Chapitre 2.

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C'était très grand. À droite il y avait un immense salon avec un grand canapé d'angle, une table basse en verre, un écran plasma géant au mur, une enceinte liée à une chaine hifi et un coins salle à manger avec une table et quatre chaises. Les murs étaient gris et le parquet était couleur bois. À gauche il y avait une cuisine moderne avec un frigo à distributeur de glaçons et un comptoir avec des tabourets. Lorsque je me retourne pour le regarder, il avait enlevé son chapeau, désormais posé sur le porte manteau dans l'entrée. Avec l'éclairage je puis enfin voir le visage de l'homme. Et je n'en croyais pas mes yeux.

Ses cheveux étaient blonds vénitiens, ses yeux étaient d'un marron foncé, un petit nez et les traits fins. Je dois l'avouer, il est magnifique.

Il s'avance vers moi et dans un réflex de protection je recule. Il est peut-être beau comme un Dieu il n'empêche que ça reste l'un d'entre eux. Une pourriture.

- Je ne te ferais pas de mal je veux juste te libérer, dit-il en désignant mes mains attachées devant moi par cette corde. Il prend alors mes poignets attachés entre ses mains et me libère de cette corde. Il la jette dans la poubelle dans la cuisine.

- Assieds-toi, me dit-il en désignant un tabouret, je m'assied sur un des tabourets derrière le comptoir de la cuisine.

Je le vis fouiller dans le réfrigérateur et il sortit une bouteille contenant un liquide rouge. Il sort un verre à la forme étrange d'un placard de la cuisine et le pose sur le comptoir devant moi, il ouvre la bouteille et un "pop" retentit qui me fit sursauter. Il verse le liquide rouge dans mon verre.

- Bois, m'ordonne-t-il.

Je ramène mon verre à mes lèvres et les trempe dans le breuvage. Ça avait un goût fruité agréable. Je bus alors.

- Tu aime ?

Je hoche la tête.

- C'est du vin, tu en veux encore ?

J'acquiesce, il me resservi alors.

- On va discuter des règles maintenant, dit-il.

Des règles ?

- Tu as le droit d'aller où tu veux dans la maison, tu te lèvera avant dix heures de préférence il y a ce qu'il faut pour t'occuper la journée lorsque je travail le dîner est à vingt heures pile ensuite je te baiserai et tu iras dormir. Demain je t'acheterai des vêtements appropriés.

C'est bien ce que je pensait, les filles vendues sont vendues comme objets sexuels. Et j'en ai rien à foutre qu'il ait une belle gueule ça reste un pervers.

- Je... Je suis... Tentai-je de dire.

Il paraissait surpris que j'ai parlé. Moi aussi honnêtement. Je n'avais pas entendu ma propre voix depuis... Trop longtemps.

- Vierge je sais, ils les vendent toutes vierges, dit-il, devinant ce que je voulais dire.

Je hoche la tête.

- Et dernière chose, je m'appelle Thomas Brodie-Sangster et j'ai vingt-huit ans, tu m'appelleras monsieur Sangster, poursuit-il.

Vingt-huit ans sérieux ? Mais il a une tête de bébé !

- Et toi présente toi, demande-t-il.

- Je... Je n'ai pas de prénom je sais juste que j'ai environs dix-neuf ans, dis-je.

- Je t'en donnerait un, dit-il. Allez viens je vais te montrer les autres pièces, me fit-il signe.

Je le suis donc. Nous quittons la cuisine et on débauche alors sur un couloir. Il ouvre la première porte.

Adjugé Vendu ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant