1- ❝ Olympe ❞

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— Grand-mère, où est-ce que tu as foutu ma paire de louboutin, bon sang ! Hurlé-je, despérée

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— Grand-mère, où est-ce que tu as foutu ma paire de louboutin, bon sang ! Hurlé-je, despérée.

Je balance tout ce qui est à ma porté, espérant ne serais-ce qu'entrevoir la finesse du cuir rouge saillant de mes louboutins favoris.

C'est génial, si je ne trouve pas cette paire de chaussure, alors je ne bougerais pas un seul doigts de pieds de cette foutu baraque. Rentrée ou pas, je m'en fiche complètement.

— Ma chérie, tu ne vas pas aller en cours avec une paire de louboutin, voyons sois réaliste !

Oh, réaliste ? Ça je le suis, je n'irais pas en cours tant qu'ils ne seront pas présent à mes pieds, voilà mon sens du réalisme.

— Alors là, tu te fourres le doigt dans l'oeil, pas de louboutin, pas d'école, grogné-je.

La devise que je venais à peine d'inventer à l'air de porter ses fruits, car ma grand-mère se décide enfin à chercher à mes côtés.

Bon sang, je ne m'attendais pas à devoir faire face à ce genre d'horrible imprévu un jour de rentrée dans mon nouveau lycée. Mais, c'est impératif, je ne peux pas me présenter avec une vulgaire paire de basket devant autant de gens, que penseraient-ils de moi après ça ? Un vrai fiasco.

Depuis que j'ai débarqué ici, je n'ai pas fait une seule sortie a l'extérieur. Personne ne m'a encore aperçu, tant mieux, leur surprise n'en sera que plus grande.

Un cri d'excitation sort de mes entrailles quand ma magnifique, parfaite, je dirais même geniallisime grand-mère, dégaine mes louboutins d'un tas d'affaire éparpillé sur le sol. Alors, elle se cachait là depuis tout ce temps, temps perdu à rien, que j'aurais pu utiliser pour parfaire mon maquillage.

Ma grand-mère sans l'ombre d'un regret, me balance mes chaussures que je peine à éviter.

— Ça c'est pour ton chantage odieux, juste pour une paire de talon hideuse.

Un air offusqué se teint sur mon visage, ce qu'elle vient de dire n'est ni plus ni moins qu'un crime, ce devrait être puni par la loi de dire des choses comme ça. Une paire de louboutin à plus de cinq-cent euros ne peut pas être hideuse, jamais.

— Des louboutins, grand-mère, ça s'appelle des louboutins, pas des simples "talons", et ils sont loin d'être hideux, m'égosillé-je en ramassant scrupuleusement leur cadavre au sol.

— Tes baskets à talons sont laides, alors si tu préfères.

— LOUBOUTINS GRAND-MÈRE !

À la suite de mon cri – qui a dû halerter la moitié du patelin – ma grand-mère quitte la chambre en ronchonnant, avec pour dernière phrase "Eh bien les louboutins ça craint", le pire c'est qu'elle rigole de sa rime ridicule, ça en est presque affolant.

Vous vous imaginez, elle a osée décrire mes précieux objet de toute les convoitises, de simple "talons" puis de "basket à talons" et ensuite les décrire comme "hideux" et "laid", si je ne devais pas me dépêcher je lui aurais fait l'inventaire du pouvoir sur le nombre de vêtement que peuvent agrementer et embellir cette simple paire de "talons hideuses".

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