3- ❝ Cameron ❞

2.7K 198 31
                                    

— C'est la rentrée, c'est la rentrée, c'est la rentrée ! Hurle une voix criarde en sautant sur mon lit de nombreuse fois

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

— C'est la rentrée, c'est la rentrée, c'est la rentrée ! Hurle une voix criarde en sautant sur mon lit de nombreuse fois.

Merde, dégage l'emmerdeur, ralé-je en enfonçant ma tête dans l'oreiller.

En espérant qu'il se barre, je donne un coup de pied à l'endroit où il devrait être, mais ce petit con l'esquive et roule jusqu'à moi. Les yeux grands ouverts maintenant face à moi, il me regarde, ce qui est vraiment flippant.

— Lèves-toi gros tas ! Rigole-t-il en me tirant la langue.

Ce petit est bien trop éveillé à mon goût, putain, c'est la rentrée, personne de censée ne devrait aimer ça.

— Tu sais que tu me saoules ? Lui dis-je en grognant.

— Sûrement pas plus que toi.

Ce gosse à neuf ans, est qu'est-ce qu'il peut être chiant, je vous jures vous ne trouverez pas pire gosse que lui. Il est tout le temps fourré dans mes pâtes. Cameron par ci, Cameron par là. Mon rêve ce serait de lui faire avaler sa langue au petit déjeuner.

— Maintenant, bouge tes fesses de mon lit, lui ordonné-je en me retournant sur le dos, les yeux redirigés vers le plafond.

— Pas avant que tu sois lever.

Tout compte fait, je crois que je ne vais pas réussir à attendre le petit-déjeuner pour lui lui faire bouffer sa langue, ce serait une perte de temps. Ce n'est peut être pas une mauvaise initiative de l'empêcher d'ouvrir sa bouche jusqu'au reste de sa vie, ça ressemblerait même à un miracle.

— Tu ne me laisses pas le choix ! Grincé-je des dents en dégageant la couverture de mon corps.

— Mais t'es à poil ! Hurle-t-il en louchant sur mes parties intimes.

Et oui petit frère, tu n'es pas encore à ce stade là, et je doute que tu ne le sois un jour.

De plus, oui, je dors à poil, un problème avec ça ? Parce que personnellement moi non.

— Et attends encore de voir la suite, ricané-je sadiquement en le voyant sauter de mon lit sur ses deux jambes.

Je ne sais pas en quoi consiste la "suite", en rien, il ne s'agit que d'une ruse pour le faire déguerpir au plus vite. Il me regarde toujours avec de grands yeux, le pauvre ne va jamais s'en remettre, je crois bien l'avoir choquer pour le restant de ses jours parmi nous.

— Ne m'oblige pas à te sortir de cette chambre.

— Je fais ce que je veux, rétorque-t-il une moue moqueuse.

Il y a les enfants adorables qu'on rêverait d'avoir, puis il y a ce genre de môme détestable qu'on ne souhaite que faire voler d'un coup de pompe dans le cul. Sincèrement, je me demande encore comment je n'ai pas cédé à la tentation de le noyer dans la piscine quand j'en ai l'occasion, ou même de l'étouffer dans son sommeil.

Bad Popular BoysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant