Chérie, tu m'appartiens !

Chapitre 24

Bonjour ! Comme promis, les partiels sont terminés et me voilà à nouveau plus disponible pour écrire. Afin de compenser ce mois de Juin un peu vide, je vais poster deux chapitres ! :P Je ne suis pas vraiment en vacances parce que je dois travailler à l'hôpital cet été mais j'aurai tout de même du temps libre pour écrire. Le mois de Juin a été particulièrement important parce que j'ai eu énormément d'idées pour "Chérie, tu m'appartiens ! " mais aussi pour une fiction que j'aimerais écrire plus tard. Je ne compte pas commencer deux fictions en même temps car ce serait la pagaille. J'écrirai l'autre au brouillon dans un coin pour la peaufiner et ensuite la poster ! Je vous laisse avec la suite et je vous remercie d'avoir compris mon absence et vos messages de soutiens, c'était adorable ! <3

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Nous sommes rentrés rapidement à la cabane, je crois que nous cherchions tous les deux à mettre le plus vite fin aux humiliations. En arrivant dans le salon, Chris m'a fait signe de m'asseoir bien sagement sur le canapé. Il est redescendu aussitôt avec une pommade et prit dans le frigo une bouteille d'eau.

- J'ai des calmants aussi

Il défait la fermeture éclair et j'ai un sursaut involontaire, le traumatisme n'est pas encore passé.

- Doucement chérie... Je sais que ça fait mal...

Lorsqu'il effleure les lacérations, j'étouffe un gémissement dans mes mains et mes larmes reprennent.

- Putain, pourquoi elles ont été aussi brutales ? Quelles bandes de garces, si ça ne tenait qu'à moi, je les buterais, fit-il avec hargne en nettoyant avec un gant le peu de sang qui coulait.

- Elles m'en veulent, dis-je dans un soupir.

- Tu n'as rien fait de mal, Eve, pourquoi dis-tu ça ?

Je soupire à nouveau.

- Je me doutais que tu ne comprendrais pas...

Il arrête de me tamponner le dos.

- Parle-moi Eve, tu dois tout me dire pour que je puisse te protéger.

- Pour vous les mecs, ça vous paraît normal de nous traiter de façon inégale, de faire du favoritisme. Mais nous, nous avons une philosophie parallèle à celle-ci. La différence créée l'envie et l'envie créée la convoitise ce qui veut dire...

- Elles se vengent parce qu'elles t'envient, c'est ça que tu veux dire ? Insiste Chris

Chris pose le gant à côté du siège et ouvre le tube de crème. Le contact froid de la substance me fait hérisser les poils.

- Écoute Eve, ce ne sont pas ces gonzesses qui dirigent le camp. On les a autorisé, pour une fois, à juger et de toute évidence, elles ont fait mauvais usage de ce "privilège". Si j'en ai envie, et comme elles n'ont pas de garçon pour la plupart, je pourrais très bien les livrer aux types sauvages à l'autre bout du camp qui n'attendent que leurs petits culs.

- La violence n'est pas la solution aux problèmes, Chris... Tu ne sais pas ce que ça fait de se faire relooker par des types en chaleur et de se faire pointer du doigt par les seules personnes qui pouvaient te comprendre. Je pensais pouvoir compter sur les filles, ici... Mais je me sens menacée partout !

J'ai du mal à finir ma phrase tant les sanglots se mêlent à ma voix.

Chris ne dit rien, il reste silencieux en étalant la crème.

- On ne pense pas comme à l'extérieur, ici. Tu es douce Eve, tu es intelligente, courageuse et fichtrement craquante bon sang !

Je manque de m'étouffer dans mon fou rire. Ce mot « fichtrement » sortit de sa bouche semble tellement ridicule. Il me retourne de sorte à ce que je me retrouve à califourchon sur lui. Ma robe a glissé jusqu'à mes hanches et seul mon soutien-gorge protège ma nudité.