14- Il rampera à tes pieds !

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Les jours suivants, quatre employés du théâtre, deux comédiens et deux menuisiers frappés par ma grippe, furent atteint d'une forte fièvre , l'un d'entre eux délira même pendant deux jours.

-: c'est très contagieux, explique Julia a Tory. Je crains qu'il y ait rapidement d'autres malades.

-: Dans votre état, votre grâce, répondit ma jeune fille, vous devriez être prudente...

-: certes , soupira la duchesse, ennuyée, mais je ne peux pas me réfugier a la maison alors qu'il y'a tant de travail a faire ici.

-: votre santé compte cependant plus que tout.

-: Ne dis pas cela devant Mr Bryan. Ma maladie n'existe pas pour lui. Seul importe le bon fonctionnement du théâtre.

-: mais on n'y peut rien s'indigne Tory qui se demandait s'il était vraiment déraisonnable a ce point.

Julia lève les yeux aux ciel.

-: Bryan supporte mal la fragilité humaine. Comment comprendrait-il nos faiblesse quand lui même n'en a jamais ?

Elle s'accrocha au bord de sa table et se lève avec peine.

-: il faut que j'aille le mettre au courant de la situation. Il va être furieux !

Contrairement aux prévisions de la duchesse, Mr castle ne fit aucune réflexion mais l'atmosphère du théâtre fut morose toute la journée. Lorsque Tory demanda a Julia la permission de partir de bonne heure, elle ma lui accorda sans hésitation.
Tory s'engagea dans Régent street, un peu déconcertée par la foule et les attelages qui encombraient la rue. Des quantités d'échoppes offraient de tout : des meubles , de la porcelaine, des tissus...

Tory pousse la porte, faisant tinter une cloche de cuivre.

Une jeune fille un peu plus âgée qu'elle s'approche.

-: puis-je vous aider, Mlle ?

-: j'aimerais voir Mme Bernard. Je m'appelle Victoria Carter.

Une grande femme élégante d'une cinquantaine d'années se leva de la table surchargées de croquis d'échantillons de tissu.

-: Mme Bernard ? Murmure tory tandis-que la jeune employée la débarrassait de son manteau et de ses gants.

-: Ainsi , tu es la protégée de Florence Nell dit Mme Bernard en la regardant attentivement.
Elle m'a écrit pour me dire que tentait de séduire un homme mais que tu ne possède pas la garde robe approprié ... En effet, jamais tu ne trouveras un amant digne de ce nom avec ça sur le dos, ajouta-t-elle en désignant la tenue bien sage de tory.
Ruth va t'aider a essayer quelques modèles. Je te rejoins dans un instant.

Tandis que l'emmenait vers les salons d'essayage, tory lance par-dessus son épaule :

-: je tiens a te dire combien j'apprécie...

-: Oui, oui. Il fallait que Ruth retouche quelques robes pour se faire la main. En outre, Florence t'aimes bien, je lui dois beaucoup car elle m'a envoyée de nombreuses clientes...
Ruth, veille a sortir le velours brun et la soie jaune. Cela conviendra sûrement a Mlle Carter.

Tory n'était jamais allée chez une couturière, car sa mère en avec une qui venait a domicile afin de leur faire des robes pour la saison.
Souvent, elles s'impiraient des magazines féminins a la mode, mais ça ne changeait rien pour tory car sa mère décidait toujours a sa place.

You're Mine ! [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant