26- Laisse moi t'aimer...

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-: c'est bien ce que je me suis dit ! Commenta Bryan ironique.

-: Je ne comprend pas comment vous avez pu leur pardonner.

Il haussa les épaules.
-: Avec le temps, je me suis rendu compte qu'Andrew m'avait rendu un sacré service en me montrant quel genre de femme était réellement Olivia.
D'ailleurs, je ne peux pas vraiment la blâmer pour en avoir voulu plus que je lui offrais.

-: Elle aurait dû être fière et heureuse d'avoir gagné votre amour !

-: Elle m'a vu tel que j'étais coupa t-il.
J'avais bâti ma fortune en jouant l'amuseur public, en m'exhibant sur scène comme un singe savant, aurait dit Rochester. Un comédien est le serviteur de ceux qui paient pour le regarder, qu'ils soient vaux riens, marchands ou aristocrates. Olivia l'avait compris, et ça ne lui plaisait pas.

Il lui montra sa large main robuste.
-: Bien que j'interprète des rôles de prince sur scène, je resterai toujours un Jennings. J'ai les mains d'un paysan, faites pour labourer, planter. Et mon visage lui même...

Tory posa un doigt sur sa bouche pour le faire taire.
-: Non !

Il baisa sa paume avant de l'écarter de lui.
-: Tu mérites mieux que moi. Un être jeune, idéaliste, qui connaitra ses première expériences avec toi.
Je ne suis pas toujours facile, et j'ai plus de pêché a mon actif que je n'oserais en avouer.
Je peux te promettre une seule chose : je te désirerai jusqu'à mon dernier souffle.

Bryan était entrain de se mettre a nu devant elle, avec une honnêteté qui lui brisait le coeur. Il voulait lui ôter ses illusions, mais rien de tout cela n'atteignait Tory. C'était un homme extraordinaire qui valait d'être aimé pour lui-même. Et elle avait cette chance entre les mains... Pourtant, elle allait devoir le quitter.

-: Olivia était folle sanglota-t-elle, Mais pas autant que moi.

Il cueillit ses larmes du bout de la langue.

-: je me moque de savoir qui tu es, ce que tu as fait. Dis moi seulement pourquoi tu veux partir ?
Tu es amoureuse de cet homme ?

-: Oh non !
Ce n'est pas ça. Je... J'ai promis a Dieu de rentrer a la maison s'il vous guérissait.

Elle devina son sourire plus quelle ne le vit.

-: Ce n'est pas un très bon marché, ma douce. Et je n'ai pas été consulté, que je sache.

Il releva la tête et la fixa avec une intensité qui lui fit mal. Elle ne contrôlait plus la situation, elle s'en rendait compte. Il la voulait. Il avait l'intention de la prendre, et , pour son plus grand désespoir, elle se sentait incapable de lui résister.

-: Je t'aime Tory. J'en suis terrifié, parce que j'ai toujours considéré l'amour comme une faiblesse, mais je ne peu m'en empêcher de te le dire. Et je ne peux pas non plus supporter de te perdre.

Il prit le visage de Tory entre ses mains pour un baiser d'une tendresse qui la bouleversa.

-: Laisse moi t'aimer dit-il d'une voix voilée. Laisse moi m'occuper de toi.

Il l'embrassa encore et encore, avec une passion qui ne tarda pas a allumer le feu en elle.
Elle ne pouvait s'empêcher de lui répondre, les bras noués autour de son cou, le coeur battant d'appréhension et d'amour.

-: je ne sais pas ... Souffla-t-elle contre ses lèvres.

-: Fais moi seulement confiance.

Tremblante, elle le sentit dégrafer sa robe dans le dos, et ses seins se libérèrent, gonflés, les bouts déjà dressés.
Une petite sonnette d'alarme tinta dans sa tête, mais elle l'ignrora. Elle aurait cette nuit pour elle, et on verrait bien ensuite.

You're Mine ! [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant