2- Rencontre avec la Star

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Une valise a la main, je m'arrête devant l'entrée des artistes du théâtre Capitol. Je suis a la fois effrayé et excitée de me retrouver seule a Londres, parmis les voitures, les cris des camelots (..)

Le théâtre se compose apparemment de plusieurs corps de bâtiments et, en entrant dans le principal, je me trouve plongée au coeur d'un dédale de couloir et de salles de répétitions. J'entends ça et la les gens réciter leur texte, chanter, accorder des instruments, discuter, et je meurs d'envie de jeter des coups d'oeil par l'entrebâillement des portes.

J'atteinds enfin une vaste pièce encombrée de vieux meubles, au centre de laquelle trônait une table a tréteaux garnie de sandwiches peu appétissant. Des acteurs de tous les âges s'y tenaient et discutaient entre eux en buvant du thé.
Apparemment habitués aux allées et venues, ils me remarquèrent a peine, hormis un accessoiriste qui la regarda d'un air interrogateur.

... -: Vous désirez quelques chose ?

Je souris afin de masquer ma nervosité.

-: je cherche Mr Castle.

... -: Il est en répétition. La scène, c'est par là.

-: Merci.

...-: Mais il déteste être interrompu.

-: Oh, je ne le dérangerai pas.

Je me fraye un passage parmis des éléments de décor et me retrouve en coulisse, a la droite de la scène. Je pose ma valise et m'approche du rideau de velours vert.
La salle immense, destiné a accueillir mille-cinq-cents personnes , est décorées de colonnes dorées incrustées de pierre vertes. Les sièges étaient en velours, et de lustre de cristal éclairent vivement les fresques du plafond.

Le plancher de la scène, usé par des centaines de représentation, est incliné de sorte que l'on voit bien tous les acteurs, même ceux qui se tiennent au fond.

La répétition bat son plein, et deux hommes arpentent le sol en reprenant une scène de bagarre. L'un d'eux, blond et grand, a l'allure féline, se tapote la cuisse avec son fleuret.

Blond :- Je ne comprend ce que vous voulez au juste.

L'autre répondit alors avec la voix la plus extraordinaire que je n'ai jamais attendue - grave, profonde, distinguée...

L'autre :- Ce que je veux Stephen, c'est que tu mettes de la conviction dans votre jeu. Si je ne me trompe, tu as l'intention de tuer l'homme qui a essayé de te voler votre fiancée. Or tu tiens cette épée comme une aiguille a tricoter !

Je le contemple, fascinée . Bryan Castle est plus grand que je ne l'avais imaginé, plus séduisant, plus... Tout.
Il porte une simple chemise blanche ouverte au col et un pantalon noir qui épouse le galbe de ses longues jambes musclées.
L'affiche ne rendait pas justice a sa chevelure auburn, a l'expression moqueuse de sa bouche ni a son teint hâlé.
On soupçonne toute fois chez lui une certaine cruauté, comme si la façade risque de se fissurer a tout instant et de révéler un homme de pire.

L'acteur blond proteste.

Stephen :- Si je ne me retiens pas pendant le dernier assaut, mr Castle, je crains que vous n'ayez le temps de parer...

Bryan -: tu ne franchiras pas ma garde.
Donne tout ce que tu peux Stephen, ou bien je ferais appel a quelqu'un d'autre.

Stephen pince les lèvres. De toute évidence, la menace a atteint son but.

Stephen :- D'accord.

Il pointe son fleuret et se fend dans l'espoir de surprendre Castle au dépourvu.
Celui-ci avec un petit rire, pare l'attaque, et le combat s'engage a la vitesse de l'éclair.

You're Mine ! [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant