Chapitre 6.

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Je passe donc l'après midi à la cuisine à tenter de nouvelles expériences, tentant plusieurs mélanges. La cuisine étant ouverte sur le salon je pouvais garder un œil sur ma série télé et cuisiner en même temps. J'avais fait plusieurs gâteaux, un au chocolat un marbré et j'avais entrepris de faire une mousse au chocolat que je mis au frigo une fois le mélange blancs en neige et chocolat fondu + beurre et jaune d'œufs incorporé. Après avoir démoulé les deux gâteaux dans deux assiettes je commençais à faire une crème pâtissière. Une fois la crème pâtissière au frais à côté de la mousse au chocolat je regarde l'heure, bientôt dix-huit heures, je nettoie la cuisine et décide de m'asseoir dans le canapé du salon deux minutes. Monsieur Sangster rentre du travail, et il a l'air épuisé. Il a les épaules courbées et il traine des pieds, il a un sac en plastique dans la main. Il se laisse carrément tomber sur le canapé à côté de moi. Cette fois, je n'attend pas qu'il m'en donne l'ordre et je me lève et me dirige au frigo pour lui ramener une bière. Je lui ramène et il me remercie, je m'assois à côté lui.

- Je t'ai acheté un cadeau, me dit-il en me donnant le sac en plastique avant ensuite d'ouvrir sa bière pour en boire une gorgée. Je prend le sac dans les mains, je regarde à l'intérieur, on dirait un livre, je le sors. C'était un livre de recettes.

- Tu m'as dit que tu voulais cuisiner mais que tu connaissais pas beaucoup de plats alors j'ai pensé que cela te ferait plaisir, me dit-il.

- C'est exactement ce qu'il me fallait merci beaucoup et il est très beau en plus, répond-je.

C'est vrai que c'était un très beau livre. Je le pose délicatement sur la table basse et le remercie une seconde fois.

- Je suis mort, soupire-t-il.

- Alors l'incendie ? Demandai-je.

- Heureusement on est assurés mais la plupart des dossiers sur lesquels on a travaillé ont brûlés, c'est trois mois de boulot partit en fumée.

Dur.

C'est vrai que quand on y pense cela doit être difficile pour lui d'être un chef d'entreprise si jeune, il a pas encore la trentaine et il a déjà un empire, des employés qui comptent sur lui, des responsabilités. Cela doit être énormément de pression.

Attendez deux minutes je suis pas entrain de le prendre en pitié quand même ?

- Je suis désolée.

C'est tout ce que je fus capable de dire.

- Tu sais ce qui pourrait me détendre ?

Je le regarde, il a un sourire en coins très... Pervers.

- Quoi ?

- Fais moi une pipe Emma, s'il te plaît.

- Pardon ?

- Suce moi, dit-il.

Oh non...

- Mais je... Je ne sais pas faire ça...

Il s'approche dangereusement de moi, approche sa bouche de mon oreille.

- Je suis un bon professeur, murmure-t-il.

J'ai peur je tremble de partout mais j'acquiesce, de peur de ce qui se passerait si je dirait non. Je m'approche de lui à mon tour et je le vois défaire sa ceinture et dans un geste habile, déboutonné son pantalon. Sa verge apparait alors devant moi, dressée fièrement.

- Il n'y a qu'une règle, éviter les dents, fit-il.

Avec une pointes d'hésitation je me penche et commence d'abord par déposer mes lèvres sur son membre qui se durcit encore plus au contact. Je le prend en main, et le lèche sur toute la longueur. Je fais glisser ma langue tout le long de la base jusqu'au gland et répète ce geste à plusieurs reprises. Puis je le prend entièrement en bouche et je l'entend geindre, il pousse un gémissement rauque qui me procure un sentiment de satisfaction. Je commence alors une série de longs et lents va-et-viens avec ma bouche, je ne pouvais pas aller jusqu'à la base mais seulement à la moitié tellement il était gros, il caressait mes cheveux pendant que je le pompais et de temps en temps tire dessus. Je me permet de jeter un regard à son visage. Sa tête est renversée en arrière, ses paupières sont clauses et sa bouche entrouverte, dans un état d'extase. Ma langue effleure son frein et je l'entend grogner plus fort.

- Emma... Arrête.

Je me retire immédiatement.

- Viens, enlève ta culotte et mets-toi à califourchon sur moi.

Je lui obéis et enlève ma culotte que je fais glisser le long de mes jambes, je suis désormais nue sous ma robe, et je m'assois à califourchon sur lui. Il m'embrasse férocement à pleine bouche. Je le sens entrer en moi et contrairement à la veille ce n'est pas du tout douloureux. Nous restons ainsi un moment avant qu'il n'enclanche un premier mouvement de hanche qui me fit frémir.

- Bouge, me dit-il.

- Comment ?

- De haut en bas, regarde.

Il pose ses mains sur mes hanches, me soulève, puis me ramène vers le bas et je sens son membre taper au fond de moi et je gémis, tremble de partout et m'accroche à lui tant que je peux.

- Compris ?

Je commence alors à le pilonner d'abord lentement, puis je accélère les mouvements et bientôt je sens une chaleur se propager dans tout mon corps. Nous atteignons l'orgasme quasi en même temps et je sentis ce liquide chaud se déverser en moi. Il se retire et m'embrasse.

- Mon Dieu Emma, c'était excellent.

Il était en nage, je m'apprête à descendre mais il me maintien contre lui.

- Reste un peu, reste un peu contre moi, me dit-il.

- Mais... Vous êtes tout collant, dis-je.

- Ma sueur te dégoûte ?

- Non c'est juste...

J'ai peur de me faire punir chaque fois que je dis ou fais quelque chose maintenant.

Il rit.

- Je plaisante bébé, pas la peine de paniquer.

Il passe sa main dans mes cheveux et m'autorise finalement à descendre.

- Je vais prendre une douche et je prépare le dîner, dit-il en se rhabillant. Il part à la salle de bain se laver pendant que moi après avoir remis ma culotte je décide de retourner dans la cuisine et sors la crème pâtissière du frigo, je découpe les gâteaux en deux et les tapisse de crème. Thomas Sangster arrive en jogging et débardeur. Se fut mon tour d'aller me laver pendant qu'il prépare le dîner.

Nous dînons. Il avait fait un poulet rôti avec des patates et une sauce au poivre délicieuse. Il me complimente sur ma mousse au chocolat, se ressert une troisième part de gâteau et je me préparait pour aller au lit.

Je le vois alors arriver dans la chambre avec un tube de je ne sais quoi dans les mains.

- Je vais te mettre de la pommade, dit-il en remuant le tube devant moi.

- Oh ce n'est pas nécessaire je n'ai plus mal, dis-je.

Toi tu touche plus à mes fesses.

- Discute pas et obéis, mets-toi cul nu et allonge toi à plat ventre, fit-il.

Je m'execute et enlève ma culotte, me retrouvant nue sous ma nuisette et  me met à plat ventre sur son lit. Je le sens s'assoir sur le lit et le vois du coins de l'œil appliquer de la pommade dans le creux de la main et frotter ses mains l'une contre l'autre. Ses mains se posent alors sur mes fesses et il entreprend alors de me les masser doucement. J'avoue que c'était agréable et je ferme même les yeux.

- Ça me donne envie de baiser ce joli cul, commente-t-il.

Oh non il va pas...

- Mais ne t'inquiète pas, je sais que t'es crevée je vais te laisser dormir, j'ai déjà baisé ta bouche aujourd'hui ça m'a suffit.

Son massage se transforme en légères caresses puis il quitte mes fesses et me caresse le dos du bout des doigts, me faisant des chatouilles. Je lâche un soupire de contentement et commence à somnoler.

- Bonne nuit Emma, ma douce Emma.

Il met la couette sur moi et m'embrasse le sommet du crâne.

Comment peut-on passer de la violence, brutalité et perversité à la tendresse en un quart de secondes ?

Adjugé Vendu ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant