Je me réveille le lendemain matin après avoir senti quelque chose me caresser le front. J'ouvre les yeux et il est assit au pied du lit en train de finir de s'habiller.
- Debout, j'ai préparé le petit déjeuner.
Et il s'en va. Me laissant seule dans cette chambre. Je me lève rapidement. J'ai découvert la plus belle invention de l'être humain, les céréales. Ça, c'est mieux que l'English breakfast. Moins lourd mais tellement bon, aussi bien avec que sans lait.
- Je me casse la tête à te cuisiner des petits déjeuners riches et complets pour rien, en fait un simple bol de ces machins industriels trop sucrés et t'es heureuse, s'amuse-t-il.
Je répond pas et me concentre sur mon bol, savourant chaque cuillères.
- J'ai trouvé comment j'allais t'appeler.
Je relève la tête.
- Emma. Je vais t'appeler Emma. Ça te plaît ?
- Euh... Oui.
Je baisse à nouveau les yeux sur mon bol.
Aujourd'hui il a mit un costume deux pièces couleur marine avec une chemise blanche et une cravate noire. En d'autres termes, il est magnifique. Sa chevelure dorée/cuivrée était impeccablement coiffée, les cheveux fixés avec de la laque.
- Emma, pour ce qu'il s'est passé cette nuit... Commence-t-il avant de baisser le regard sur sa tasse à café et de se gratter la nuque. Cela ne se reproduira plus, parce que tu n'essaiera plus de t'échaper d'ici et ainsi moi je ne serais pas obligé de te punir, compris ?
J'acquiesce.
- Montre moi ton cul, me lance-t-il de but en blanc.
- Pardon ?
- Je veux voir si tu as des traces, me dit-il.
Je me lève et m'avance timidement vers lui, me met dos à lui et baisse ma culotte, rougissant comme une gamine et je sens ses doigts caresser mes fesses.
- C'est pas joli à voir, je te mettrai de la pommade ce soir, constate-t-il. Je remonte ma culotte et me rassis à ma place, je continue mon petit déjeuner.
Il finit son café, dépose la tasse dans la machine qui sert à laver la vaisselle, je ne sais toujours pas comment cela s'appelle, et il s'approche de moi. Il prend mon menton dans sa main et écrase ses lèvres contre les miennes.
- On se voit ce midi au déjeuner, fit-il.
Et il s'en va. Me laissant à nouveau seule dans l'appartement.
Je voulais faire le ménage ce matin pour passer le temps, mais son appartement est déjà très propre. Ce type est un maniaque. Je décide de regarder les séries sur Netflix jusqu'à onze heure et quart puis je prend la décision de préparer le déjeuner avant qu'il rentre, après tout je préparait à manger aux types là-bas, mais ils mangeaient toujours la même chose, des pâtes. Je me souviens d'une chose qu'ils raffolaient, l'omelette de pâtes. Je me hâte donc de me mettre aux fourneaux, je remplis une casserole d'eau chaude et la fait bouillir avec une pincée de sel puis je verse les pâtes, des coquillettes. Je surveille la cuisson des pâtes pendant que je bat les œufs dans un saladier avec une pincée de sel et de poivre, les pâtes cuits je les verse dans une passoire et fais fondre une noisette de beurre dans une poêle avant de verser les pâtes à l'intérieur et de verser les œufs par dessus les pâtes dans la poêle.
Je me découvre une passion pour ce que je fais, cuisiner. J'étais tellement concentrée sur ce que je faisais que je n'entendis pas au début monsieur Sangster rentrer.
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Adjugé Vendu !
FanfictionLe numéro 66, c'est tout ce qu'elle était. Elle ne se souvient ni de son prénom, ni de ses parents, en bref, elle ne se souvient de rien de sa vie passée. Elle a été enlevée par des hommes qui kidnappent des petites filles pour les vendre aux enchèr...