ℂ𝕠𝕧ε𝕣 𝕌𝕡 ∥𝐍.𝐉𝐌∥ T.1

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Rien. C'est ce que je vois, c'est à dire tout, sauf lui. En effet, il y a un problème, il est partit. Je ne sais pas quand, mais il a quitté les lieux.

   — C'est une blague ?! Mon ton s'orientait plus vers l'aberration qu'une simple ironie interrogative.

   Je priais pour être en train d'halluciner, il a embarqué toutes bricoles pouvant avoir de la valeur, donc c'est sure et certain, il appréhendait tout ça., Il m'a laissé partir avec Jeno aussi facilement pour se casser. Il le savait, il le savait que je saurais tout. Mon séjour à l'hôpital ne l'a même pas inquiété davantage, la preuve de son insouciance envers moi.

   — Il est partit...
   — Jure ?

   Je ne pris pas la peine de regarder Jeno, et continua de me lamenter sur mon idiotie. Je n'aurais, certes pas pus deviner ça, mais au moins douter, rien qu'un tout petit peu, de son comportement faussé. Je suis pire que naïve, ça en est absurdement pathétique.

   — On fait quoi ?

   Les paroles de mon ami traversèrent simplement mes tympans, je voulais réfléchir, réfléchir à une logique, aussi infime qu'elle soit. Jeno a été mis au courant, par moi-même, avec Jaemin. Jeno souffla bruyamment et s'avança dans la pièce, en en reluquant chaque coins. Mes mains se perdirent dans mes cheveux, cette situation devient trop complexe, ça commence à en être effrayant, et la suite, qu'est-ce que c'est ?

  — Insoo c'est quoi ça ?

   Je l'ignora, plongée dans mes pensées. Il n'a pas pu se volatiliser.

  — Insoo

   Il est partit quand ?

  — INSOO RAMÈNE TOI !
  — Putain mais quoi ?!

   Mes yeux se plissèrent sur le bout de papier coincé entre les doigts de Jeno, je ne me fit pas prier davantage et m'empressa de rejoindre mon camarade.

   — C'est de lui
   — Qu'est-ce que tu racontes ?

   Je lui arracha son espèce de connerie des mains et lu une première fois avec détachement. Cependant, cette première lecture me fit rapidement réaliser la non étanchéité de la situation et relu entre les lignes.

   "Je sais ce que tu as dû apprendre, et comme je doute de mes capacités à t'orienter vers une autre tournure de l'histoire, j'ai décidé de partir. Tu auras donc, juste à regarder autour de toi pour en confirmer l'authenticité. Je vous déconseille de prendre contact avec la police, par exemple, sinon la fin serait mauvaise.
PS: Je me demande à quel point tu me hais, mais tu ne seras jamais capable de me nuire, ton évidente faiblesse sentimentale te le confirmera."

   Mes phalanges se serrèrent d'elles-mêmes sur le bout de papier, tandis que mes yeux entamaient leur étanche périple. Le pied de Jeno atterrit violemment dans un meuble, aussi sévèrement que la larme s'écrasant sur l'encre sous mes doigts.

   — Il mérite qu'on l'éventre.
   — Jeno.. tu réalises qu'il.. il a tué les parents de Jaemin..

   Je ne sais pas si c'est le fait que les dires de Jaemin me faisaient légèrement douter de lui qui me fit purement réaliser l'ampleur des actes de l'homme qui fut mon tuteur. La vérité me frappa de plein fouet, et je sentis rudement la gravité. Cet homme, il a tué les parents d'un enfant, et a abusé d'un enfant. Mes derniers mots me montèrent au cerveau tel un électrochoc. J'arrive pas à croire que tout puisse se finir ainsi, il m'a élevé, il m'a inculqué des valeurs, que lui-même souillait, je me sens sale, instinctivement.

   — Jeno.. tu penses qu'on doit le chercher ?
   — Non, on va essayer de se poser dans cette histoires déjà.
   — Parce qu'on a le temps peut-être ?
   — Regarde toi dans un miroir et analyse le temps après. Tu te rends pas compte de ce que c'est d'apprendre autant de merde d'un seul coup, ton organisme ne tient même pas. Donc quand t'auras desembrouillé ton esprit on tentera peut-être des choses

J'ai vécu dans le dénis, ma vie était un mensonge.