Chapitre 17.

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Après que Dylan ait escorté le policier jusqu'à la porte il m'assois sur le canapé et m'apporte un verre d'eau pour m'aider à me remettre de tout cela. Je lui raconte alors ma trouvaille avec cette mystérieuse photo la dernière fois et il est sidéré. Il me demande même plusieurs fois si j'étais sûre que c'était moi sur la photo, et je lui répète qu'il n'y a aucun doute les traits du visage la tache de naissance, et maintenant je venais d'apprendre que mon véritable prénom est Emma, comme par hasard c'est le prénom qu'il m'avait donné, cela ne pouvait pas être une coïncidence. Dylan réfléchit dans son coins pendant que je réfléchis du miens, quand soudain il prend son téléphone portable dans sa poche et compose un numéro.

- Qu'est-ce que tu fais ? Demandai-je.

Il me fait "chut" en posant son indexe sur sa bouche.

- Allô Tasha ? Ça va bien et toi ? Oui je sais que c'est une période difficile pour toi en ce moment, hier ? Et alors comment il va ? Je comprend cela a dû être complètement brisant pour toi, et c'était mon meilleur ami donc je le connais bien et il pleur jamais donc si tu dis qu'il s'est effondré quand il t'a vu c'est que c'était sans doute sincère, ouais seul le temps nous le dira, mais je voulait pas te parler de ça là je voulait te poser une question. Et bien voilà je voulait juste savoir si Thomas quand il était plus jeune connaissait une petite fille qui devait avoir deux ou trois ans à l'époque qui répondait au nom de Emma ? D'accord, non je vérifiait c'est tout, merci Tasha, bisous.

Il raccroche.

- Alors ? Dis-je.

- D'après sa mère, elle ne se souvient pas d'une petite fille appelée Emma dont Thomas aurait pus être proche quand il était plus jeune, me révèle-t-il.

Il se rassoit à côté de moi dans le canapé, et se frotte la tête.

- Sinon au niveau des news, Tasha a été voir son fils en prison hier et quand il a vu sa mère il a explosé en sanglots, elle dit qu'il n'arrêtait pas de répéter "pardon" il disait genre tout le long qu'il était désolé.

- Et tu crois en son honnêteté ? Demandai-je.

Il hausse les épaules, les paumes vers le ciel.

- Comme j'ai dit au téléphone, cet homme là je ne l'ai jamais vu pleurer, et ça fait genre deux ans ou deux ans et demi que je le connais, donc j'aurais tendance à dire que j'y crois, admet Dylan.

Donc d'après sa mère, elle n'a aucun souvenir d'une petite fille nommée Emma dont Thomas pouvait être proche. Pourtant sur la photo j'ai carrément les bras autour de son cou et il me serre dans ses bras avec force, moi j'appelle cela proche. Cette affaire devenait de plus en plus compliquée. Je décide de me reposer un peu donc je m'excuse auprès de Dylan et part faire une sieste.

Le lendemain matin Dylan et moi étions entrain de prendre notre petit déjeuner, Dylan venait de parler avec Éloïse. Il allume la télévision, c'était les informations, et soudain...

- Cela a été confirmé il y a une heure Thomas Brodie-Sangster a été libéré conditionnellement, suite à un arrangement à l'amiable, nous vous rappelons qu'il a été arrêté il y a une semaine et deux jours pour avoir séquestrée une jeune fille nous avons appris par la suite qu'elle provenait en fait d'un trafique d'être humain plus précisément de très jeunes filles, de petites filles pour certaines, en effet un homme avait souvenez-vous téléphoné à la police pour leur indiquer que des hommes cachaient des jeunes filles dans une usine laissée à l'abandon, et en effet en arrivant sur place la police a fait la macabre découverte d'une soixantaine de filles de moins de dix-huit ans pour certaines destinée à être vendues comme esclaves sexuelles. Cette usine en question a depuis été détruite, on vous tiens bien sûr au courant, annonce la journaliste face caméra, la photo de Thomas Sangster en petit en haut à droite de l'écran.

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