You're Mine ! [ Terminé ]

39- Embrasse-moi.

-: je ne comprend pas pourquoi Bryan organise une telle réception... Et surtout pour moi.

Tory, navrée contemplait le modèle d'invitation quelle avait entre les mains, en essayant d'imaginer six cents personnes dans l'élégant manoir.

-: ce n'est pas uniquement pour toi, ma chérie répliqua Julia avec humour sans cesser d'étudier la liste d'invités. C'est aussi pour satisfaire son orgueil.
Plutôt que d'assumer discrètement les circonstances de votre mariage, il préfère montrer qu'il ne pourrait être plus heureux de la situation. Le spectacle qu'il va donner désamorcera bien des réactions...

-: Mais pourquoi ici ? Demanda Tory
Bryan va détester voir des personnes déambuler chez lui, au milieu de ses oeuvres d'art, avoir accès a toutes les pièces...

-: Tu n'imagines pas le nombres de personnalités qui s'arracheront les billets pour pouvoir admirer la mystérieuse épouse du célèbre Bryan Castle !
Je suis sûre que Bryan savait, quand il t'a épousée, qu'il perdrait un peu de sa tranquillité. Il ne pouvait espérer qu'une jeune femme comme toi apprécie sa vie de reclus. Tu aurais envie de danser, d'aller a l'Opéra, de voyager, de rencontrer des gens...

Tory dans un soupir, laissa la duchesse régler le problème. Elle commençait a comprendre ce que Bryan attendait d'elle. Non seulement qu'elle se tienne la tête haute sous le regard des autres, mais aussi quelle évolue parmis eux avec calme et assurance. Si elle échouait, cela aurait une fort mauvaise percussion sur eux d'eux. Pourquoi la soumettait-il a une si dure épreuve, et si dure après le mariage ?

-: je ne suis pas certaine d'y arriver dit-elle a haute voix, les doigts crispés sur sa jupe.

Elle lut une profonde sympathie dans les yeux bleu-vert de Julia.

-: Allons, Tory... Il faut essayer.

La jeune femme hocha la tête. Elle ferait ce que Bryan voulait, parce qu'elle l'aimait. Il ne regretterait jamais de l'avoir épouser, et lui faudrait bien un jour reconnaitre qu'il avait choisi la bonne compagne de sa vie.

-: je ferais plus qu'essayer, déclara-t-elle, pleine d'une détermination nouvelle.
Je réussirai.

-: Bravo ! Applaudit Julia avec un petit rire admiratif. Tu as du caractère !

-: Je ne laisserai aucune femmes s'approcher de mon mari ! Dit Tory de manière possessive.

**

Elle se lova sur un sofa et s'occupa a lire, puis a broder.
Bryan arriva tout chargé de la fraîcheur de l'hiver, les cheveux en désordre, les joues rougies par le froid.

-: Tory ! Fit-il en s'approchant d'elle.

Elle leva la tête et eut l'impression de se noyer dans le bleu de ses yeux.

-: As-tu dîné ?

-: Je vous attendais répondit-elle.

Il lui offrit sa main pour l'aider a se lever.

-: comment s'est passé l'après-midi avec Julia ?

-: Nous avançons. Ce n'est pas une mince affaire que de préparer une réception de cette importance.

Bryan haussa les épaules.

-: il suffit d'engager du personnel compétent, fit-il.

Comme ils se dirigeaient vers la salle a manger. Tory eut envie de poser la main sur son bras, mais elle s'abstint.
Jusqu'à présent, Bryan ne l'avait aucunement encouragée dans ce sens, et elle craignait de se voir rabrouée si elle se montrait trop familière.
Depuis le jour de leur mariage, ils entretenaient des relations polies et un peu guindées. Les sujets qu'ils abordaient étaient neutres, les mots soigneusement choisis. Pas de regards tendre, pas de gestes intimes.
C'était seulement la nuit que les barrières tombaient, quand Bryan venait rejoindre Tory dans son lit, la déshabillait en silence et lui faisait l'amour jusqu'à ce quelle criât de plaisir. Ensuite, au matin, il partait pour le théâtre avant qu'elle ne soit éveillée.