Chapitre 9

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Point de vue de Camila :

Andréa a appelée, Alycia est déjà là-bas, et Dinah est arrivée. La raclure. On part loin pour être sûr de ne plus voir sa sale gueule et il faut qu'elle se ramène ! Je suis au bord du pétage de plomb en arrivant au Canada ce qui fit pleurer Ally de plus belle. Je n'avais qu'une envie, lui foutre de baffes dans sa gueule, attraper Lauren et la baiser devant tout le monde. C'est presque ce que j'avais fait. Quand nous étions arrivées, je pris Lauren et l'emmenais voir notre chambre que je fermai à double tour. J'avais enlevé mes vêtements et les siens sauvagement, puis je l'ai embrassé, j'ai enfoncé mes doigts dans son vagin, je l'ai écouté jouir pour moi, elle m'a fait jouir on s'embrassait, ça coulait de partout. Toutes ces histoires me frustraient et baiser Camila m'aider à penser à autre chose. Son cul, ses seins, ses hanches, miam... Mes pulsions avaient pris le dessus, je n'étais plus qu'un animal assoiffé de chair. C'est justement Lauren qui me le fis remarquer en m'écartant et en m'ordonna d'arrêter mais je n'avais pas voulu. Alors elle me plaqua sur le lit, m'embrassa et dernière fois et m'enroula nue dans les couvertures. Je profitais une dernière fois de son corps lisse et blanc avant qu'elle remette ses vêtements et qu'elle s'en aille.

Point de vue de Lauren :

C'est quoi le problème de Camila ? Pourquoi m'a-t-elle fait tout ce cirque ? 

Je descendis et je retrouvais les autres qui m'expliquèrent la situation. Tout pourra s'arranger, dans trois ans, le vingt-sept juillet. Il fallait bien vivre notre vie en attendant. Je sentais que ça n'allait pas être facile.

Une heure plus tard, Troy et Ally partirent accompagnés de Robin et d'Andréa. Ces deux là ne voulaient pas laisser les ex-parents seuls, qui sait ce qu'ils seraient capable de faire dans leur plus grand chagrin.

- Ça va papa Lauren ?

- Tu recommences à m'appeler "papa". Je suis une femme Karla.

- Oui mais tu es virile à côté de maman Camila.

Je pouffais de rire, cette gosse m'avait manquée, ma gosse. Camila m'avais dit que les papiers d'adoptions avaient été durs, pourtant Karla n'avait aucune famille... Elle dû vivre trois mois dans un orphelinat avant que Camila puisse la récupérer et qu'elle vive avec officiellement et légalement.

Alycia nos regardait un peu gênée, elle alla s'asseoir sur un fauteuil du salon. Je ne connais pas la maison, je vais en profiter.

- Tu me fais visiter la maison Karla  !

- Oui pa- heu maman Lauren.

***

Point de vue d'Alycia :

Je ne voulais pas être pessimiste mais trois ans c'était long mais également court. Ce délai c'est le temps que j'ai pour récolter un maximum d'informations sur la secte, cette Normani. Quelque chose est louche dans ce qu'il s'est passé avec elle.

Après le repas, je m'installais avec Lauren dans la salon pendant que Camila couchait Karla.

- Normani était liée à tout ça, j'en suis sûre.

- Je me rappelle de la dernière phrase qu'elle a dit avant de se faire exploser, elle tourne en boucle dans ma tête depuis ce jour. Je n'y arrive pas, elle avait dit : "tu es venue pour me sauver ?"

- La sauver de la secte, soufflai-je. Elle était prisonnière, si elle ne faisait pas ce qu'elle avait à faire, quelque chose de plus grave que la mort pour elle lui serait arrivé, mais quoi ?

- C'est ce que je me demande, me répondit Lauren.

- Chaque être humain est le maître de son univers. Chaque action, chaque parole aura une répercussion un jour ou l'autre dans son univers. Chacun est le maître de son univers et son infini varie. Mon infini à moi est minuscule, j'ai très peu de choses auxquelles je tiens.

C'est Camila qui venait de parler, Lauren et moi la regardions surprises.

- Elle m'avait dit ça avant de démissionner ou de se faire virer, je ne sais plus ce qu'il s'est passé.

Lauren ne nous éclaircit pas sur les événements exacts. La seule chose qu'elle dit fut : "Il me semble qu'elle avait une amie, malade. Un cancer en phase deux. Elle voulait la sauver, malheureusement je ne me rappelle pas de son nom.

Le visage de Camila s'éclaircit, elle sortie son téléphone et tapa dessus à une flagrante vitesse. Pendant vingt minutes Lauren et moi la dévisagions jusqu'à ce qu'elle s'écrie "Bingo ! Oh putain la pute".

- Camila ? Que se passe-t-il ?

Camila nous montra son téléphone, on y voyait Normani avec son amie, avec inscrit en légende : "Luttons contre ton cancer ma Dinah Jane".

- La flic ! M'exclamais-je.


Then You Say I'm Perfect (Paralized)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant