Bonus

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PDV d'Arès

À peu près un siècle avant l'extermination des nymphes.

Je me lève difficilement de mon lit. Aujourd'hui la déesse veut me voir. J'ignore pourquoi. Je ne suis qu'un simple soldat de son armée. J'ignore pourquoi j'ai le droit à ce privilège. Je me prépare et me fait présentable. Je réfléchis à la possibilité d'avoir commis une erreur mais je ne trouve aucune erreur qui me vaudrait une rencontre avec la déesse. Je traverse la panoplie de couloirs que comporte le palais et me présente à la porte du bureau du palais. Je frappe et attends quelques secondes avant qu'on ne m'invite à entrer. J'ouvre la porte et baisse la tête en signe de respect.

Déesse : relève la tête mon cher

Je relève la tête et la regarde. La déesse est magnifique. Elle est assis à son bureau et me regarde.

Déesse : assieds toi , je dois te parler de quelque chose de hautement confidentiel !

Je m'assieds et la regarde intimidé.

Déesse : bien, avant de commencer, tu dois me jurer que tout ce qui est dans cette pièce, restera dans cette pièce. Il en va de notre survie à tous !

Moi : je le jure !

Déesse : comme tu le sais, mon nombre d'ennemi s'accumule de jours en jours et je me dois de vous protéger. C'est pourquoi, j'ai décidé d'assurer ma descendance. Laïa, entre ma chérie, ne reste pas devant la porte !

Une jeune fille entre dans la pièce. Elle possède des cheveux couleur or et de magnifiques yeux noisettes. Sa silhouette est élancée. Je n'ai jamais vu une beauté pareille. La jeune fille s'avance timidement dans la pièce. Elle ose à peine me regarder.

Laïa : tu as demandé à me voir ?

Déesse : oui, approche mon enfant, ne reste pas devant la porte, viens t'asseoir, je dois te présenter quelqu'un. Voici ton garde du corps, Laïa, il te protégera et te suivra partout où tu iras.

Laïa : même aux toilettes?

Je rigole face à sa petite question innocente. Cette fille respire l'innocence. Elle sera une déesse parfaite si la notre venait à mourir.

Déesse : non ma puce, pas jusque là. Cependant, il ne sera pas loin au cas où.

Laïa me regarde avec des yeux brûlants de confusion et d'intérêt. Je suis sous le charme de ses yeux. Oui, j'ai succombé, mon amour pour elle grandit de minutes en minutes. Je sens que notre amour sera une belle et grande aventure !

Quelques années plus tard.

Laïa : Arès s'il te plait, donne le moi !

Moi : j'ai dit non Laïa, cette épée est dangereuse. De plus, on est dans ta chambre, ce n'est pas le meilleur endroit pour s'entraîner à l'escrime !

Et oui, ça fait 10 minutes qu'elle me tanne la peau pour pouvoir jouer avec mon épée, j'ai beau dire non,  elle insiste. Ça va bientôt faire trois ans que je suis son garde du corps et je n'ai jamais osé lui avouer mes sentiments. Parfois je la vois me regarder et détourner la tête quand je la surprends. Je ne sais pas, j'ai peur. Je suis son garde du corps, je ne sais pas si un jour j'aurais plus. Malgré tout, ces années passées avec elle, ont fait de nous les meilleurs amis du monde. Nous sommes toujours ensemble, même quand je n'ai pas besoin de la surveiller.

Moi : Laïa, tu devrais te préparer, le bal commence dans une heure .

Elle : je te préviens, interdiction de me poser un lapin. Tu as accepté d'être mon cavalier !

Et oui , dans un moment de faiblesse, j'ai accepté. Qu'est ce que j'ai fait, je déteste les bals !

Moi : mais oui ne t'inquiète pas, allez file sinon tu ne seras jamais prête.

Elle court dans la salle de bain et je pars dans ma chambre qui est en face de la sienne. Je me prépare et 45 minutes plus tard, je suis devant la porte. Je frappe.

Elle : entrez

J'entre et je crois voir un mirage, une chose irréelle. Devant moi se trouve la plus belle femme que je connaisse. Sa robe bleue lui va à ravir. Le buste présente quelques perles. Il se ressert au niveau de la taille. La robe est digne du temps de Louis XIV sur Terre. La robe est tellement encombrante qu'elle ne peut même pas s'asseoir. Des boucles d'oreilles en or ornent ses oreilles. Un collier constitué de saphirs et de perles est présent sur son cou. Elle s'est maquillé légèrement et a fait de ses yeux, un endroit où l'on n'en revient jamais tout à fait. Sa bouche est devenue la tentation suprême. Jamais une femme ne m'a fait autant d'effet. Je pose mon genoux à terre et décide de lui avouer.

Moi : Laïa, depuis notre rencontre, je ne cesse de penser à toi, j'espère que tu vas bien, que tu es heureuse. Chaque jour est un supplice pour moi parce que je voudrais être plus qu'un ami. Oui, je suis tombé en amour pour toi le jour de notre rencontre et j'ai gardé mes sentiments pour toi, cachés par peur que tu ne les partages pas. Mais aujourd'hui, te voir dans cette robe m'a fait comprendre que je t'aime trop pour continuer à le cacher. Alors, est ce que tu accepterais de devenir ma petite amie ?

Elle me saute dans les bras et embrasse mes lèvres.  Nos bouches ne se quittent plus. Nous finissons par reprendre notre respiration.

Moi : est ce que c'est un oui?

Laïa : mais bien sûr !

Je la réembrasse après ces mots.

Et voilà, la rencontre entre Arès et Laïa puis leur mise en couple. J'espère que ça vous a plu, n'hésitez pas à me demander d'autres bonus. Je vais continuer à en écrire. Cependant, je vais les mettre par ordre chronologique, c'est pourquoi, je vous conseille de toujours vérifier si vous avez bien lu tous les bonus.
Voilà voilà, bonne journée !

la dernière nymphe et l'AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant