chapitre 44

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solène.

je suis ma meilleure amie qui me fait penser à une folle qui a été internée durant quatre ans alors qu'elle crie à qui veut l'entendre ou du moins à tous les gens présents dans l'avenue des champs élysées qu'elle « adore le shopping intensif » et que c'est bien trop bon pour son petit coeur. ils se retournent sur notre passage bruyant et ça me fait rire plus qu'autre chose.
fatiguante elle est.
et d'un coup elle s'arrête, je me décale pour mieux voir. chris gonzales roulant une pelle fameuse à, je suppose, sa copine.

- ky', vient on peut pas rester là. 

son regard fusille la jeune femme qui aborde un grand sourire niais vers chris, des multiples sacs de grandes marques pendus aux bras recouvert eux mêmes de bracelets aux prix exorbitants.

je tire ma meilleure amie sur la chaussée qu'on traverse et on se pose un peu plus loin contre un mur, avec les deux tourtereaux toujours dans le viseur.

- ky ?

elle se tourne vers moi.

- c'est bon on peut y aller.

- ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu.

- moi aussi, moi aussi.

- ça va ? je demande en posant une main sur son épaule.

- oui, oui ça m'a stoppée net de le voir si joyeux.

- qu'est ce que t'as à lui envier kylie ? t'es heureuse toi aussi.

- ouais mais idriss..

- il est pas parfait je te l'accorde, chris non plus sinon il ne t'aurait pas tromper. fram est un bon gars, j'dis pas ça parce que je le connais mais parce que je sais que au fond de lui il pourrait faire ressortir son côté tapette pour te faire plaisir.

elle me sourit.

- t'as raison.

- bien sur que j'ai raison.

- merci, me lâche t-elle en plissant son nez. 

je souris doucement et on reprend notre tour des boutiques sympas. kylie accepte même de rentrer à h&m magasin où elle s'habille quasiment jamais. j'ai réussi à me trouver des hauts sympas et son avis était constructif.

- allez viens ! je la presse alors que rien devrait nous faire speeder.

je souris en dévalant l'allée la main de kylie toujours dans la mienne. que les gens nous prennent pour des folles, si ça peut me détendre et faire relâcher la pression avec ma meilleure amie, je continuerais.

 c a r e e r s  II. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant