4- ❝ Olympe ❞

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Assise sur les gradins, j'observe les joueurs de l'équipe courir sur le terrain, avec derrière eux les pom-pom girls, qui ne peuvent s'empêcher de se trémousser de façon très subjective face aux joueurs qui n'ont apparament Dieu que pour leur cul

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Assise sur les gradins, j'observe les joueurs de l'équipe courir sur le terrain, avec derrière eux les pom-pom girls, qui ne peuvent s'empêcher de se trémousser de façon très subjective face aux joueurs qui n'ont apparament Dieu que pour leur cul.

Je dois dire que l'idée de rejoindre ce groupe me paraîtrait tentante s'il n'y avait pas la présence de cette fille – aux allures plus devergondé que moi, à la tête de l'équipe. Si je les intègre un jour, ce sera pour en être la capitaine, et non pas pour être commander par quelqu'un d'autre.

J'ai une fâcheuse tendance à me prendre la tête avec toutes les sortes d'autorité qui me sont délivrés, ce n'est pas ma faute, c'est un principe de vie.

Mais bon bref, pourquoi suis-je sur ces gradins plus qu'inconfortables ? – quelqu'un devrait d'ailleurs y jeter un oeil un de ces jours, sinon ca risque de s'écrouler.

J'ai decidée de venir encourager mon cher et adorable Waren, n'oublions pas que je suis l'un des pilliers fondateurs de sa vie, je me dois donc d'être présente dans les étapes de sa vie. Enfaite, non c'est une blague, comme si j'en avais quelque-chose à foutre de ce que mon frère allait devenir dans son avenir proche. Ca ne me regarde pas, et ça ne m'intéresse carrément pas, autant mourir que de lui accorder trop d'importance dans ma vie déjà si chargée.

À peine s'apprête-t-il à marquer qu'il aperçoit ma tête dans son champs de vision, il se refreine à la seconde près, au lieu d'atterrir dans les buts, le ballon atterrit à l'opposer de là ou il aurait dû finir sa course – c'est à dire, dans un des buissons du stade voisins. Va savoir comment il a fait ça, je crois que c'est moi qui provoque sa soudaine perte de sportivité et de motricité.

Je réprime une grimace, et faussement lui fait un geste comme si j'allais vomir face à sa prestation médiocre qui ne mérite aucunement que je l'applaudisse, bien trop gentil de ma part. Même si je ne peux m'empêcher de lâcher un rire moqueur, qui l'énerve bien plus qu'auparavant.

— Eh Olympe ! S'écrie une voix que je reconnaîtrais entre mille.

Cette voix gresilleuse en est quasiment déroutante. C'est presque pire qu'entendre un train qui déraille, je vous jures, je ne supporte pas.

Elle va vraiment me suivre partout ?

— Toi aussi tu assistes aux entraînements de football ? Me demande-t-elle curieusement.

J'hausse les épaules, avec l'unique envie qu'elle ne rajoute rien de plus. Je n'assiste pas aux entraînements, j'assiste aux échecs cuisants de mon frère, prouvant a quel point je suis capable de le déstabilisé juste par de l'énervement, magique.

— J'ai toujours rêvé de faire partit des cheerleaders, m'apprends-t-elle rêveuse.

— Ça tu peux toujours en rêver, ça ne risque pas d'arriver de si tôt, pouffé-je.

Bad Popular BoysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant