❝ Quand Olympe Brown, star en vogue de tous les magazines de beauté débarque dans une cambrousse, où son simple nom écorche les lèvres de chaque élève, qui ne la connaissent ni d'Adam ni d'Eve, elle se doit de recouvrer sa popularité déchue.
Son ob...
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《 — Il n'avait pas le droit. 》
— Ne me touchez pas, vieux pervers ! Hurlé-je en me reculant dans le minuscule bar ou j'ai terminée.
Ne me demandez pas comment j'ai pu finir ici par ma propre volonté, parce que moi-même je ne le sais pas.
Une heure auparavant j'étais dans une salle ou des gars étaient entrain de se battre, maintenant je suis dans un petit bar miteux, avec des dizaines de regard globuleux malsain qui me dévisagent, faites que je me télèporte ou n'importe quoi d'autre, pourvu que je me barre d'ici.
En ajoutant à tout ça, que je suis trop bien habillé pour ce repère de schnock dégueulasse – qui n'ont pas du prendre de douche depuis dix ans au moins, vu l'odeur qui se dégage deux, et leur sourire jaune, tout simplement horrible. Rien qu'à voir ça, des vertiges me prennent. Comment un tel endroit peut-il bien exister ? Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais déjà rasé ce genre de bordel.
— Mais, je vous ai dis de me lâcher gros dégueulasse, me reculé-je à nouveau pour mettre une distance de sécurité.
À chaque fois que je lui dis de partir, le vieux en face de moi se rapproche. J'espère qu'il n'a pas les oreilles bouchés par son manque d'hygiène visible à première vu – moi, je n'ai vu que ça.
— Lâche-là, Billy, elle est bien trop jeune pour toi, intervient la voix de Black, je crois, un membre de la bande à mon frère.
— Mais--
— Il t'as dis de me lâcher, alors dégage, grogné-je en regardant autour de moi tout en évitant soigneusement de croiser le regard du vieux.
Même ses yeux posés sur moi me dégoute.
— Ok, au plaisir de te revoir par ici ma minette.
Je grimace emprise d'un dégoût énorme, j'ai vraiment une tête à traîner dans ce genre de porcherie ?
Il serait peut-être temps d'émettre des explications sur le pourquoi du comment je suis avec lui dans ce bar. Personellement, je n'ai pas tout compris.
《 — Toi, tu viens, me grogne la voix d'un gars de la bande que je ne connais pas.
Je vois bien dans ses yeux qu'il est déterminé à m'emmener je ne sais où, mais je suis plus occupé à regarder Conor tenir mon frère pour empêcher sa colère.
— Désolée, je ne vais pas baiser avec toi, mon gars, surtout pas maintenant, lui réponds-je en réfléchissant au carnage que j'ai causé.
J'en suis fière juste parce que j'ai réussis à énerver mon frère, mais dans un autre sens, Kyle n'aurait pas dû parler de chose qui ne le regarde pas, mais bon je savais qu'au fond, Kyle est un fouteur de merde, alors tant pis pour Waren.
— Quoi ? Si tu crois vraiment que je viens pour te baiser, détrompes-toi, t'es bien trop arrogante pour que j'ai envie de t'écarter les jambes, grogne la voix du mec dans mon dos.
Outrée, je me retourne furibond vers lui, il vient de dire quoi ? Je ne sais pas si je dois être choquer, ou rire de la chose, parce qu'il a un sacré culot.
Je suis une putain de Déesse, physiquement, mentalement, de tout les points de vues quoi, et ça m'étonnerait qu'il n'ai pas envie "d'écarter mes jambes" comme il l'a si bien dit.
— Tu dis ça, parce que je suis la seule meuf par qui tu voudrais te faire chevaucher.
Il rigole face à ma phrase, en croyant sûrement que c'est une blague, mais ça n'en est pas une. Tout le monde devrait rêver de m'avoir dans son lit, même les mecs du bas de l'échelle.
— J'ai d'autres filles bien plus intéressantes que toi à me faire, ma jolie.
En le regardant mieux, je le reconnais, c'est le gars qui parlait en tant que "pacifiste" en face de Kyle – Black.
— Tu es un spécimen intéressant, balancé-je en plissant les yeux pour mieux voir son visage.
Très intéressant même. Une petite gueule pas mal du tout, des yeux noisettes plutôt craquant, et un rictus en coin. C'est un peu la copie conforme de tout les footballeurs groupe de looser enfaite, grand, élancé, et musclé.
— Au lieu de me regarder comme un "spécimen intéressant", me cite-t-il. Tu vas me suivre ?
— Je ne vais clairement pas suivre un Looser de Waren, lui craché-je en grimaçant, plutôt vexé par ce qu'il m'a dit avant. Je risquerais de mourir d'ennui avec toi.
Je suis la fille la plus interessante de toute la planête entière, il ne l'a juste pas encore remarquer, donc c'est un Looser.
— Je pense que tu risques seulement de mourir des mains de ton frère, quand Conor va le calmer, il n'hésitera pas à s'en prendre à toi.
— Il a pas intérêt de m'approcher, ou je lui crève les yeux et je lui enfonce mes louboutins dans le cul à cette catin, rétorqué-je en gardant ma tête bien haute.
En pensant au sort déstinés à mes louboutins, je ne peux m'empêcher d'être dégouter, ils méritent tellement bien plus de Waren.
— Crois-moi, c'est pas une paire de louboutin qui va l'arrêter.
— J'ai pas peur de lui.
— Puis merde, jure-t-il.
Je me sens attraper par les hanches et balancer sur son épaule, alors que je me débats dans tout les sens. Putain, ce looser est vraiment entrain de m'emporter par là force ?
— TU SAIS PAS À QUI TU T'EN PRENDS SALE CON ! JE SUIS--
— Olympe Isis Tea Brown, je sais, et j'en ai pas grand-chose à cirer enfaite, lance-t-il en traversant la foule.
Pour la foule, tout ce qui les intéresse, c'est Waren, Waren et toujours Waren, elle ne prête même pas attention à mon enlêvement. Pourquoi est-ce que j'ai pas pu avoir une tapette comme frère ? Comme ça, ça aurait été plus facile d'attirer l'attention pour moi seule. 》
Donc, je disais, dans le gros de l'histoire, j'ai finis sur l'épaule de Black, puis j'ai été balancer dans sa voiture à la destination présente.
Il a réussit à abîmer ma petite robe rouge Givenchy en plus de tout ça. Ce connard à intérêt de la repayer, parce que je risque de lui foutre un procès au cul – rien que pour cette robe de créateur, je le ferais avec plaisir.
— T'as envie de savoir pourquoi je t'ai emmené dans cet endroit, au lieu d'aider mes potes hein ? Me demande-t-il en faisant signe au serveur de lui apporter une bière.
La bière c'est comme une hantise pour moi, le goût en bouche m'a toujours été insupportable. Après, c'est normal, ce n'est plus non plus une boisson de grande qualité, c'est juste de la bière quoi.
— Non, pas vraiment, ironisé-je en levant mes yeux au ciel.
Il lâche un rictus moqueur, mais reprend vite son sérieux.
— Tu vois cette fille là-bas ?
Son doigt se pointe discrètement vers une fille.
Et plus particulièrement une fille en fauteuil roulant.
Hein ?
°°°°°°°° Alors, des avis ?
Pourquoi il l'a amené là-bas au lieu d'aider ses amis ?
