❝ Quand Olympe Brown, star en vogue de tous les magazines de beauté débarque dans une cambrousse, où son simple nom écorche les lèvres de chaque élève, qui ne la connaissent ni d'Adam ni d'Eve, elle se doit de recouvrer sa popularité déchue.
Son ob...
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Préparée comme il se doit, je tiens tête à Ashley, pour la seconde fois de la journée.
— Si tu gagnes, ce n'est pas pour ca que tu deviendras populaire, me crache-t-elle moqueuse. Tu vas devoir faire plus de chemin que ça pour me détrôner. Les cheerleaders ce n'est rien.
Pour elle, ce n'est peut être rien, pour moi, c'est la première étape, en guise de preuve, le monde qui afflux sur les gradins du stade à une vitesse fulgurante prouve déjà que c'est beaucoup dans ce petit endroit qu'est. Les allées sont pleines à craqués, on croirait même qu'ils viennent assister à un truc mieux qu'un match de football.
— Alors, comme ça, on défi Ashley ? Ricane un garçon derrière moi.
Ma tête voltige vers l'arrière pour voir à qui appartient cette voix. L'affreuse surprise est de découvrir que c'est un ami de mon frère, métissé, dont je ne sais le prénom. Ils vont vraiment tous venir un par un pour me casser les pieds ? Bon sang de bon soir, j'ai pas besoin de leur gueule de con dans mon viseur. Faut avouer, tout de même, qu'il se défend autant que les autres aux niveaux beauté, un vrai beaugosse en puissance. Pourquoi sont-ils tous aussi débile en même temps d'etre beau ? Mon abruti de frère ne pouvait pas choisir des classes inférieure, des gars moches auraient partement fait l'affaire.
— Vous êtes vraiment relou à venir m'emmerder, grimacé-je en commençant quelques étirements.
— Tu parles, je suis certain que t'es ultra-heureuse qu'on t'adresse la parole.
— Je serais "ultra-heureuse", (Provocante j'ouvre les guillemets avec mes doigts) Si tu dégageais de mon champ de vision.
— Pas mal le short !
Il esquive clairement ma question, ce qui à le don de m'énerver considérablement. Ou enfaite, non, ça me plaît, qu'il remarque mes atouts que aucun d'eux n'obtiendra jamais. Il y a peut être les populaires comme Ashley la garce qui baise avec les trois-quart des clampins sur terre, mais moi je ne donne pas mon cul à n'importe qui. J'obtient ce que je veux par ma simple faculté à manipuler, et pas a baiser.
Je m'exhibe, c'est bien vrai, mais ça ne fait pas de moi une salope.
— Profite-en, parce que tu ne pourras jamais en profiter, annoncé-je en lui relevant bien celui-ci sous ses yeux.
— C'est ce qu'on verra, Marie !
Non, mais, lui aussi m'appelle Marie ?! Je comprends pas leur délire de groupe.
— Vous n'avez pas de putain de cerveau dans votre crâne ? Je m'appelle Olympe. O.L.Y.M.P.E. PAS MARIE ! M'éxaspéré-je en levant le ton de ma phrase.
— On s'en branle de qui t'es, ou de comment tu t'appelles, tout ce qui compte c'est ce qu'il y a à faire de toi, ricane celui-ci d'un air mauvais.
