Chapitre 3.

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Le lendemain je fus réveillée par un "debout " ferme et sévère. J'ouvre les yeux et il se tient dans la chambre, habillé d'une simple chemise et un pantalon noir. Il me fixe.

- Il est quelle heure s'il vous plaît ? Osai-je demander.

- Midi, j'ai fait exprès de te laisser dormir exceptionnellement ce matin car tu était crevée et j'en ai profité pour aller t'acheter des vêtements, dépêche toi de venir déjeuner.

Et sur ces mots il sort de la chambre. Je quitte la chambre à mon tour en traînant des pieds et lorsque je rentre dans la cuisine une assiette remplis de nourritures différents m'attendait sur le comptoir, je m'assois sur un des tabourets et regarde le contenu. Il y en a beaucoup, beaucoup trop. Je crois que cette assiette contient trois repas différents en un seul.

- Qu'est-ce que c'est ? Demandai-je.

- Un English breakfast, répond-il.

Ça me dit pas ce que c'est.

Voyant que je n'avais pas compris ce qu'il disait il lève les yeux au ciel et prit un air exaspéré.

- C'est des tartines grillés avec des œufs au plat, du bacon frit, des saucisses grillés, des haricots à la sauce tomate faites maison, des champignons frits et des rondelles de tomates grillés, un English breakfast quoi, précise-t-il.

Je crois que je restais un long moment la bouche grande ouverte à fixer l'assiette devant moi. Comment peut-on ingurgiter autant de nourriture en un seul coup ?

- Tu as plutôt intérêt à tout manger, je veux que l'assiette soit vide, me prévint-il.

Je n'osais demander "sinon quoi ?" Alors je pris mes couverts et commençais à manger. Je dois admettre que c'était délicieux.

- Quand tu auras finis de déjeuner tu iras dans la salle de bain prendre une douche et t'habiller, j'ai rangé tes nouveaux vêtements dans le dressing, c'est la dernière porte au fond du couloir tu ne peux pas la rater.

J'avais presque terminé, j'ai eu du mal bien sûr, mais au moins j'ai terminé.

- Monsieur Sangster s'il vous plaît je peux laisser les haricots ? Demandai-je.

- Tu n'aime pas ? Demande-t-il.

- Pas vraiment non, dis-je.

Il souffle.

- Très bien laisse les et vas te doucher.

- Merci, dis-je en me levant.

Je trouve la fameuse porte au fond du couloir comme indiquée et l'ouvre. Ouah, pour être grand c'est grand, mes vêtements à moi étaient rangés du côté gauche, il y avait des robes, beaucoup de robes, des jupes, des chemisiers, de chaussures à talons, un tiroir réservé à de la lingerie.

Mon Dieu ce que c'est gênant, il a même acheté de la lingerie...

Je décide d'emporter avec moi dans la salle de bain la robe la plus longue que je pouvais (même si elles étaient toutes plus ou moins courtes) car je ne voulais pas le tenter en quoi que ce soit, hier il ne m'a rien fait (un pervers gentleman, nouvelle espèce) mais aujourd'hui je ne sais pas. J'espère y échapper, c'est pour quoi j'évite les décolleté et les robes trop courtes. On ne tente pas le diable. Je vais à la salle de bain et prend une douche, tente comme je peux de dompter mes cheveux, puis j'enfile la tenue. Une fois prête je retourne le voir.

Il était adossé sur le comptoir, au téléphone, une tasse à café dans la main.

- C'est ce que je lui ai dit à la réunion hier matin, qu'il fallait qu'il se ressaisise sinon il pourra pointer au pôle emploi, c'est pas qu'il est sur les rotules mec c'est juste qu'il est mauvais, je lui demande de me photocopier des documents il a trouvé le moyen de planter la photocopieuse, d'accord de toute façon j'en ai plus pour longtemps j'arrive, à toute suite mec, oui t'inquiète pas, à plus.

Adjugé Vendu ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant