Chapitre 18.

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Je me réveille avec un mal de crâne affreux, l'endroit où je me trouve est peu éclairé, on dirait une cave. La porte en face de moi s'ouvre, je me recroqueville dans un coins. Un homme entre et allume la lumière. La pièce s'éclaire. Et je reconnais l'homme qui vendait les filles. C'est lui qui m'a vendue à Sangster.

- Salut la salope.

- Vous... Vous étiez en prison.

Il éclate d'un rire froid et angoissant.

- Je me suis évadé, tu me prends pour un débutant ?

Il s'approche lentement de moi et je remarque qu'il a un couteau dans la main. Il me tire les cheveux et colle la lame du couteau contre ma gorge.

- Alors comme cela on nous a dénoncés aux flics ? Tu voulais jouer à l'héroïne ? Mais t'es qu'une putain.

- Et vous un kidnappeur d'enfants, pédophile et criminel.

- Elle est entrain de me répondre alors qu'elle a un couteau contre la gorge ! Ça, c'est soit du courage, soit de la stupidité, on va opter pour la stupidité, mais tu peux enlever le mot pédophile dans ta liste moi je n'ai jamais baisée une seule gamine que j'ai kidnappé, enfin que ton chéri a kidnappé pour moi, par contre les hommes à qui je les ai vendues ça je ne peux pas en dire la même chose.

- Attendez, que mon chéri a kidnappé par vous ?

Il me lâche, contre toute attente, et je tombe par terre. Il se lève et fait les cents pas dans la pièce avec son couteau dans le creux de la main.

- Je t'es vu au restaurant avec Sangster ce soir. Tu sais le soir où je t'ai vendue je ne sais pas pourquoi mais j'ai de suite su que c'était lui sous son chapeau mais j'ai fait semblant de pas le reconnaitre, faut dire que il a toujours eu un truc avec toi.

- Thomas n'est pas mon chéri.

- Mais j'imagine qu'il t'a baisée comme un fou furieux, quel veinard, rigole-t-il.

Il se rapproche de moi une seconde fois, se penche, et me gifle.

- Ça c'est pour nous avoir dénoncés aux flics.

Je frotte ma joue endolorie, quand je reçois un coup de pied dans l'estomac qui me coupe la respiration.

- Tuez moi...

Ma voix n'était plus qu'un murmure.

- Pas maintenant je veux jouer un peu avec toi d'abord, sinon c'est pas drôle, ricane-t-il en me tirant par la tignasse, puis il me jette sur le dos et monte à califourchon sur moi.

- Il n'y a pas de raison que Sangster soit le seul qui ait le droit de te baiser.

Non pas ça non...

- Par pitié non...

- Ta gueule !

Il me donne une seconde gifle et je ne retiens plus mes larmes, à quoi bon ? Alors je les laisse couler et ferme les yeux, priant pour qu'il fasse cela vite et qu'il me tue de suite après.

Soudain j'entends comme la porte s'ouvrir avec fracas comme si quelqu'un était entré. Je sens qu'il se lève alors j'ouvre les yeux. Je vois alors Thomas dans l'encadrement de la porte pointant un flingue vers l'homme qui était désormais debout les deux mains levés au dessus de la tête. Mais évidement, cela ne pouvait être réel. Thomas n'était pas là, il n'y a aucune façon que Thomas ait pu deviné où j'étais et était venu à mon secours. Ce n'était pas possible. Je rêvais sans doute. Oui c'est forcément cela, je rêve.

Adjugé Vendu ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant