31 - Tu la demandera en mariage ?

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-: Victoria attend un enfant de toi. Cela t'es égal ?

Un silence s'installa durant lequel elle constata l'effet de sa révélation sur le jeune homme.
Il fixait le mur, le coeur battant follement. C'était un mensonge, un moyen que Tory avait trouvé pour le manipuler davantage encore.

-: Oui, cela m'est égal murmura-t-il.

-: Je vois... Tu sais pourtant ce qui va lui arriver. Dans une famille comme la sienne, la seule solution est de mettre l'enfant dans le plus grand secret et de le confier ensuite a des étrangers. Ou alors, elle devra quitter ses parents et pouvoir tant bien que mal a ses besoins et a ceux du bébé.
Je suis certaine que ni l'une ni l'autre solution ne te convient.

Il s'obligea a prendre l'air indifférent.

-: Quelle fasse ce quelle veut.

Elle eut un petit sourire.
-: Tu veux dire que tu refuse d'assumer tes responsabilités ?

-: Oui.

La vielle dame eut soudain un air méprisant.
-: Tu ressemble vraiment a ton père, on dirait.

-: Comment, bon sang, connaissez vous Paul Jennings ?

Elle eut un geste de la main.
-: Viens près de moi, Bryan. J'ai quelques chose a te montrer.

-: Allez au diable ! S'emporta-t-il

Sans se troubler outre mesure, elle sortit une petite boite de laque verte de son réticule.

-: C'est un cadeau... Un morceau de ton passé. Je t'assure que je n'ai aucune raison de te tromper.
Jette un coup d'oeil. Tu n'es pas curieux ?

-: Vous n'avez rien a voir avec mon satané passé.

-: Mais si, rétorqua t-elle.
Vois-tu, Les Jennings ne sont pas tes véritable parents. On t'a confié a eux parce que ta mère était morte a te mettant au monde et que ton père ne voulait pas de toi.

Il la fixait comme si elle avait perdu l'esprit.

-: inutile de me regarder ainsi dit-elle avec une ombre de sourire. Je suis en pleine possession de mes moyens.

Lentement il s'approcha, tandis qu'un malaise s'emparait de lui...

Elle sortit du corset deux miniatures et lui en mis une dans la main. Il s'agissait d'une fille guère plus âgée de cinq ans, une enfant ravissante au longues boucles rousses.
Bryan la contempla un moment avant de la lui rendre sans commentaire.

-: Tu ne vois rien ? Demanda Mme Nell qui lui tendit l'autre. Celle-ci sera peut-être plus significative.

La jeune femme était ravissante, avec un visage déterminé a la fine ossature, aux cheveux aurbun noués en chignon. Les grands yeux d'un bleu intense sembla le regarder, et il s'aperçut que le visage était une version féminine du sien.

-: Vous allez me demander si je vois une ressemblance, grommela Bryan. Eh bien, la réponse est oui.

-: c'était ta mère , dit-elle doucement en récupérant le portrait. Elle s'appelait Elizabeth.

-: ma mère était - est - Mary Jennings.

-: Alors, dis moi auquel de tes parents tu ressembles le plus. Aucun des deux je le parlerais. Tu ne fais pas partir de cette famille, mon cher enfant.
Tu es le fils illégitime de ma fille - mon petit fils.
Je suis certaine qu'au fond de ton coeur, tu le reconnais.

-: Très bien.
Dites moi alors pourquoi je ne vous avais jamais vue avant ce soir... Grand mère.

-: je ne savais même pas que tu existais, au début.
Ton père prétendait que tu étais mort a la naissance, alors qu'il te confiait au Jennings. Lui et moi, nous ne nous sommes jamais bien attendus et il voulait s'assurer que je n'aurais aucune influence sur toi.
Il devait redouter que si tu me rencontrais tu aie envie de te lancer dans le théâtre, ce qu'il tenait a éviter a tout prix. Car ta mère étais comédienne vois-tu.

You're Mine ! [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant