alentours.

J'ai un peu de mal à conduire le pick-up car ce véhicule est assez lourd donc j'ai du mal dans les virages est puis c'est un véhicule manuelle. En ville j'avais plus l'habitude d'une petite Clio en automatique. Sa fais bizarre de reconduire une manuelle. Je fais un demi-tour serrer devant la maison pour me permette de m'engager correctement sur le chemin de terre. Au bout d'une dizaine de minutes, j'atteins la national. Je quitte enfin le sentier direction l'entré de la réserve. Je n'ai pas eu trop de mal à trouver le chemin car la national possède différents panneaux récapitulant ou vas la direction que l'on prend. Je suis le dernier panneau m'indiquant la sortie pour la réserve. Quand j'arrive au niveau de l'entrée de la réserve je vois Bran en grand discussion avec Jack.
J'arrête mon véhicule juste devant eux.

- Bonjour, Mira bien dormis? Me demande Jack en me tendant une veste bien chaude The North face. Tiens c'est pour toi comme tu n'as pas de veste chaude.

- Merci. J'ai bien dormis et toi?
J'enfile la veste, elle est trois fois trop grande pour moi mais elle sens divinement bon.

- Tu as l'aire minuscule dedans! S'exclame Bran avant d'éclater de rire suivie de Jack. Mais bon sais pas tout on as une promenade à effectuer, Mira on vas échanger je vais conduire et tu vas t'assoir sur le siège passager.

Après avoir passer la journée à visiter la réserve. Bran m'emmena à la clinique pour voir mon nouveau lieu de travail. Il m'explique mon emploie du temps ainsi que les différentes techniques pour utiliser l'ordinateur afin de trouver les dossiers rapidement, les fiches sur les animaux. Et au repas du soir il m'invita à manger dans un restaurant qui servait des spécialités locaux. Après notre repas, on se quitta pour rentrer chacun chez sois.

Je n'avais pas prévus de tomber sur ça en rentrant chez moi. Juste devant la maison un ours tournait en rond devant. Il semblait perdu voir même égaré. Je ne savais pas quoi faire.
Appeler quelqu'un sauf que je n'est pas de téléphone portable ou bien attendre qu'il parte. La deuxième solutions me paressais plus raisonnable soudain celui-ci tourna la tête dans ma direction. Si il me semblais agitée au départ la il était devenue calme. Il s'avança vers la voiture et s'arrêta à quelque mètre. L'ours possède une carrure impressionnante sa présence donne l'impression qu'il domine l'espace qui l'entoure. Il émane de lui une certaine prestance royal. Son museaux est fin, sa fourrure brune accompagner par la lumière de la lune. Lui donne des reflet argenté qui mets en valeur les yeux dorée de l'animal. Dans ses yeux qui me donne l'impression que l'ours devant moi ressemblait plus à un humain qu'à un animal sauvage mais la fatigue dois me faire halluciné.

Je ne sais pas se qui mes passée dans ma petit tête blond mais je suis sortis de la voiture. Je n'avais qu'une seule envie toucher l'ours qui n'était qu'à quelque mètre de moi. Je m'avance doucement vers lui mais avant que j'ai puisse m'approcher plus. L'animale se recule petit à petit toujours en me regardant dans les yeux. Il reculent sans regarder derrière lui.

Mira  Et La Reserve D'Alaska Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant