Chapitre 7.

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Le jour suivant se déroula grosso modo pareil que la veille, je cuisinais pour passer le temps. Monsieur Sangster m'avait prévenu ce matin au petit déjeuner que il déjeunait dans son bureau ce midi car il avait beaucoup de travaille, je déjeunait donc seule ce midi, une simple salade. Cet après-midi j'ai choisi une recette au hasard dans le livre de recettes qu'il m'a offert. Une tarte aux citrons. Il rentre du travail, je lui donne sa bière et Dieu merci il ne me demande pas de fellation cette fois. Ce fut l'heure de passer à table, il m'appelle pour dîner et dépose au centre de la table un plat de spaghettis bolognaise et il m'en sers une grosse plâtrée.

J'arriverai jamais à manger tout.

- Mange, et je veux que tu finisse ton assiette, m'ordonne-t-il.

C'était délicieux, mais arrivée aux trois quarts je n'en pouvais plus je n'avais plus faim.

- Est-ce que je peux m'arrêter là je n'ai plus faim ? Demandai-je alors.

Il lève à peine la tête pour me regarder.

- Mange, décrète-t-il.

- Monsieur je n'ai plus faim je vous jure, dis-je.

- Je ne veux pas savoir tu finis ton assiette un point c'est tout, dit-il alors.

Là, je m'énerve. Pour la première fois, je m'énerve.

- Sinon quoi ? Demandai-je alors.

- Sinon tu seras punie, menace-t-il alors.

- Bien, dis-je.

Je me lève, prend mon assiette, je me dirige vers lui et, énervée pour de bon, je renverse les spaghettis bolognaise sur sa tête.

- Tant pis, ça, ça vaut tous les coups de ceintures du monde, fis-je avant de me rassoir. Il me fixe, les cheveux recouverts de sauce bolognaise et de spaghettis.

- Je te donnerai pas de coups de ceintures, j'ai mieux, dit-il.

Il se lève et s'approche de moi. Il me prend violemment par le bras.

- Tu vas aller te préparer pour aller te coucher, j'arrive.

Je me dirige immédiatement vers mon dressing prendre une nuisette et je me rend à la salle de bain où monsieur Sangster s'y trouve, se déshabillant pour rentrer dans la douche. Sans même le regarder ou lui parler, je me change et me rend dans sa chambre où je l'attend, angoissant.

Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Il va me punir, et quelque chose me dit que ça va me faire très mal. Peut-être si je m'excuse il ne me punira pas.

Il entre dans la chambre, torse nu en jogging les cheveux encore mouillés, son torse est si beau je l'admet. Avec une peau si lisse, seules les quelques cicatrices gâchait un peu tout. Je me demande ce qui lui est arrivé.

- Je suis désolée monsieur Sangster je ne sais pas ce qu'il m'a pris, dis-je alors, espérant qu'il m'épargne.

- Cul nu à plat ventre sur le lit dépêche toi, dit-il sévèrement.

Je lui obéis, la boule au ventre. Il se met au dessus de moi et il effleure mes fesses. Je sens son souffle chaud dans mon cou.

- Je t'avais pas dit hier que j'avais envie de baiser ton joli petit cul ?

Oh non...

- Je te préviens, il y a des chances que ça fasse mal et que tu ne puisse plus t'asseoir pendant au moins deux semaines, me chuchote-t-il à l'oreille.

Je ferme les yeux, serre les poings et serre les dents. Quand il entre en moi d'une lenteur exagérée, je ressens alors une douleur insupportable. Il me donne un premier coup de rein et j'ai tellement mal qu'une larme coule sur ma joue, il enchaîne les coups de butoirs et je pleur sur l'oreiller tellement la douleur est horrible, ça me brule c'est affreux.

- Oh t'es tellement à l'étroite bébé, j'adore.

Quand soudain il s'immobilise, et je sens son liquide se déverser en moi et il s'écroule lourdement sur moi.

- Chuuuuut, arrête de pleurer c'est finit, c'est finit calme toi.

Il essuie mes larmes de son pouce. C'est étrange, c'est comme s'il avait des excès de colère et que une fois ces excès passés, il redevenait doux.

- Me touchez pas ! M'emportai-je alors. Je le pousse et me recroqueville dans mon coins, ramenant mes genoux sur ma poitrine, pleurant.

- Emma, je suis désol...

- Tout ce que j'ai fait c'est vous jeter de la nourriture sur la tête, le coupai-je.

- Et c'est poli d'après toi ?

- Vous le méritez ! Je n'avais plus faim, mais vous me forcez.

- Fais attention Emma, fais attention.

- Attention à quoi ? Vous allez me punir encore ? Et bien allez-y !

Qu'est-ce cela faisait du bien de hurler.

- Vous pourrez me battre autant de fois que vous voulez, ça ne changera jamais le fait que je vous déteste ! Je vous déteste depuis le premier jour et vous voulez que je vous dise autre chose ? Chaque soir avant de m'endormir je prie, je prie pour que quelqu'un vienne me délivrer de vous, que vous me touchez plus jamais, que plus jamais vous ne posez vos mains sur moi, je ne vous verrais jamais autrement que comme le monstre qui me séquestre et me force à coucher avec lui sous peine de me battre, je ne vous verrais jamais autrement que comme l'homme qui me garde prisonnière je ne vous verrais jamais autrement que comme l'un d'entre eux, vous prétendez que c'est eux les monstres et que vous n'avez fait que me délivrer d'eux ? Et bien vous savez quoi ? Vous êtes comme eux !

Mon Dieu ce que je suis soulagée.

Cela faisait tellement de bien de dire ce que j'avais sur le cœur. Les veines de son cou n'ont jamais été aussi visible. Et il serrait tellement les poings que ceux-ci étaient rouges. Il se lève d'un coup du lit, et quitte la pièce en furie.

Adjugé Vendu ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant