ℂ𝕠𝕧ε𝕣 𝕌𝕡 ∥𝐍.𝐉𝐌∥ T.1

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Des gens passent encore et encore devant moi, certains accélèrent en me voyant, d'autre ont pitié, alors que d'autres m'insultent.

Il pleut encore, je dirige ma main vers le ciel en souriant alors que des larmes glissent sur les marques qu'ont déjà laissées d'autres.
J'ai l'impression que l'alcool atteint fortement ma sensibilité.
Je suis, par conséquent, actuellement devenue une fragile.

Des hommes s'arrêtent devant moi et l'un d'eux placent son pied sur ma poitrine presque visible.

Je n'ai pas la force.

"Vous voulez me baiser ? Baisez moi." Dis-je sans expression et sans leur adresser un quelconque regard.

Au lieu de me faire ce à quoi je m'attendais ils m'assimilent des coups de pieds avant de repartir en riant.

Je n'ai pas bougé, et je ne bouge pas.

J'ai mal, et pourtant je souris.

Notez le sarcasme.

Le sang coule de mon corps mais je ne m'en préoccupe absolument pas.

Jusqu'à ce que j'entende des pas courir vers moi.

Je me prépare psychologiquement à la douleur que je vais recevoir.

"QU'EST-CE QUE TU FOUS?"

Cette voix

Qu'est-ce que

Je réponds sans regarder mon interlocuteur

"Ta voix resemble a celle d'un ami"

"Allez ta gueule"

Je finis par diriger difficilement ma tête vers le son de sa voix

"Bizarement je suis rassurée de voir que c'est vraiment toi. Jeno, je crois avoir mal.. Très mal... "

Ce sont les derniers mois que j'ai prononcé avant de perdre connaissance. "

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Je sens une odeur bizarre, je reprends lentement conscience et une lumière traverse la barrière de mes paupières.

Je décide finalement d'ouvrir difficilement les yeux.
Actuellement, je viens de subir une agression oculaire, épargnez moi.

Sinon, je constate évidemment être positionné sur un lit dans une pièce assassinant la simplicité:
elle est blanche.

Un hôpital, génial.
Dans les films les gens sont comme "suis-je mort? Ça doit être le cas."
"Cette pièce blanche: la paix?"

Bichette, rends-toi à l'évidence c'est un hôpital t'es pas mort encore. Mais ça va pas tarder, au pire je te finis.

Sinon, je suis branchée à quelques fils et suis couverte de bandages.

C'est déjà entrain de me gonfler.

||Je regarde autour de moi: tiens une tête est couchée sur mes jambes, je constate la présence de mon bien aimé, Ah quel idiot d'attendre mon réveil, le pauvre je me demande combien de temps il a attendu. Qu'est-ce que je l'aime..||

C'est vrai, j'ai failli oublier, je n'ai pas de bien aimé. HEUM HEUM, sinon, vous vous êtes cru dans un drama ?
Nan nan on reprend.

Je regarde autour de moi, tiens
Une chaise est présente, ah la conne je me demande depuis quand elle est là..

Bon désolé on s'éloigne.

Sinon je suis
Seule.
Me jugez pas

Je soupire et ferme les yeux quelques secondes avant d'entendre la porte s'ouvrir.

||Tiens mes amis accompagnés de mon amoureux sont finalement venus!||

HEUM heum!
J'ai dit la réalité mes chéris.
En plus les amis faut les chercher hein.

Le médecin rentre;

"Démon.." dis-je en chuchotant

Il lève les yeux de ses documents et me sourit avant de soupirer.

Merde j'ai pas du être suffisamment discrète.
Tenpis, il n'y a que la vérité qui blesse.

//ellipse 15 min//

J'eu droit à une explication complète de mes séquelles et mon état (morale et physique visiblement), et bien évidemment une leçon de morale par rapport à l'alcool que j'avais ingurgité, entre autre.
Il m'a d'ailleurs conseillé d'aller consulter un psychologue pour mes "dérangements psychologiques"

Il a cru j'étais une alcoolique refoulée ?

Ah bref je suis actuellement assise sur le dos de mon lit et je ne peux pas sortir pour le moment.

Je sens que je vais me faire chier, je ne sais pas pourquoi.

Je soupire une énième fois et regarde la fenêtre alors que les larmes me remontent encore aux yeux quand je repense à cette maudite histoire .

Sérieusement.

" Ils m'ont dit que tu étais réveillée, tu te sens mieux?"

Je tourne instinctivement la tête en direction de mon interlocuteur.

"Jeno ? "

"Je vais attendre que tu te rétablisse pour t'en mettre une. Ou alors je te finis maintenant."

"Eh ca va t'avais qu'à garder l'œil sur moi. "

"Quand j'ai essayé t'avais disparu déjà. "

"Désolé.."

"D'ailleurs, pourquoi tu m'as dit ça au téléphone? "

Mon esprit se troubla à sa question.

"Comment ça? "

"Quand je t'ai appelé pour savoir où t'étais tu m'as subitement demande si moi aussi je pensais que tu étais une chienne, qu'est-ce que tu voulais dire? "

Mes doigts s'emmelèrent dans les draps, ma tête s'abaissait, faisant divaguer mon esprit.

"Insoo ? C'est jaemin? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?"

Je ne me sentais pas à l'aise, je me sentais troublée, tout ce que jaemin m'a dit m'a autant atteint ? C'est sa faute si j'en suis là.

" Je ne veux plus rien avoir avec lui. Je ne veux plus l'aider, je ne supporte plus ses sauts d'humeur"

Il soupira.

"Tu peux me dire ce qu'il sest passé ? "