11- C'est injuste !

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11- C'est injuste !

PDV AUTOR

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Au cours des deux semaines suivantes, Bryan devint l'objet du plus étrange des harcèlement. Tory était partout, serviable, prévenante. Elle le rendait presque fou a force d'attention. Quand il arrivait le matin dans son bureau, elle y était déjà passée, lui avait laissé des brioches, ou une théière pleine. Elle se précipitait pour lui chercher ce dont il avait besoin avant même qu'il l'eut demandé. Elle enregistrait toute ses habitudes.

Cette dévotion agaçait un peu Bryan, s'embarrassait aussi, et pourtant... Jamais personne n'avait été aussi prompt a satisfaire ses moindres désirs. Elle s'occupait de ses costumes, lui cherchait dans la bibliothèque les ouvrages qu'il souhaitait consulter, mettait de l'ordre dans son bureau comme dans sa garde robe...
Il avait cesse envie de lui dire de le laisser tranquille, mais il n'y parvenait pas. Il était pratiquement de l'avoir sous la main... Et curieusement agréable de contempler son petit visage expressifs quand elle écrivait sous sa dictée ou classait des affiches. Les rares fois où elle était occupée pour venir directement a son bureau, il se surprenait a guetter son arrivée.

Un matin ou elle venait l'aider a sa correspondance il lui dit :

Bryan :- Tu es en retard.

Victoria : - je suis navrée monsieur, mais Mme Bess avait besoin de moi pour des costumes.

Bryan :- tu y consacrés trop de temps. Si Mme Bess est débordée, dites lui d'engager une autre styliste. J'ai du courier urgent.

Victoria :- léger sourire aux lèvres Oui, monsieur.

Bryan crut bon de se justifier.

Bryan :- Ma correspondance est diablement plus important que ses fripes.

Sans cesser de sourire, elle vient prendre place sa place habituelle auprès de lui.

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Il la gardait le plus longtemps possible dans son bureau, sous prétexte que c'était l'endroit le plus sur pour une jeune fille casse-cou comme elle... Son intrépidité le faisait frémir quand il la trouvait entrer de planter des clous dans l'atelier des charpentiers, où quelle était perchée sur les cintres.

Le jour ou il découvrit un groupe de machiniste entrain de regarder Tory qui essayait de passer une corde sur une poulie accrochée trois mètres sous le plafond du théâtre, c'en fut de trop !

-: Beau travail petite ! Crie l'un des hommes. Elle est agile comme un singe cette fille.

Bryan eut la respiration coupée. Un faux mouvement, et elle s'écrasait sur les planches. Il serre les dents pour s'empêcher d'hurler , ce qui aurait pu lui causer un accident fatal. Il jura en silence et grimpa rapidement les marches d'un escalier en colimaçon situé derrière la scène , jusqu'à une étroite passerelle qui courait sous les cintres.

Tory -: en se penchant j'ai fini ! Dieu, que c'est haut !

Elle sursaute en le voyant juste au-dessus d'elle.

Tory :- Mr Castle ! Que faites-vous la ?

Bryan :- Et toi, a part permettre a tout le monde de regarder sous vos jupes ? Ça ne m'étonne pas que tu sois tellement apprécié ici.

Pour la première fois, elle le fixe avec une lueur de colère dans les yeux.

Tory :- C'est injuste !
Je fais ceux pour quoi on m'a engagée, j'aide où on n'a besoin de moi...

Bryan :- Pas au puéril de ta vie, maintenant, donne-moi la main.

Tory :- je peux descendre toute seule.

Bryan :- Obéi !

Elle cède a contrecœur et il l'attire sur la passerelle avant de la jeter sur son épaule comme un vulgaire sac de farine.

Tory :- Lâche moi !
Je n'ai pas besoin de ton aide !

Ignorant ses protestation, il descend jusqu'à la scène ou il la pose rudement sur ses pieds.

Le regard noir, il s'adresse a ses employés avec une douceur inquiétante.

Bryan :- j'aimerais que l'on m'explique pourquoi Mlle Carter était entrain d'exécuter un travail pour lequel je paie des machinistes.

-: C'est elle qui s'est proposée, répond un homme un peu penaud. Elle a dit comme elle est petite et vive, elle irait deux fois plus vite...

Bryan :- Désormais, si quelqu'un accepte d'elle ce genre de service, il sera renvoyé sur-le-champ.

Furieux, il se tourne Tory qui se frotte le poignet là où il avait serrée trop fort.

Bryan :- je ne m'excuserai pas pour ça . Crois-moi, j'ai eu envie de faire bien pire.


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You're Mine ! [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant