épilogue

441 20 16
                                    

c'est ici que ça se termine, je vous retrouve après dans une autre partie où mon speech sera plus approprié qu'ici
-ly

solène.

entassés avec une bière, un jus, du pastis, du ricard ou de la vodka c'est comme ça qu'on est actuellement. c'était comme ça qu'on était le mieux. la main de mon copain était posée sur ma cuisse. elle n'avait pas besoin de tressauter parce que j'étais bien. j'étais à ma place avec les gens que j'aimais.
kylie riait aux blagues de doums, antoine parlait tranquillement avec juliette alors que les deux akrour échangeaient avec les deux morel.

je suis heureuse.

comment ne pas l'être ? comment détester la vie de nous mettre au plus bas pour peut être rencontrer les meilleures personnes juste après ? comment ne pas vouloir la vivre en entier ? pourquoi vouloir abandonner alors que derrière le brouillard, se trouve notre futur. derrière mon accident se trouvait tous ces gens, que j'aurais pu lâcher comme je l'ai fais avec certain mais que j'ai préféré garder, pour le meilleur mais aussi pour le pire que la vie pouvait infliger.
j'ai appris que peut importe les passions, les caractères, les coups bas, mêmes les carrières, avancer était la meilleure solution, même quand t'as qu'une envie. celle de chialer et de te tuer. parce que la vie fait mal mais la mort est lâche. et personne ne mérite de se dire qu'il ne mérite pas la vie.
parce que la vie devrait mériter qu'on la garde précieusement.

c'était mon choix de choisir ce chemin mais devinez quoi ? peut importe celui que j'aurais choisi, je n'aurais jamais su si l'autre aurait été meilleur. alors je peux assurer une seule chose. soyez fier, soyez fières, d'avoir la vie.

souriez à tous ces gens qui ont cru que vous ne serez pas à la hauteur. que vous n'atteindriez pas vos objectifs, que vous ne réussiriez pas dans votre carrière.
souriez, montrez leur le contraire et prenez soin de ceux qui choisiront de rester à vos côtés.
vous avez le choix. moi je l'ai eu. abandonner ou résister. c'est sans aucune honte que j'avoue en avoir bavé mais la fierté que j'ai, dans mon coeur, sur mon sourire, sur celui de mes proches, de mes frères et sœurs, de mon copain surpasse bien tout.

j'aurais ris dès le début à quiconque qui m'aurait empêché de réaliser mes rêves si j'avais su qu'une carrière procurait tout ça.
alors oui, entassés comme des gros tas sur mon nouveau canapé, dans mon nouvel appartement, j'étais heureuse. parce que la vie reprenait et allait continuer comme ma carrière entourée de gens bien trop importants à mes yeux.

CAREERS II.

 c a r e e r s  II. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant