46- Qui êtes-vous ?

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Hélas, Rochester, ou l'un de ses proches du commettre une indiscrétion, car, en quelques jours, tout Londres fut au courant de son lien de parenté avec Bryan. Ce dernier fut harcelé de visites et de courriers tant chez lui qu'au théâtre.

On se battait pour obtenir des places au théâtre. Il semblait que le public fut passionné par l'histoire de ce roturiers qui se découvrait soudain des origines aristocratique. La noblesse en était secouée mais elle se repassait de chaque détail de cette scandaleuse affaire.
En ville, on ne parlait plus que de Bryan et cette célébrité qu'il n'avait pas souhaitée le contrariait au plus haut point.
Il ne se remettait pas de la mort d'Andrew et il se tuait de plus en plus au travail, ne trouvant d'apaisement que dans les bras de Tory la nuit. Il se mit a lui faire l'amour avec encore plus de tendresse, plus longuement, comme si il voulait se perdre en elle pour toujours.

-: je n'aurais jamais cru que j'éprouverais autant de plaisir dans le lit conjugal, lui confia Victoria un soir.

Il rit, la main sur sa hanche.

-: Moi non plus.
Avec mon goût prononcé pour les femmes d'expérience, je n'aurais jamais pu m'imaginer désirer a ce point une pure jeune fille.

-: Je ne suis plus une pure jeune fille , protesta Tory tandis qu'il se glissait sur elle.
Après tout ce que nous avons fait...

-: Tu as encore beaucoup a apprendre ma chérie, dit-il en la pénétrant doucement.

-: impossible ! Répondit-elle.

Et il lui fit l'amour jusqu'à ce qu'elle en perdit le souffle.

**

Un jour quelle passait au théâtre après l'heure de la répétition, Tory trouva Bryan seul sur scène entrain de prendre des notes au milieu d'un nouveau décor. Il était si absorbé qu'il ne la vit pas tout de suite, mais lorsqu'il la découvrit dans les coulisses, son regard s'éclaira.

-: Venez ici, dit-il.

Tory obéit avec joie.
Bryan posa son bloc et la prit par la taille.

-: Tu as l'air d'un pot de miel, avec cette robe de la couleur de tes yeux, déclara-t-il. Laisse-moi goûter.

Tory jeta un coup d'oeil inquiet autour d'elle, craignant qu'un employé ne traîna dans les parages, Bryan se moqua gentiment d'elle.

-: personne ne trouvera a y redire, madame, je te l'assure.

Il lui vola un baiser, puis un autre, jusqu'à ce quelle se détacha de lui en souriant.

-: Avez-vous déjà fini votre journée ?

-: Oui. Accorde moi encore cinq minutes.
Pourquoi ne pas m'attendre dans mon bureau ? Nous pourrions avoir un entretien privé, porte fermée...

-: je n'ai pas envie de travailler, fit-elle provoquante.

-: Rassure toi, il n'est pas question de ça , rétorqua t-il avait une tape familière pour la renvoyer dans les coulisses.

Tout en travaillant, il se rendit compte que quelqu'un remontait l'allée latérale en direction de la scène.

-: Qui est là ? Demanda-t-il

Pas de réponse.
Bryan soupira. Sans doute un curieux qui était parvenu a se glisser là sans être vu !

-: Le théâtre est fermé au public, revenez ce soir pour la représentation.

L'intrus approcha encore, mais il semblait hésiter a sortir de l'ombre.
Bryan se redressa.

-: Bon sang, qui êtes vous ? S'énerva t-il.

L'homme répondit enfin, et sa voix avinée fit chavirer l'univers de Bryan.

-: Ne me dis pas que tu m'as déjà oublié...


**

You're Mine ! [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant