Chapitre 16.

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Je dors bien cette nuit. Le lit est confortable. Dylan est de très bonne compagnie, un peu bavard, mais l'avantage c'est que il entretien la majorité de la conversation. Le lendemain il m'achète des vêtements, un jean un T-shirt noir et des converses, et il avait appelé la police, et j'étais entrain de préparer un gâteau lorsque Dylan m'appelle.

- Emma viens vite ! Regarde à la télévision !

Je le rejoins dans le salon, et je vois à la télé une meute de paparazzi devant l'immeuble où vit Sangster, Dylan monte le son et quelques secondes plus tard je vois un Thomas Sangster qui sort de chez lui menottes aux poignets et deux policiers de chaque côtés. Il avait un œil au bord noir dû au coup de poing de Dylan et un filet de sang séché qui coulait de sa tempe. Et des cernes sous ses yeux.

- Monsieur Sangster un commentaire sur ces accusations portés sur vous ? Avez-vous vraiment séquestrée une femme chez vous ? Demande un journaliste en présentant un micro à l'intéressé.

- Ces accusations sont totalement vraies, j'assume mes actes, je suis coupable.

Je frissonne, j'ai des frissons partout.

Il a avoué ? Vraiment ? Il vient vraiment d'avoué ?

Dylan éteint la télévision.

- Et ben, en voilà un d'attraper, reste plus que ces fils de putes qui t'ont gardé prisonnière toute ta vie.

Et en effet Dylan tient sa promesse car le reste de la journée il va la passer à son ordinateur à faire des recherches.

- Cela m'aiderait juste de savoir où ils emprisonnent ces pauvres filles qui vont être vendus aux enchères à des pervers comme Thomas, voir certains pire que lui, dit-il alors que je lui ramène une tasse de café et une part de gâteau.

- Si je pouvais te le dire je t'assure que je le ferais, mais je ne sais rien je ne voyais rien je sais juste que c'était un endroit très sombre et...

Soudain, une illumination.

- Un soleil !

Il se tourne vers moi, l'air de pas me comprendre.

- Quoi ?

- Il y avait un soleil peint sur les murs, dis-je alors.

Il fait une grimace.

- Un soleil ?

- Oui, je le voyais sur les murs des couloirs quand je les déambulait pour aller rejoindre ma cellule, répond-je.

Ni une ni deux il tape sur son clavier d'ordinateur à la vitesse de l'éclair. Il avait l'air fasciné par ce qu'il lisait. Puis, il plaque ses mains sur sa tête, lève les bras en l'air et cri "victoire !"

- Tu as trouvé ? Demandai-je.

- Je crois bien que oui, dit-il.

Je m'approche de lui et regarde l'écran de son ordinateur, je reconnais immédiatement le logo.

- C'est celui-là, dis-je.

- C'est une usine de crème solaire ayant fermée en miles-neuf-cent quatre-vingt-dix-huit, c'est sans doute là qu'ils cachent les filles.

- Il faut qu'on y ailles ! Dis-je en tapant du poing sur la table.

- Non ce qu'il faut d'abord c'est qu'on appelle la police ensuite on y va, dit-il.

Aussitôt dit, aussitôt fait il téléphone à la police et ensuite je le vois mettre son blouson.

- Ils vont sur place, tu viens ?

Adjugé Vendu ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant